Chapitre Seize : De qui cela peut bien être ?

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Les cours se passaient tranquillement et dans la bonne humeur. Vers 16 heures Diego dit à Aliona qu'elle peut partir, pour sa première journée, elle en avait déjà pas mal fait ;

Aliona décide de marcher un peu avant de rejoindre un métro plus loin. Ca faisait du bien de marcher et surtout que la jeune fille venait de passer une journée assez éprouvante. Elle s'en voulait de ne pas dire toute la vérité à Saul concernant l'identité de la personne qui l'avait ligotée ce matin. Et d'ailleurs même si elle ne voulait pas l'avouer elle avait peur de trainer dans les rues de la capitale au risque de tomber nez à nez avec lui.

Elle arrive bientôt chez elle. Elle a eu de la chance ce soir, elle ne l'a pas croisé. Mais jusque quand allait durer sa chance ?

Elle ouvre la boite aux lettres comme tous les soirs, pas de courrier. Elle attendait encore le double de son contrat. Non pas qu'elle ne faisait pas confiance aux dirigeants de l'Atletico mais elle voulait être sûre qu'elle l'avait avec elle, pour tout ce qui concernait le côté légal.

Elle monte et arrive à son appartement et là elle trouve un morceau de papier que quelqu'un a glissé entre son paillasson et sa porte.

Elle ouvre la porte pour mieux attraper le papier. Il s'agit d'un mot écrit à la main.

Si tu penses pouvoir m'échapper, crois-moi que ça ne va pas être long avant qu'on se revoit. Et compte sur moi pour finir ce que j'avais commencé l'autre jour. Cette fois-ci il n'y aura pas le petit Saul pour te sortir de là ! Signé ,tu sais bien qui !

Aliona commençait à trembler et à stresser. Elle ne voulait rien dire à Saul mais en même temps elle ne savait que toute cette histoire finirait par la changer, par la détruire. Elle ne savait pas quoi faire.

Quelques instants plus tard, elle recevait un SMS. Elle sursauta.

Alors il t'a plu mon message ? A très vite ;-)

Aliona ne savait plus quoi faire ; il avait même son numéro de portable. Il sait maintenant où elle habite, où elle travaille. Comment va-t-elle faire pour l'éviter. Elle ne pouvait certainement pas démissionner sans avoir la certitude d'avoir un job à côté car elle ne pourrait pas payer son loyer. Retourner en France ? c''était peut-être encore la solution la plus réaliste...

A la recherche de l'amour [ Saúl Ñiguez]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant