Chapitre trente-quatre

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NDA : S'il vous plaît commenter un minimum, je commence à me dire que la fiction est de moins en moins bien et qu'elle ne vous plaît plus... Manifestez-vous ! Les critiques sont la bienvenue, j'en ai rien à faire !

       CHAPITRE XXXIV

Je n'y crois pas. Elle veut vraiment que je le fasse. Le veut-elle réellement ? Merde ! Qu'est-ce qui m'arrive ? Je deviens réticent à l'embrasser. Je ne perds pas une seconde avant de rapprocher mes lèvres des siennes.

Quelques centimètres et nos lèvres seront en contact. Quelques centimètres et elles mouveront ensembles, ou peut-être qu'elle me laissera prendre le contrôle. Quelques centimètres et toutes mes envies de pouvoir l'embrasser seront réduites à néant.

Je dépose délicatement mes lippes dans un léger baiser. Elle ne me le rendit pas mais je continue à les mouvoir contre les siennes. Les larmes de ma copine se touchent mes lèvres laissant un goût salé contre celles-ci.

Je suis en train de l'embrasser. Je réalise -  enfin - que je suis devant elle et qu'elle est vivante ! Enfin. Ou peut-être pas...

Après avoir mit fin au baiser, je la regarde quelques instants, voir son expression, voir ce qu'elle pense de ce long baiser qui m'avait tant manqué, que j'attendais avec impatience. Elle n'aura pas prit énormémement de temps à me le demander, mais les quelques heures précédentes étaient longues, mouvementées et larmoyantes.

- Je t'aime et je serai toujours là pour toi, promis-je une énième fois. Mais si tu veux partir, je te laisserai partir. Je ne te courais pas après, à toi de choisir le bon choix.

J'ai besoin de toi, Harry. Ne me laisse pas !

- Je ne te laisserai pas mais je te laisse l'opportunité du choix. Si ma vie est trop intense, trop compliquée, tu peux partir. Je te laisserai partir. Ce sera ton choix et je ne me mettrai pas en travers de ton chemin, promis, lui expliquais-je calmement en prenant sa main.

- Mais... Je ne veux pas partir ! Je veux que tu m'aides et que nous soyons ce que nous étions !

- Alors, on est deux pour cela,  mais n'oublie pas que je te laisserai partir, si tu as besoin d'espace, de temps ou de quoi que ce soit que tu veuilles. Et je te fais encore une promesse, là-dessus.

Des promesses et encore des promesses. Mais celles-ci, je les tiendrais pour sûr. Je le sais parce que c'est Allie. C'est ma petite-amie. C'est celle que j'aime. Et je veux qu'elle soit heureuse et épanouie. Sans d'embuscades, rien ! Je la veux en sécurité avant tout.

Et elle le sera.

                                    ♦♦♦♦♦

Les jours passent, Allie commence à reprendre des couleurs, elle me dit qu'elle va de mieux en mieux et je commence à la croire. Je vois bien qu'elle commence à s'ennuyer dans ce lit mais pour l'instant, son médecin nous dit qu'elle doit avoir de bonnes fonctions vitales - mental comme physique. Elle fait toujours des cauchemars la nuit, ça me réveille mais je suis prêt d'elle, donc elle se calme peu à peu et se rendort en serrant ma main fermement. Je dors peu à vrai dire mais c'est pour son bien.

Ma copine est heureuse, et c'est le meilleur de tout. Je veux qu'elle vive normalement, dans une vie paisible. Nous ne sommes pas encore sorti de cette hôpital mais, je sais - et elle le sait - qu'on sera attendu par une foule de photographes et tout le reste... Elle fait la Une des journaux depuis quelques jours. On rigole ensemble des articles plus ou moins faux.

Where Are You ? // h.sOù les histoires vivent. Découvrez maintenant