CHAPITRE 35

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Antoine est stressé

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Antoine est stressé. Il va devoir faire face aux questions et aux critiques des journalistes. L'interview d'après match va débuter et il n'arrête pas de jouer avec ses doigts comme un enfant de dix ans. Il cherche du regard sa petite amie qui devrait se trouver là mais il ne la voit pas. Seul une marre d'inconnu se trouve devant ses yeux. 

Son stress redouble. Il sait que le reste des joueurs emblématiques de l'équipe sont aussi stressés. Répondre à tout un tas de questions avant un match, est une chose, l'espoir est partout dans les réponses mais après une défaite, c'est comme braquer une arme contre sa tempe. Seulement le coach a insisté, il veut montrer que l'équipe de France ne perd pas espoir face à un échec. L'Euro approche, la nouvelle coupe du Monde n'est pas si loin non plus.

Pour lui, c'est à des années lumières. Il n'arrive pas à dépasser cet échec. Et pourtant, il se le doit. Il doit traverser ça, avec l'aide Gaby, parce que dans le fond, ce n'est qu'une coupe du Monde. Des gens meurent de faim tout les jours et lui pleure pour un match de foot.

Mais c'était son match. LE match de sa vie. 

Au fond, à droite de la salle, il la repère enfin. Elle est vêtue d'une paire de jeans et d'un chemisier blanc. Le bleu de ses yeux ressort avec le noir qu'elle a mis juste au dessus et ces cils noirs. Elle est magnifique. 

La vue de la jolie blonde le détend un peu, quelques minutes plus tard, l'interview commence. 


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Il est tard lorsqu'ils franchissent tout les deux la porte de la maison de l'attaquant. Gabrielle est émerveillée par tant de beauté. Elle a l'impression d'être une enfant qui découvre un parc d'attraction, à la place de quoi, elle découvre juste la maison incroyablement grande de son petit ami. 

Après une discussion avec ses parents, elle a décidé de suivre le jeune homme, puisqu'elle avait une proposition de job. De plus, l'air encore meurtri du garçon, ne fait aucun doute quant au fait qu'il est besoin d'elle.

Épuisé,  Antoine se laisse tomber sur le canapé, suivi de près par Gaby. Elle se laisse fondre dans ce canapé qui ressemble plus à un nuage qu'au canapé familial qu'elle a toujours connu. 

« - Ta maison est somptueuse, lâche finalement la jeune femme. 
- Merci...
- Allez viens ! » 

Elle ouvre ses bras dans lesquels Antoine se réfugie rapidement. Il va se relever. Il va aller mieux. Il le sait. Il le sent. Mais pas maintenant. Pas ce soir. Pas de suite. Il a encore besoin des mots réconfortant de sa petite amie et des bras accueillants qu'elle lui tend. 

« - Merci d'être venue ici avec moi, il murmure.
- J'irai partout où tu iras. » 

Touché, le jeune homme se relève un petit peu pour déposer ses lèvres sur celle de sa jolie petite amie. 

« - Je ne me lasserai jamais de tes baisers, elle chuchote sous le rire du garçon. » 

Le son de son rire réchauffe le cœur de la jeune femme. Pour être totalement honnête, il lui avait manqué. Dans ce simple éclat de rire, elle voit le bout du tunnel qu'est la défaite d'Antoine. Elle inspire un grand coup et le ré-embrasse, plus passionnément.  Le désir brûle alors dans les yeux du jeune homme, un désir partagé par la blonde. 

« - Et si je te montrais la chambre ? Demande Antoine, la voix roque. » 





Bonjour, 
Je ne me suis jamais exprimée après un chapitre de Run. J'espère que ce chapitre vous aura plu autant que les autres, et autant qu'à moi. Il s'agit de l'avant dernier chapitre de la fiction, il y aura aussi un épilogue pour la clôturer totalement mais ne vous en faite pas, je prévois une nouvelle histoire, peut-être vous plaira-t-elle ? 
Merci beaucoup pour votre soutien et de lire mon histoire en tout cas.

RUN [A.G]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant