CHAPITRE 29

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Des regards doux

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Des regards doux. Aimants. Voilà ce que lance Antoine à Gabrielle. Pour fêter leur qualification, Didier Deschamps a décidé de faire un repas avec les femmes et conjointes de tout les joueurs. Certain, comme Paul Pogba on préféré amener leur mère. Ce dernier a d'ailleurs beaucoup touché Gaby. Ce grand garçon, plein de rêve et de talent, reste quand même un enfant devant sa mère, c'est admirable et adorable. 

Gabrielle, pour l'occasion a sorti une robe digne des plus beaux tapis rouge. Elle la met en valeur, dévoilant ses courbes féminines mais cachant son léger décolleté. A l'inverse, son dos est presque totalement découvert à cause de la forme en V du tissus rouge. Elle est tout simplement magnifique et Antoine n'arrive pas à décoller ses yeux de cette beauté. 

Quant à lui, ses muscles sont parfaitement visible sous le costume ajusté qu'il a enfilé, faisant rêver sa petite amie. A le voir ainsi, elle n'a qu'une envie, se retrouver seule avec lui. 

« - Mon Paul m'a dit que vous l'avez aidé à s'améliorer, il est très fier de ce que vous avez réussi à faire avec lui ! Lance la maman de Paul à Gabrielle.
- Ce n'était pas très compliqué, elle répond, Paul est un très bon élève, il prend les critiques exactement de la manière dont elles doivent être prises et agit en fonction. Pour être honnête je suis très flattée qu'il pense qu'il s'améliore grâce à moi, il est déjà tellement talentueux...
- C'est très gentil à vous. Mon garçon vous plaît ? Vous savez il fait le fier devant les filles, mais au fond c'est un tendre. »

Gabrielle ouvre les yeux en grand. Mme Pogba vient-elle d'essayer de la caser avec son fils ? Elle rigole doucement.

 « - Bien que votre fils soit charmant, j'ai déjà quelqu'un, quelqu'un de formidable, elle sourit.
- Il est chanceux dans ce cas.
- Je ne sais pas... Je pense plutôt que je suis chanceuse de l'avoir, dit-elle en regardant Antoine au loin.
- Oh ! Antoine ? Elle demande. C'est un très bon garçon, et pas désagréable à regarder. »

La femme s'éloigne, laissant une Gabrielle totalement abasourdie. On sait d'où vient le franc parlé de Paul. Elle rigole. Soudainement un peu seule, elle joue avec son verre d'eau. Elle ne veut pas aller déranger son petit ami, de peur de paraître impolie ou non professionnelle. Même si ce soir, elle est ici en tant que "petite amie de...". 

Doucement, deux bras s'enroulent autour d'elle. Elle soupire. Elle reconnaîtrait cette odeur entre milles. Antoine. Elle qui ne voulait pas le déranger... c'est comme s'il avait lu dans ses pensée. 

« - Tu es... wow... il sourit.
- Wow ? Je ne connaissais pas. Toi aussi, tu es pas mal. »

Il rigole et dépose un furtif baiser sur les lèvres de sa dulcinée. 

« - Cependant, j'ai un soucis avec ta tenue, il finit par avouer.
- Ecoute, loin de moi l'idée que ton avis ne compte pas, mais, un garçon ne me dira jamais comment m'habiller, elle lui lance.
- Tu n'y es pas du tout, en fait, il se mord la lèvre, elle déclenche chez moi une certaine sensation bien que non déplaisante, plutôt inapproprié au vu du lieu... »

Comprenant le jeune homme, Gaby rougit. Ses réactions sont celles d'une ado mais elle s'en fiche. A dire vrai, elle ressent la même chose que lui et s'ils n'étaient pas en plein milieu d'une coupe du monde, s'ils n'étaient pas entourés par toute l'équipe accompagnée de leur famille, ils ne seraient déjà plus maîtres de leurs gestes.

« - J'ai envie de m'éclipser un instant, dit-il en lui faisant un clin d'œil.
- Ce n'est pas très poli, Monsieur Griezmann,dit-elle en rentrant dans son jeu.
- Oui ? Peut-être. »

En se mordant la lèvre, il s'éloigne d'elle et se dirige vers les chambres. Personne ne le voit quitter la réception. La jeune femme ouvre grand les yeux. Elle souffle de mécontentement et le suit d'un pas décidé. 

Ses gestes sont confiants mais à l'intérieur, elle est morte de trouille. Elle sait parfaitement ce que signifie ce petit jeu et surtout, elle sait très bien à quoi il va mener. Malgré sa majorité, son inexpérience la pétrifie, la peur de mal faire est presque aussi grande que le désir qu'elle éprouve. 

La chambre du garçon était allumée lorsqu'elle arriva. La porte, légèrement ouverte, était comme un appel à entrer. Mais avait-elle le droit ? Après tout, ils lui avaient donné une chambre à part exprès. Elle ne voulait pas tout gâcher, ni pour lui, ni pour elle. 

« - Antoine ? Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée.
- Je pense que tu réfléchis beaucoup trop, il ouvre la porte, sa chemise légèrement ouverte.
- Si on se fait prendre, ça sera fini pour moi et toi... je n'ose même pas l'imaginer, elle murmure.
- Alors ne nous faisons pas prendre. »

Il l'attire à lui, capturant ses lèvres des siennes. De ses mains, il effleure chaque parcelle de son corps. Son souffle s'accélère au même rythme que le cœur de Gabrielle. 

« - Je n'ai jamais...
- Je sais, j'ai compris ça quand on était dans les vestiaires, si tu penses que ça va trop vite ou que, il baisse la tête.
- Non, je... j'en ai envie. »

Un léger sourire aux lèvres, elle l'embrasse, le guidant jusqu'au lit. La collant à lui, elle se laisse tomber, l'entraînant forcément avec lui.

« - Embrasse moi, encore et encore... »

RUN [A.G]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant