ᴋɪɴᴋ ᴍᴇ ᴅᴇᴜx, ygjm

22

( fin alternative 2 )
je vous invite fortement à relire le chapitre numéro 20 : les événements suivant sont à la suite de ce chapitre là (20) ; sans avoir de liens avec les chapitres 22 partie 1-2 et 23 publiés dans la première fin alternative.
toutes similarités n'est qu'une coïncidence.

n'allez pas entre mêlés les deux fins, puisque ces deux là ne se passent pas en même temps / dans le même monde ce qui est totalement logique : alors commencez pas svp mdr

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Un pas apres l'autre.
J'avais l'air instable à me retourner tous les deux mètres dans le hall de l'aéroport. Mes vêtements étaient encore mouillés tout comme mes cheveux et bien que je cachais tout ça sous une capuche, ça n'enlevait que peu cette allure de truant. J'avais un battement [ de cœur ] plus rapide et plus inquiet quant à toute cette situation, qui pour la première fois, me donnait peur de tout foiré et d'être enfin chopé pour une de ces nombreuses conneries que je commettais.
L'orange du ciel formait des carrés parfait dans l'aile principal pendant que j'attendais que les derniers voyageurs sortent enfin. Le soleil arrivait bientôt à se dégager pour assombrir le reste de la ville ; et j'avais encore tant à faire. Il ne nous restait moins d'un mois pour aboutir à notre décision final. Le vent frais s'accentue sur l'humidité que je porte sur le dos.
JooHyuk fait une partie du trajet avec lui.
Il a été assez gentil avec nous jusqu'à présent que j'espère au plus profond de moi que ce n'est pas un traquenard. Je lui ai fais confiance aveuglément depuis le début, c'est affirmatif, mais était ce une réelle erreur ? Il m'a toujours supposé être digne de confiance et si il arrivé à me trahir, vu le poing ou j'en suis arrivé, il ne pourra que regretter cette vengeance que je mène personnellement contre le reste du monde.
Je pris rapidement le volant. Sur la route, un phœnix se dessinait sur mon capot au fur et à mesure que je me rapprochais de la maison. Je n'avais préféré pas mettre de musique et réfléchir au silence durant le trajet, ce qui n'était peut etre pas une bonne solution au final... Je n'avais pas pu stopper les images de sa descente dans l'eau. De tout en haut, il semblait confiant, comme un oiseau de sois prêt à s'envoler. Les rayons roses, violets et rouges qui se glissaient à la surface de la Terre se réfléchissaient sur son maigre corps, puis ce fut le plongeon. Ses vêtements s'étaient fait emparé par la vent, décortiquant ses gestes en millions d'autres jusqu'à que tout son corps se fasse avaler par le courant.
Ma voiture était cachée derrière des buissons. Personne d'en haut ne pouvait me voir, personne ne pouvait savoir que j'étais là. Puis, quand aucun signe de vie semblait retenir mon attention, c'est à ce moment particulier que j'eu éprouvé une tension similaire à une crise d'angoisse. Je paniquais depuis mon côté conducteur. J'avais donné un grand coup dans la portière en tentant de voir ne serait ce qu'une mèche de cheveux brunes, ne tardant pas à grisonner, immerger a la surface.
Un seul doigt m'avait appelé. J'avais donc sauté dans la sorte d'écluse que la rivière formait vers le sentier qui bordait l'étendu, oubliant le fait que je pouvais être vu. J'avais nagé vers cette tâche noire au milieu du rose et de la couleur sanguine de l'eau. Sa main me saisit quand je ne fis plus qu'un avec le torrent. C'était comme si il attendait que je vienne le sauver, comme si durant l'espace d'un instant il avait vraiment voulu mourir. La tete hors de l'eau, je tentais de trouver son cou et tirais aussi vite que possible son corps en dehors de ce froid bouillant. Ce même froid saisit mes jambes une fois que le vent prit comme un lasso mes muscles, pendant que le gel qui commençait à se former à la surface de mes vêtements m'empêchait de tirer Yoongi en dehors du fleuve. Je portai sur le dos son corps a l'image de dépouille s'étouffant ; puis le jetais sur la banquette arrière, tirant la poignée comme je le pouvais. Les ambulances maritimes semblaient etre deja sur place quand, assit a l'avant, le nouveau bruit d'un plongeon attira mon attention. Un nouveau jeune venait de se lancer dans le piège du suicide.
Par chance, cela avait fait sûrement diversion.