Chapitre quatorze

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    CHAPITRE XIV

- Mon chéri ! cria ma mère, provenant de la cuisine adgencente au salon.

Ma mère arrivait au pas de course et m'enlaça fortement, je la pris moi-même dans mes bras. Trois mois que je ne suis pas allé les voir... Les larmes coulaient sur les joues de ma mère, collée à mon torse.

- Tu m'as tellement manqué, mon grand !

- Tu m'as manqué aussi, maman, dis-je en la serrant fort contre moi.

Etant plus grande qu'elle, ses mains m'entouraient au niveau de l'abdomen. Je serai resté aussi longtemps que possible mais si je continuai, j'allai fondre en larmes. La petite taille de ma mère me fit penser à Allie... elle aussi, était petite. Elle faisait moins d'un mètre soixante-dix. Et ma grande taille et moi dominont presque toujours les personnes.

- Maman... stop... s'il te plaît..., murmurais-je à ma mère en la repoussant légèrement. J'aurai aimé continuer cette étreinte mais je ne peux pas... je ne peux plus...

- Harry...

- Non... je ne peux pas. C'est trop dur..., lui avouais-je avec une voix pleine de tristesse.

- Elle reviendra mon ange... On va la retrouvé.

- Ne soit pas si certaine, je ne veux pas me faire de faux espoirs et qu'on m'appelle en disant qu'elle a été poignardée à plusieurs reprises lui causant la mort imminente ! haussais-je la voix en reprennant une voix quasiment normale... ou presque.

- Ne dit pas ça ! cria ma mère. Je sais, c'est dur, mais tu arriveras à combattre ta peine mais dit-toi que ça fait trois semaines...

- Ne dit pas qu'elle est morte ! Elle n'est pas morte ! Elle est en vie ! Elle va bien ! hurlais-je en laissant glisser quelques larmes et tirant sut mes cheveux en arrière. Elle n'a pas le droit de dire ça !

- Non, laisse-moi finir ! Ca fait trois semaines; tu dois te dire que s'ils n'ont pas retrouvés son corps, c'est qu'elle est en vie et que tu dois te dire qu'elle est encore trouvable et ramenable à la maison... chez vous.

- Oui..., des perles d'eaux salées devalaient le long de mes joues et ma mère essayait de me prendre dans ses bras mais je reculais.

- S'il te plaît...

- Je suis désolé..., je venais de refuser une des étreintes que j'aime le plus à cause de mes souvenirs... Je suis tellement con ! Pourquoi n'arrivais-je pas à prendre ma mère dans mes bras sans penser à elle ?! Pas pour l'instant.

- D'accord... Tu as le temps de faire une sieste si tu veux. Ta tante a insisté pour venir te voir avec tes cousins et ta cousine, Anna, qui était partie il y a..., commença ma mère avant que je ne la coupe.

- Je sais où elle est partie, maman, elle a fait ses études à Paris et elle revient après avoir fini son cursus, finissais-je vaguement la phrase de ma mère qui semblait triste.

- Je te laisse t'installer alors, me répondit-elle en repartant vers la cuisine. L'odeur du poulet à la mexicaine divaguait dans l'air. La spécialité de ma mère, la spécialité d'Anne Cox comme elle dit.

Je portais mes valises jusqu'à mon ancienne chambre, celle que j'utilisais quand je venais deux ou trois jours avec Allie.. Celle où je dormais avant d'avoir fini troisième à X-Factor..

Après avoir posé ma valise de linge sale près du petit panier pour les vêtements sales et l'autre sur mon lit une place. Comment dormait-on ? Je collais Allie à moi et on essayait de dormir dans ce petit lit. La plupart du temps, je finissais soit par terre, soit Allie était sur moi. Jamais l'inverse.

Where Are You ? // h.sOù les histoires vivent. Découvrez maintenant