CHAPITRE 21

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Gabrielle regarde Antoine

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Gabrielle regarde Antoine. Il a l'air si paisible. Elle est ravie qu'il parte aujourd'hui et pourtant, chaque minutes qui s'écoulent est comme un couteau qu'on lui planterait dans le cœur. Elle ne sait pas comment ça va se passer une fois qu'il sera loin d'elle. Quatre cents kilomètres vont les séparer, trois heures et quarante minutes exactement. Ils ne seront pas à l'autre bout du monde l'un de l'autre, mais pour elle, se sera tout comme. 

Elle n'est pas prête à lui dire au-revoir. Elle voudrait le cachait prêt d'elle jusqu'à son propre rétablissement. C'est égoïste et en amour, on ne peut pas se permettre d'être égoïste. Alors, lorsque dans quelques heures, elle le verra prendre une voiture direction Clairefontaine, elle lui fera son plus beau sourire, d'un signe de main, elle lui dira au-revoir. A l'intérieur, elle pleurera toute les larmes de son corps. 

Gaby passe sa main droite sur le visage du beau blond. Admirant la beauté de ses traits. Aujourd'hui, il est à elle mais qui dit qu'il le sera toujours demain ? C'est ce qui lui fait le plus peur. Le voir s'éloigner d'elle physiquement mais aussi sentimentalement sans qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit. 

« - Tu es pressé de rejouer avec les garçons ? Demande Gabrielle

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« - Tu es pressé de rejouer avec les garçons ? Demande Gabrielle.
- Un peu... Mais j'appréhende...
- Pourquoi ? 

- J'ai peur de ne pas être à la hauteur et je sais que les journalistes ne me louperont pas dans ce cas là, il baisse la tête.
- Il ne loupe personne, elle lance, même les meilleurs, pour eux, comme nous sommes payer à faire du sport, à faire notre passion, nous nous devons d'être toujours au top, ne jamais fléchir. Ne jamais faiblir. Mais tu sais quoi ? Il secoue la tête. On est des êtres humains et tout le monde a le droit d'être un peu moins bon parce qu'il est trop stressé ou parce qu'il a appris une mauvaise nouvelle ou n'importe quoi d'autre. Je ne sais pas ce que c'est pour vous, footballeur, "ne pas être à la hauteur", mais dans la course, ça veut dire perdre. La différence c'est que vous êtes une équipe, la meilleure selon ton entraîneur. Tu vas être exceptionnel, pas pour eux, pas pour moi, pas pour la France, non, juste pour toi. »

Il plonge son regard bleuté dans celui de Gabrielle. Chaque mot qu'elle prononce est un délice. Elle est là pour lui, comme personne ne l'a jamais été avant elle. Sans réfléchir plus, il vient poser ses lèvres sur les siennes. Il a ce besoin d'être prêt d'elle. De la sentir contre lui. Il brûle de désir pour elle et elle n'a pas la moindre idée de l'effet qu'elle lui fait. Cet amour si pur qui se dégage de chacun de ses mots, de chacun de ses sourires, cet amour le comble de bonheur. Comment pourrait-il partir ? 

Il se détache doucement de ses lèvres qui ne font que l'appelaient encore et encore. Elle lui sourit, tendrement. Comme un ange. Parce que c'est ce qu'elle est. Un ange tombé du ciel pour lui. Malheureusement, elle s'est écorchée au passage. Il espère tellement qu'elle s'en remettra vite. Il veut pouvoir montrer avec fierté qu'elle est à ses côtés même si ils sont loin de l'autre à cause de leur passion respective. 

Alors qu'il se croit en plein rêve, son téléphone se met à vibrer. Son chauffeur est là.

« - Tu dois partir, elle sourit faiblement. »

En à peine quelques minutes, elle a perdue son étincelle. Il lui attrape la main, et les larmes aux yeux, la presse contre son cœur. 

« - Je n'en ai pas envie...
- Tu le dois pourtant, va montrer au monde entier qu'Antoine Griezmann est de retour sur la pelouse.
- Et toi ?
- Moi je vais guérir. Fonce.
»

Une larme coule le long de leurs joues. Aucun ne veut se laisser. 

« - Fais les regretter d'avoir douté de toi. »

Il hoche la tête et s'élance vers la sortie. Gabrielle est incapable de le suivre, figée dans sa chambre, elle n'a pas la force de faire le moindre mouvement.

« - Moi je croirais toujours en toi, elle murmure. »

Soudain, la tête blonde d'Antoine refait son apparition, il l'embrasse passionnément et la serre contre lui de toutes ses forces. 

« - Ce n'est pas un adieux ! Il lance avant de partir.»

RUN [A.G]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant