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" – Il faut vraiment que tu me donnes des raisons qui prouvent que j'en ai appris plus sur toi, que le dernier psy. j'hochai la tete en laissant supposer quelques envies au travers de mon regard. Sans qu'ils se méfient de nous ; deja qu'ils te trouvent étrange depuis
qu'on travaille ensemble ... Si j'arrive à leur prouver que t'es au moins pas en depression-..
– Je ne le suis pas."

Jimin détourne les yeux, la bouche entre ouverte, occupé à balayer les feuilles de mon dossier devant moi. Il vient de faire comme si ce que j'avais dis ne comptait pas, n'importait que très peu : comme si cela avait été un mensonge sortit de la bouche d'un jeune enfant.

"– Je dois vraiment essayer de leur prouver que, finalement, tu n'as plus besoin de me voir pour qu'on te donne ta liberté petit à petit. Comment se passe le boulot avec la fleuriste ?
– Plutôt bien.
– Tu crois qu'elle pourrait te faire un rapport positif ? j'haussai alors les épaules. Tu sais, dans deux mois, tu es censé être libéré de tous ce que l'on t'as interdit. Mais si ils estiment que tu es trop dangereux -..
– Pourquoi penseraient il ça ? il soupire. Je suis désolé mais, pourquoi est ce que tu me mens Jimin ?
– Je te demande pardon ?
Jimin...
– Qu'est ce qu'il y a que tu ne me dis pas.
– Rien, rien du tout. Tu sais tout sur tout, mais je veux juste trouver une solution le
plus rapidement possible. Tu n'te rends pas compte de la montagne de connerie ici et là dans ce dossier.
– Non. Non je n'en ai aucune idée, parce que tu me le dis pas.
– Yoongi... rétorque t il d'un air agacé.
– Non Jimin. Tu sais ce que j'ai envie là ? De tout arrêter, de te faire remplir ces faux papiers, pour qu'enfin tu me foutes la paix avec ça, et que nos rendez vous déplacé maintenant à 18h, servent enfin à quelque chose. avançai je d'une voix calme et monotone, pendant que de mon pied, je caressai sa jambe sous le bureau. Tout ce que je veux c'est que ça se termine.
– Alors commence par arrêter ce que tu fais là, Yoongi.
– Tu deconnes là ?
– Non.
– C'est quoi ton problème à la fin Jimin. m'énervai je tout en tentant de chuchoter. Qu'est ce qui se passe. Un coup tu me prends à l'arrière de ton véhicule, un coup tu m'évites, puis tu m'embrasses et tu fais comme si tu ne me voyais plus, avant que tu me prennes dans les bras et que je dois de moi même t'arrêter pour ne pas faire une connerie dans ton bureau, sous ton propre toit.
On a toujours joué avec le danger Jimin, c'est la clef de notre union, alors laisse moi t'embrasser.
– C'est tout ? me questionne t il en se basculant sur son dossier, les bras croisés.
– Quoi c'est tout ?
– Tout ce manège pour un bisou ?  Apres ça, on pourra bâtir ton faux dossier sérieusement ? "

Je souris.
Ces paroles me font penser au jeune Jimin, celui de qui j'étais tombé amoureux il y a 11 ans. Quelque part, je suis aussi amoureux du nouveau Jimin, mais revoir cet air sournois sur son visage satisfait une partie — un peu plus obscure — de moi.
Je n'ai aucune peur concernant le dossier que l'on va créer. Il m'a clairement fait comprendre que l'on doit, en quelque sorte, raconter un mensonge qui semble assez réaliste pour endormir des flics.
C'est plutôt faisable pour nous ; nous avions prit l'habitude de mentir à notre entourage pour parfaire à nos propres besoins, à nos propres envies, à nous tout simplement.
Vu de l'extérieur, cette relation doit être la plus malsaine jamais vécue de l'histoire, mais qu'importe.

Nous savons ce que nous voulons, nous nous voulons nous, rien que nous.
Nous sommes égoïstes, nous sommes amoureux.
Nous nous aimons malgré tout—tout ce qu'il s'est passé, et nous nous aimerons jusqu'à la fin.

ᴋɪɴᴋ ᴍᴇ ᴅᴇᴜx, ygjmOù les histoires vivent. Découvrez maintenant