Chapitre dix-sept

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      CHAPITRE XVII :

« Cher Allie,

Bientôt un mois que tu n'es plus à mes côtés, je ne sais pas quoi faire... La tournée reprend dans quelques jours, je suis avec ma famille, tandis-ce que toi, tu es introuvable. Où es-tu, bon sang ? Les recherches sont nombreuses mais personne n'arrive à te retrouver.

Dans deux jours, je rentre à Londres. Ton téléphone sera restitué à la police pour voir s'il y a une quelconque information sur ton emplacement. J'aimerai tellement avoir des nouvelles positives, mais toutes celles qui m'ont été données ont été neutres, ni bonnes ni mauvaises. Mais je finis tout de même, après l'appel, en pleur, pourquoi ? Parce que je n'en peux plus de cette attente interminable.

J'ai réussi à parler de ta disparition et de toi, à Ben, sans problèmes. Ou presque. Les larmes ne coulaient pas mais ma voix était fébrile et nostalgique. J'ai réussi à être fort en me disant que tu allais être retrouvée dans peu de temps.

Ceux qui te gardent vont avoir un emprisonnement à perpétuité ! Je sais qu'ils t'ont violée, j'en suis certain... Cette idée me provoque la chair de poule. Je ne peux l'imaginer. Imaginer leurs sales mains te toucher dans tout les sens est inimaginable. Et encore pire, te mettre une balle entre les deux yeux.

Tes deux magnifiques iris bleus. Ces deux perles qui me font tant rêver lorsque je les rencontre.

Pourquoi tant de haine envers toi ? Pourquoi veulent-ils ta peau ? Et pourquoi ne m'avoir pas choisi ? Tu étais une personne sage, intelligente, aimante, et toutes sortes de qualités que quelqu'un pourrait avoir pour lui tout seul ! Alors que moi... Je suis peut-être une star mondialement connue, mais j'ai tellement fait de mauvaises choses : boire, coucher avec des filles dans toutes les fêtes que je suis allé, et encore... Je ne suis pas quelqu'un de si bien que ça, mais, j'aimerai que tu reviennes pour me le rabâcher ; me dire que je suis une personne extraordinaire et la plus belle d'entre toutes, même si je ne te croyais pas.

Si je pouvais te revoir sourire une fois, ce serait merveilleux. Si je pouvais te serrer dans mes bras, t'embrasser comme si c'était la dernière fois et te garder au plus près de moi pour te garder en sécurité.

Personne ne te retouchera. Personne ! Je te le promets.

Je crois que je deviens plus fort... Je pleure moins qu'avant, je ris, je raconte toutes ces blagues nulles, je souris. Oui, je souris !

J'aurai dû être t'emmener avec moi pour aller chercher ces boissons, tu serais encore là ! Tu serais parmi nous et au-lieu d'écrire cette lettre, je serai venu te chercher à Londres, nous aurions passé le week-end chez ma mère et le lundi, je t'aurai emmené à l'Université. J'aurai sans doûte passer ma journée à Oxford, à m'ennuyer, mais je serai venu te chercher sur l'heure du midi pour pouvoir manger avec toi et à la fin de la journée, on serait rentré dans notre maison. Nous serions dans notre lit, à regarder ton film préféré, ou bien un nouveau Disney que tu aimes tant regarder.

Toutes ces journées me manquent ! Je me repasse en boucle nos journées à la maison, nos voyages, nos balades, nos soirées...

Reviens-moi, Allie.

Je t'en supplie.

Je t'aime tellement.

Tu ne peux pas me faire ça !

Je te remets la faute alors que tu n'y es pour rien, je suis désolé.

Mais j'ai besoin de toi !

Where Are You ? // h.sOù les histoires vivent. Découvrez maintenant