Where Are You ? // h.s

Chapitre dix-neuf - Partie une

           CHAPITRE XIX - Partie une :

« Allie n'est plus celle que nous avions connus... ».

Elle ne ressemble plus à la jeune fille souriante, habillée correctement, maquillée légèrement, coiffée d'un jolie chignon à moitié défais. Contrairement à là, elle n'est plus la même. Elle a sûrement pleuré chaque jour ; vu la couleur de ses yeux.

J'ai peur de voir la suite, que vont-ils lui faire ? Je crains le pire. La violer ? La torturer ? Quelque soit ce qu'ils vont lui faire, cela ne va pas me plaire et je perdrais sûrement tout mes moyens.

Je suppose que nous n'avions pas remarqué que la main de Danielle et la mienne étaient jointes. Nous avions peur de ce que la suite de cette vidéo nous réservait.

Une voix masculine transformée par je ne sais quel ordinateur parlait à ma copine, que je ne quittais pas des yeux, je ne me souciai pas du décor ni de l'endroit dans lequel elle vit depuis qu'elle n'est plus ici, dans notre maison.

- J'ai décidé de te filmer pour montrer ton état à ton cher petit chanteur ! ricana l'homme à la voix trafiquée. Qu'allons nous faire aujourd'hui ? Tu as peut-être une idée petit cœur ?

Allie ne répondit pas à la question de cette personne. Elle semblait exténuée, elle ne parlait plus et n'avait presque plus à tenir sa tête droite sans qu'elle tombe vers le bas. Manque de force. Qu'est-ce qu'ils lui ont ?

Ma main commençait à trembler dans celle de mon amie. Elle essayait tant bien que mal à me rassurer, mais j'allais soit craquer soit arrêter cette vidéo.

- Viens-là ! cria l'homme à quelqu'un. Au début, je pensai qu'il appelait ma petite-amie, elle a des liens sur chaque partie de ses membres, comment veut-il qu'elle se déplace ? Mais un homme apparaît à la caméra en se rapprochant d'elle avec une cagoule et tirant un chariot couvert d'un drap. Que penses-tu d'une petite séance ? il reprit son rire qui me mettait la chair de poule.

Je crois avoir compris ce que contenait ce chariot, et je suis particulièrement en désaccord avec cette idée. Ma voix commençait à faire écho dans la grande maison.

- Danielle, éteins-moi ça ! Je ne veux pas voir la suite ! Je t'en supplie ! je criai à chaque fin de phrase, jamais de la vie je voudrais voir ma petite-amie subir des choses.

- Harry, je t'en prie, assis-toi, ferme les yeux si tu veux, mais je dois voir ça.. J'ai besoin de savoir s'ils vont la tuer à la fin de cette vidéo, me confia-t-elle en me faisant asseoir sur le divan.

La vidéo reprit après que mon amie aux cheveux bouclés - elle n'a pas dû avoir assez de temps pour les lisser, ce qu'elle fait à chaque fois que nous nous voyons.

- Vous n'êtes que des connards de tout façon ! On me retrouvera et on me..., commença ma copine d'une voix tremblante et cassée, mais elle fut coupée par une gifle qui lui fit tourner la tête d'un coup. Sa joue rougit par l'excès de colère de l'homme qui a parlé en premier me mit d'une humeur plutôt mauvaise. J'avais juste une envie ; rentrer dans cette télévision et de lui en foutre deux pour avoir gifler une femme ET ma copine ! Allez-y, continuez si ça vous fait plaisir ! menaçait Allie. Elle était forte, aucune trace de larme était visible dans ses yeux. Une deuxième arriva sur son autre joue.

- Ferme-là ! hurla le premier homme à avoir pris la parole, lui avait une cagoule vert foncé, contrairement au deuxième ayant une noire.

- Allez-y faites ce que vous voulez ! De toute façon, quand vous aurez fini, on me retrouvera et on vous mettra en..., celui portant la cagoule noire plaqua sa main sur la bouche d'Allie afin de la faire taire.