Chapitre ving-cinq

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       CHAPITRE XXV :

A présent, j'étais chez Louis. Il posa une tasse sur la table basse en bois blanc. Je pris une gorgée du liquide fumant : thé vert.

- Il faut que tu m'expliques, Harry. Que t'ont-ils dits ? me demandait mon meilleur ami en prenant une gorgée dans sa tasse.

- Ils ont trouvé le lieu où elle était grâce à la localisation de son téléphone.

- L'ont-ils retrouvés ? m'interrogeai Louis, de l'espérence se voyait dans ses yeux mais elle chuta quand je fis non de la tête et que je baissai la tête. Rien ?

- Une chaise et un matelas ensanglantés, des liens et le téléphone qui l'a filmée..., murmurais-je simplement en gardant la tête baissée, regardant la tasse qui commençait à me brûler les doigts.

- Je suis désolé, Harry...

- Ne t'excuses pas pour quelque chose que tu n'as pas fait, Louis, répondis-je en le regardant quelques instants avant de baisser, à nouveau, mes yeux vers ma tasse qui commençait à refroidir.

- Qu'est-ce que je pourrais faire ?

- Rien, à part si tu réussis à la faire revenir, je pourrais retrouver mon sourire.

Louis ne dit plus rien après la fin de notre dialogue. Que pouvait-il bien faire d'autres que de me regarder me détruite ? Je me laissai mourir, soit en arrêtant de dormir, soit en arrêtant de manger. Le fait d'avaler un condiment me donnait la nausée, que pouvais-je y faire ?

Je finis ma tasse de thé après cinq minutes à la fixer. Bien entendu, elle était froide, mais je ne voulais pas jeter alors je l'ai terminée. Mon meilleur ami a fait de cet ancien appartement, dégradé par l'humidité et la moisissure, un superbe endroit ; les murs sont propres et peints selon ses goûts, les meubles sont modernes et le rêvetement du sol est parfait. A vrai dire, il a bien fait d'acheter cet endroit délabré pour le refaire, cela lui a coûté moins cher que d'acheter un neuf et bien fait. Surtout dans le centre de Londres.

- Au fait, j'ai parlé à Eleanor, me dit Louis en cassant le silence qui s'était installé.

- Ah oui ?

- Oui, nous avons dîné dans un petit restaurant à Manchester et nous nous sommes expliqués, ajouta mon ami en éteignant la télévision. Elle a décidé que c'était bien pour nous de rester où nous sommes, elle à Manchester et moi, à Londres, mais qu'on pouvait continuer de se fréquenter. Elle est de nouveau ma copine, mais on essaye de mettre de l'espace dans notre relation, histoire de ne pas alerter les paparazzis et leur Une de merde.

- C'est une bonne idée, mais fait attention, mec, Eleanor est une personne bien. Elle t'aime, donc pas de bétises. Garde-là au chaud, répondis-je en le regardant. Eleanor est avant tout une de mes amies. Elle l'était avant de devenir la copine de Louis.

- Je ne la laisserai plus partir, ne t'en fait pas.

- Tu peux me ramener à ma voiture ?

- Si tu veux, et tiens, au fait, il me tendit mon téléphone portable, maintenant, l'écran était fissuré à cause du lancé de tout à l'heure.

- Je pense qu'il faut que je me rachète un nouveau portable, maintenant ?

- Ce n'est pas comme si tu changeais de portable comme de chemises, non ? rigolait-il en se levant du divan en face de celui où j'étais assis.

Where Are You ? // h.sOù les histoires vivent. Découvrez maintenant