CHAPITRE 1

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Me voila devant ma nouvelle maison, ma nouvelle vie. Moi Clarke Griffin j'ai tous laissée derrière moi afin de renaître. Je veux devenir maître de mon destin. Elle est plus petite que celle que je partageai avec ma mère et LUI. Arrête d'y penser. Elle me suffit largement, elle constitue mon repère, mon antre, ma protection contre tout mal extérieur.

 Son plus grand avantage est de se situer à deux pas du lycée. Lycée dans lequel je fais ma rentrée dans moins de deux heures. C'est le premier obstacle à l'une de mes règles, la plus importante, la n.1: reste discrète afin de protéger mon secret. Si je manque à cette règle, je suis finis. Et ce n'est pas en arrivant en milieu d'année que la mission discrétion sera la plus facile à accomplir. 

Je fais le trajet à pied en me camouflant sous mon sweet à capuche et en me cramponnant à mon sac en bandoulière.  Mon premier cours et le cours de Français. Après être passée chez le proviseur afin de récupérer mon emploi du temps je prend la direction de la salle de classe. En arrivant, les élèves déjà assis me dévisage comme si je venais d'une autres planète. Le professeur m'oblige à me présenter au reste de la classe.

- Je m'apelle Clarke Griffin, j'ai 17 ans et je viens d'emménager ici. Je viens de New York et je suis venu ici pour . . . des raisons familiales.

- Très bien, me félicite le professeur comme si j'avais gagnée un trophée, tu peux prendre place.

Je m'assois à coté d'une fille avec la peau bronzé, une queue de cheval.

-  Salut, moi c'est Raven et là c'est Jesper et Monti, m'informe t-elle en me désignant deux garçon assis derrière nous.

- Salut, me disent-ils en coeur. 

Le cours commence et Raven me brief sur les élèves. Elle est drôle est a un caractère bien trempé.

Les cours de la matinée terminés je me dirige au réfectoire et surprend Raven, Jasper, Monti et une fille m'appeler. Je les rejoins. La fille se nomme Maya et se trouve être la petite-amie de Jasper. Mais je l'aurai deviné à la façon par laquelle ils se regardent. Je rigole beaucoup avec eux mais je ne doit pas oublier la règle n.3: ne s'attacher à personne. J'apprend que Raven est la pro de la chimie, Jasper le savant fou et Monti son fidèle acolyte.

Nous apprenons que nous avons tous sport au même gymnase alors nous nous y rendons ensemble sous les nombreuses blagues de Jasper et Monti. Le fait de faire du sport me défoule, ça permet à ma colère de s'exprimer sans que personne ne le remarque. En sortant du gymnase je dit à mes nouveaux "amis" de ne pas m'attendre car je compte rentrée chez moi avant le prochain cours. J'enfile mon sweet et met ma capuche afin de dissimuler mes cheveux blonds. Tout est bon pour passer inaperçue.  Alors que je quitte le vestiaire, je sens qu'on m'attrape et que l'on me met un sac sur la tête. Je me débat et tente de crier. 

- Elle se débat la garce, entendis-je. 

- Regarde là, tellement insignifiante, parle une voix féminine.

Ils n'ont pas pu me retrouver, pas déjà. 

- Plutôt que de râler, aide moi, elle pèse son poids. 

Je sens que l'on s'arrête, qu'on tourne une clé et pour cela mon ravisseur me lâche et ne me tient que par une main. Je saute sur l'occasion et lui donne un coup de coude dans l'estomac ce qui le fait suffoquer mais il me rattrape et me glisse à l'oreille, à travers le sac:

- Où crois tu allais princesse?

- Ne m'appelle pas comme ça enfoiré! rétorquai-je.

L'on m'assis sur une chaise, l'on m'attache les mains et l'on me retire le bandeau. Lorsque ma vue s'adapte à la lumière ambiante, je le vois, accroupis devant moi, c'est yeux brun me fixe sous ses cheveux bouclés. Ni une ni deux je lui crache dessus.

- Calme toi ma mignonne, tu ne pouvais pas débarquer sur notre territoire sans notre permission, dit-il en s'essuyant le visage.

Je ne suis pas sur de saisir.

- De quoi tu parles?

- C'est pas parce que tu arrives en cours d'année que tu va échapper au bizutage.

Au fond je suis soulagée, ils ne m'ont pas retrouvée mais je m'inquiète pour la suite de se "bizutage".

- Bellamy regarde son sweet, tu as piquée les fringues à ton père ou quoi? Réplique une fille, celle que j'avais entendu tout à l'heure. 

Elle m'apporte au moins une indication, mon beau ravisseur se prénomme Bellamy. Qu'est ce que je dis, pourquoi je dis qu'il est beau? C'est la qu'intervient la règle n.2: ne pas tomber amoureuse, sous aucun pretexte. Attend, pourquoi je pense à cette règle. Clarke ressaisis toi!

- Et toi tu as piquée tes fringues à ta soeur de 12 ans? Lui assénais-je en désignant sa jupe bien trop courte du menton. 

- Elle à du répondant la nouvelle, dites-donc, rigole Bellamy, tu vas pas rire longtemps je te prévient.

Je déglutis mais il est impossible que je baisse les yeux. Il s'apprête à sortir quelque chose de son sac a dos quand une voix en provenance du couloir se fit entendre:

- BELLAMY! BELLAMY!

Une fille ouvra la porte, elle a les cheveux brun et des yeux de la couleur d'un océan. Elle se rue vers moi pour me détacher. 

- Murphy ma dis ce que tu préparais, j'y crois pas! Tu n'as plus 8ans Bellamy! De plus cette fille ne t'as rien fait. 

Sur ce elle quitte la pièce folle de rage. Je pense qu'elle s'attendait à que je la suive mais je n'en fis rien, elle s'arrêta au bas de la porte. Bellamy fit un pas vers moi.

- Il y a un problème princesse?

- Ne m'appelle pas comme ça, tu ne me connais pas et tu ne me fais pas peur.

- Et la je te fais peur?, dit-il en faisant un pas de plus

- Nan, tous tes trucs, ton air supérieur, ça marche avec n'importe qui mais pas avec moi d'accord? Alors  tu peux allais jouer au roi du lycée ailleurs et me laisser tranquille compris? Je t'embêterai pas si tu ne me cherche pas. Par contre si tu me cherches tu me trouvera.

- Nan mais tu as vu comment elle te parle Bellamy! s'exclama la barbie ratée

- La ferme Maëva! Je te lâcherai pas ok? J'ai pas eu ce que je voulais et quand je veux quelques chose je l'obtient. 

Je ne lui laissa pas le temps de finir je partis en le bousculant. Je remerciai ma sauveuse.

- Il n'y a pas de quoi, moi c'est Octavia Blake et le crétin c'est mon frêre, Bellamy Blake. 

- Ça c'est sur, c'est un cretin, répondis-je.

- Je crois que je t'aime déjà bien, me dit-elle, tu es la première fille que je vois rembarrer mon frère et non baver devant lui comme un toutou devant sa pâté. 

Je rigolais et sent le regard de mon ravisseur dans mon dos. Je retins un frisson. Pour une mission discrétion on repassera. 

"hard love" Bellarke moderne.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant