Chapitre vingt

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  NDA : Je vous conseille de lire ce chapitre avec la musique en multimédia, j'ai décidé de combiner deux musiques (Goodbye My Lover et My Immortal) et dans faire un petit montage, petit projet pour me faire partager, ce n'est pas grand chose mais vous verrez en bas (: Vous me direz en commentaire ce que vous en pensez, en commentaire ?
Bonne lecture xx
      

       CHAPITRE XX :

Les secondes s'écoulaient lentement. Mon rythme cardiaque ne cessait d'augmenter, ma vision floutée par les larmes dévalant sur mes joues, mes mains tremblées comme pas possible, une envie de meurtre devait de plus en plus intense. Le bruit du coup de feu résonnait encore dans les enceintes, et ce bruit avait été rejoint par nos pleurs, de Danielle et de moi-même.

Étais-ce fini ? Dorénavant, j'étais seul. Pour toujours. Ils avaient osé lui mettre une balle entre les deux yeux, ou bien, dans le cœur, afin de pouvoir l'achever.

Ils ont tué ma petite-amie. L'amour de ma vie. Celle qui me redonnait le sourire. Celle qui me donnait l'envie de continuer. Elle n'était pas que ma copine, elle était bien plus que ça. Allie m'a sortie de l'alcool quand j'avais des problèmes avec mon ex-meilleure amie : la vodka ou bien d'autres. Cette fille avait réussi à planter ses racines dans une partie de mon cœur, elle le détenait, elle devait le garder en sécurité. Cette jolie fille, sur qui j'ai fait tout pour l'avoir, est définitivement décédée d'une balle de revolver, par l'un de ces putains de ravisseurs qui sont des barbares.

La partie de mon cœur est à présent déchirée, la douleur est persistante, elle me fait atrocement mal. Je me sens, à présent, vidé. Les larmes coulent toutes seules et je me sens dans une situation de vulnérabilité. Je pleure tandis-ce que ma petite-amie s'est fait assassiner quelques jours auparavant.

Elle m'a quittée. Elle est partie. Allie est morte. Je ne la reverrai plus jamais, à part dans un cercueil, si son corps est retrouvé.

Quand mon cerveau enregistra cette déclaration, mes mouvements devinrent dangereux. Je le savais mais je ne contrôlais ni les larmes ni la rage de tout balancer, de tout casser. Mes jambes appuyèrent sur le sol pour que je me mette debout. Je m'avançai vers la salle à manger et pris une des chaises de notre salle à manger. Elle vola à  travers la pièce pour venir s'écraser contre un mur gris souris.

- Putain ! hurlai-je à plein poumons. Je tirai sur mes cheveux, encore une fois.

Mes mains saisirent le vase au milieu de la table et le jetèrent contre le même mur où j'ai envoyé la chaise valser.

Je criai comme un fou et j'en fichais complètement. Pour l'instant, j'exprime ma rage, ma colère envers ces barbares, ma tristesse, ma solitude dès maintenant, même si je savais que je ne serai jamais seul. Jamais.

Après m'être avancé jusqu'au mur de la cuisine, peint d'une peinture ardoise. Ce mur où elle écrivait des petits mots à la craie, les listes de courses à faire avant qu'elle ne rentre de la FAC, ou toutes ces choses inutiles qu'elle écrivait dessus parce que ça lui plaisait. Sur le mur, il y avait écrit : Harry, love you suivi d'un cœur non-colorié. Elle avait dû le faire au moment où j'étais à Bogota.

Mon poing atterrit dans le mur peint et écrit, en m'exclamant de toutes sortes d'injures. Je pleurai tellement. Trop. Beaucoup trop. J'en avais réellement marre de pleurer; mais je ne peux pas m'arrêter, elle va me manquer tellement.

Mes jointures se fissuraient au fur et à mesure que je frappai le mur en face de moi, relisant cette même phrase écrite par ses soins. Le sang se mêlait à la craie blanche. Ma main devenait de plus en plus douloureuse, mais j'en avais rien à faire d'avoir mal, je continuerai jusqu'au moment où tout ces problèmes s'arrêteront et que je pourrais la retrouver, la serrer dans mes bras, l'embrasser et nicher ma tête dans son cou.

Where Are You ? // h.sOù les histoires vivent. Découvrez maintenant