Bad Boy Protecteur [En Réécriture]

chapitre 11

Son visage à repris des couleurs et ses yeux sont de nouveau eux même. Il a l'air d'avoir repris ses espris. Son habituel masque n'est pas là, laissant voir de la culpabilité.

- Écoute, je suis désolé... Je n'étais pas dans mon état normal, je ne voulais pas te faire peur... En fait je n'ai pas de raison valable, alors je comprends que tu puisses m'en vouloir.

Je ne réponds rien, je ne vois pas ce que je pourrai dire. Il se tourne vers moi, en fesant attention à ne pas me brusquer comme dans la ruelle.

- Je te demande pardon Lysandre. J'aimerai pouvoir tout te dire mais je veux pas que ça mette ta vie en danger. Je tiens à toi, pas pour ta ressemblance avec Cléa mais... Je tiens à toi parce que tu essaie de comprendre qui je suis vraiment au fond de moi. Cléa elle, elle s'en foutais, tu lui disais je ne veux te le dire elle n'insistait pas. Et je te l'ai dit, elle profitait de moi mais toi non, tu cherches d'abord à me connaître. Tu veux la vérité et je comprends que ça doit être dur de ne pas savoir... Mais je ne peux vraiment pas te dire ça, je ne veux pas te faire peur, je ne veux pas que toi, tu meurs par ma faute. Tu n'as rien à voir avec elle. Je ne veux pas te blaisser et rien qu'à voir ce que t'as fait Mark, je me sens coupable. Alors si tu devais mourir... Tu dois t'en doutais, je ne suis pas le genre à faire des excuses... Mais je tiens vraiment à te les faire. A mon avis c'est trop tard maintenant, je n'ai plus qu'à faire attention à toi. Je suis désolé Lysandre.

J'ai du mal à le regarder en face. Une larme s'échappe et coule le long de ma joue. C'est vrai que je ne m'attendais pas à ça, venant de lui je m'attendais à de petites excuses voir pas du tout. Comme quoi je me trompe encore sur son sujet. Et les autres prétendent qui le connaisse... Il est plein de surprise et je ne sais pas ce qu'il cache de lourd mais sur le moment présent je m'en fiche. Et si, comme il dit, qu'il est trop tard et que je risque de mourir, je n'en ai rien à faire. Avoir eu des excuses de la part de Will Warrent est tellement plus important. Une autre larme coule et je m'empresse de l'essuyer. Je retrouve enfin la parole.

- Tu sais, il n'y a que mes parents qui m'appelle par mon prénom entier.

Il me sourit et pose une main ésitante sur mon genou.

- Je ne sais pas quoi dire Will.
- Ne dis rien alors.

Je regarde par la fenêtre qui est toujours ouverte. Je suis fatiguée, je veux dormir et faire le tri dans mes pensées plus tard. Je pose ma tête sur son épaule et tente de calmer ma respiration.

- Je vais te laisser dormir, déclara t-il.

Il se lève et sort de la maison. Je m'apprête à fermer la fenêtre quand il se retourne. Il me sourit sincèrement, son expression implacable totalement disparue.

- Bonne nuit, Lysandre.
- Bonne nuit.

Je souris puis ferme la fenêtre et m'endors de nouveau. Je suis heureuse, lui aussi à l'air de l'être mais il va falloir que je trouve quand même des réponses à toutes mes questions.
Je me réveille assez tard le matin. Les pensées co fusent d'hier soir ne sont plus là, tout est clair dans ma tête. Je prends mon petit déjeuner puis je file à la douche. Les premières choses que je sors de mon armoire me feront office de vêtements pour la journée. J'attrape mes clés de voiture et je pars. Il s'est passé beaucoup de problèmes ces derniers jours alors je ne compte pas fâchée cette journée. Je compte la rendre inoubliable à ma façon.
Le lac pointe le bout de son nez alors je m'arrête à quelques mètres de la maison. Comme je m'en doutais, Will est appuyé sur la rambarde, en train de fumer. Il tourne la tête dans ma direction et fronce les sourcils. Je lui sourit et il me rend l'appareil. Je me place à côté de lui et regrde a l'horizon.

- Tu viens chercher des réponses, c'est ça ? demanda t-il
- Je n'ai pas le droit de venir te voir ?

Il fait son fameux sourire en coin.

- Bon sérieusement, oui. Mais je ne veux pas te faire chier avec ça. Enfin... Pas aujourd'hui.
- Je te pari que tu vas craquer... Dans pas longtemps, dans les cinq minutes qui viennent.
- Ah oui, t'es sûr ?
- Ouais. Et si tu perds le pari, donc si tu craques, je te donne un défi à relever.
- Ok. Et ça vaut pour toi, si je ne pose pas de questions pendant les cinq minutes qui suivent, je te donne un défi. Obligé de faire.
- Ça me va.

A nouveau un sourire en coin. Je regarde l'heure puis le lac. Will me contemple avec intérêt dans l'espoir de me faire perdre. Mais je sais que je peux tenir. Dans ma tête tourne plein de défis, seulement aucun n'est intéressant. Je sors mon téléphone et je vois qu'il ne reste plus qu'une minute. Je me tourne vers Will et souris.

- Tu vois, je vais tenir. Tu es nul.
- Il reste encore quelques secondes après tout... On ne sait pas ce que l'avenir nous réserve.

Trente-huit. Les cinq minutes sont passés, il souffle, vaincu.

- Alors mon défi, mademoiselle Parker ?

Une idée me vient soudainement en tête. On ne sait pas ce que l'avenir nous réserve. Je souris, pensive, en me demandant comment il va réagir. Je prends une grande inspiration, trouve le courage en moi et commence à parler.

- Ton défi c'est de me faire entrer dans ton monde.

Une étincelle brille dans ses yeux. Je ne sais pas de quoi il s'agit, mais son sourire est totalement différent de d'habitude. Je ne l'ai jamais vu sourire comme ça. Un sourire doux, chaleureux, qui n'est pas hésitant, ironique ou provocateur comme toujours. Il fouille dans sa poche se qui me met dans un état d'incompréhension. Il en sort des clés de moto et me les montres.

- Défi accepté.
- Attend, ne me dis pas que je vais la conduire ?
- Peut être bien que si...
- Mais je ne sais pas m'en servir ! criai-je
- C'est pour ça qu'on va aller sur un circuit.

Son sourire narquois est revenu sur ses lèvres. Il se dirige vers sa moto, mais il n'y a pas de casque alors je l'appelle.

- Will. Will attends. Oh et puis merde, Warrent !

Cette fois-ci, il se retourne fier de son coup.

- Il n'y a pas de casque.
- Pas besoin.
- Pour toi, mais moi si je me casse la gueule ? Je te rappelle que je be sais pas conduire une moto.
- Ne t'en fais pas, je ne permettrai pas ça. Pauvre moto, elle sera rayé après.

Je lève les yeux aux ciel. Il s'installe alors je m'assois derrière lui. Et c'est parti pour l'aventure, je vais voir de quoi est constitué son monde...