A la recherche de l'amour [ Saúl Ñiguez]

Chapitre Dix-Neuf : Saúl arrivera-t-il à temps ?

Saúl avait une crainte, celle de ne pas arriver à temps pour voir Aliona. Le jeune pressait le pas pour chercher la porte d'embarquement d'Aliona.

Lorsqu'il arrive au niveau des écrans, il se rend compte qu'il a de la chance car ce n'est pas la porte la plus éloignée de là où il se trouvait. Il cherchait parmi les gens sa bien-aimée sans succès.

Lorsque Saúl arrive devant l'écran, il y a un monde fou. Il n'arrive pas à voir Aliona. Il devait la retrouver avant qu'il ne monte dans l'avion sinon ce serait trop tard...

Les gens passaient un à un leur billet et il restait de moins en moins de personnes, Saúl n'avait toujours pas vu Aliona. Etait-elle déjà dans l'avion ?

La file diminuait, il devait demander aux hôtesses si elle avait déjà passé son billet.

- Bonjour, excusez-moi de vous déranger, est-ce que vous pourriez me dire si Aliona Fernandez est montée dans cet avion s'il vous plaît ?

- Qui êtes-vous ? Je veux dire, je sais qui vous êtes comment ne pas savoir qui est le grand Saúl Ñíguez. Mais qui êtes-vous pour la jeune fille ?

- Euh son petit copain ?

- Oui elle est montée dans l'avion. Mais vous n'embarquez pas avec elle ?

- Elle part, elle n'a pas voulu se battre pour nous alors que je sais qu'elle ne veut pas partir. Si je ne la retiens pas elle partira pour Paris et je ne la reverrai pas...

- Mais vous avez un billet d'avion ?

- Non malheureusement

- Et vous êtes arrivé jusqu'ici comment ? je veux dire avec la sécurité et tout, il ne suffit pas de s'appeler Saúl Ñíguez

- J'ai demandé aux hôtesses et elles ont eu pitié de moi et m'ont laissé venir jusqu'aux portes d'embarquement ; mais à vrai dire si vous ne me laissez pas monter dans l'avion tout ce que j'ai fait n'a finalement servi à rien.

Saúl commençait à avoir les larmes aux yeux, il essayait de se retenir pour ne pas jouer sur la corde sensible des hôtesses. Il ne trouvait pas ça bien de jouer là-dessus mais il était désespéré et les hôtesses s'en rendirent vite compte.

- C'est vrai, nous n'avons pas le droit de vous laisser monter dans cet avion, mais c'est horrible de vous voir pleurer ainsi. Faites vite, on vous laisse y aller, par contre vous n'avez pas de billets donc descendez avant que l'avion ne parte !

- Comptez sur moi, je ne pars pas d'ici, j'ai des matches importants à jouer ! merci mille fois !

- Courrez ! allez-y il vous faut la convaincre de descendre de cet avion !

- Merci je vous revaudrai ça !

Une chose de faite, il ne comprenait pas comment les gens étaient très gentils avec lui. Il lui restait le plus dur à faire, convaincre Aliona.

Saúl monte dans l'avion (il avait de la chance les hôtesses lui avait donné le numéro du siège de la jeune fille- ça servait d'être un joueur connu !)

L'hôtesse l'interpela et il raconta une fois de plus son histoire. Elle lui demande si il veut prendre le micro et parler avant d'aller la rejoindre. Saúl hésita mais il n'avait plus le choix. Aliona allait-elle céder ?

- Aliona Fernández, je te prie de m'écouter. Depuis ce matin je cours à droite à gauche pour te retrouver. J'ai failli à deux reprises me faire jeter car je ne suis pas censé passer la sécurité sans billet d'avion, je ne suis pas censé monter dans cet avion sans billet d'embarquement. Il m'a fallu négocier pour venir jusqu'ici. Mais je serai prêt à tout pour te faire descendre de cet avion. Je t'aime comme je n'ai jamais aimé de ma vie. Je me battrai à tes côtés, je ne laisserai personne te faire du mal. Fais-moi confiance. Si tu pars aujourd'hui et tu me laisse seul, tu prends mon cœur avec toi. Je ne serai pas capable d'aimer. Tu m'as pris toute mon énergie et je ne suis rien sans toi.

Les gens applaudissaient dans l'avion sans savoir qui était en train de parler. Saúl se leva et marcha dans l'allée jusqu'à arriver au siège d'Aliona.

Il entendait autour de lui des « eh vous avez vu c'est Saúl Ñíguez » mais il n'en avait que faire des commentaires des gens, ce qu'il l'importait c'est qu'Aliona le suive pour retourner à Madrid. Allait-elle le faire ?