Chapitre trente

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         CHAPITRE XXX :

- Louis, je t'assure, elle m'a parlée ! m'écriai-je devant mon meilleur ami.

- Mon pote, ce n'est pas que je ne veux pas te croire mais ça me paraît bizarre... Comment celui qui la retient à pu trouver ton numéro ?

- Je ne sais pas non plus... Mais ce n'est pas ça, elle m'a parlée... Elle m'a dit qu'elle m'aimait ! j'étais euphorique. Ma copine est vivante et mon meilleur ami ne me croit pas à cent pour cents.

- Harry... Je n'arrive pas à te croire, peut-être que tu t'es endormi et que tu en as rêvé, je ne sais même pas qu'est-ce que je peux croire.

- Mais... Crois-moi ! Je ne suis pas un menteur, tu me connais, marmonnais-je. Pourquoi ne me croit-il pas ? Comment lui faire croire que c'était bien la voix d'Allie au bout du fil ? Je reconnaîterai sa voix entre mille !

- Retourne te coucher, Harry, me dit Louis en me fermant la porte de sa chambre d'hôtel au nez.

Il est presque une heure du matin, l'appel remonte à une heure, je suis resté stoïque pendant quelques minutes, et j'ai pensé trouver la chambre de Louis pour qu'on soit heureux ensemble. C'est sûr, en repensant à ce que je lui ai dis à l'aéroport de Londres, ce n'était pas très gentil mais il doit comprendre que j'étais de mauvaise humeur à cause des évênements, et là, je suis tellement heureux.

Je me laisse glisser contre le mur à côté de la porte 541. Le numéro était inconnu donc je ne pouvais ni rappeler ni montrer la preuve à mon meilleur ami.

Suis-je devenu fou ? Peut-être que c'est mon esprit qui me joue des tours.

Non, absolument pas. Je l'ai entendu. Et elle m'a dit qu'elle m'aimait ! Ça sonne tellement bizarre... Ma copine disparut qui était sensée être morte d'après la police. A croire que ce sont que des incompétants.

Louis a dû me prendre pour un fou. Il doit se demander si le rendez-vous que j'aurai dû avoir depuis plus d'un mois avec le Docteur Still aurait pu m'apporter de l'aide ou tout autre chose qui me déplaisait.

Je ne suis pas fou ! Je vais bien. Très bien même. Je suis seulement attristé à cause de la disparition de ma petite-amie.

Mes yeux commencèrent à se fermer plus je me répétais que j'étais loin d'être fou ayant des hallucinations. Je n'ai besoin de personne pour me dire ce que j'ai entendu sachant que c'est bien la réalité.

- Harry, Bon Sang, que fais-tu par terre ? me secoue... quelqu'un.

 Mes yeux s'ouvrent difficilement en essayant de s'habituer à la lumière éclairant le couloir grâce aux grandes baies vitrées de l'immeuble. Pourquoi ai-je dormi ici ? A même le sol ?

Louis.

Il se tenait devant moi, en tenue de sport. Je suppose qu'il allait se rendre à la salle de sport.

- Ne me dit pas que tu es resté toute la nuit, ici ?

- Apparemment..., répondis-je à mon meilleur ami d'une voix plus rauque que d'habitude. J'ai affreusement mal au dos.

- Ça ne m'étonne pas, tiens ! Tu as dormi dans le couloir !

- Il fallait que je te dise ce qu'il s'est passé hier..., je fus coupé par Louis dans mon élan de lui dire ce que j'ai vécu hier soir. A minuit. Essayer de lui montrer que je n'ai pas rêvé.

Where Are You ? // h.sOù les histoires vivent. Découvrez maintenant