Je suis dans les bras de mère, assise dans le canapé. Ma crise de larmes est passé même si quelques unes coulent encore de temps en temps. Je ne peux plus attendre, il me faut de ses nouvelles. Il faut que je sache si j'ai besoin de faire mon deuil... Je me lève du canapé, les jambes tremblantes. Ma mère est obligé de me tenir pour que je ne tombe pas. Mon père m'ouvre la portière de la voiture et prend place derrière le volant. Ma mère elle, prend place à mes côtés pour que je puisse me reposer dans ses bras.
L'hôpital est juste devant. On sort de la voiture puis ma mère va demander des renseignements. Elle revient quelques minutes après.- Ils ont réussi à relancer son coeur. Pour l'instant il est stable mais dans le coma et seul sa famille peut aller le voir. Je suis désolé ma chérie...
Elle me prend dans ses bras et m'embrasse le front comme quand j'étais petite. Je me défais d'elle et m'approche de l'accueil.
- S'il vous plaît, laissez nous aller le voir...
- Je suis désolé mais si vous n'êtes pas de sa famille vous ne pouvez pas le voir.
- Écoutez... Il n'a pas de famille, personne ne viendra le voir. Sinon ses parents seraient déjà là, réfléchissez. Je vous en pris, laissez moi entrer dans sa chambre...Une larme s'échappe involontairement de mes yeux. Je m'empresse de l'essuyer et quand je relève la tête elle me dit le numéro de la chambre. Je la remercie et lui fait un faible sourire. Mes parents me rejoignent puis on entre sans sa chambre. Le voir dans le coma, brancher à toutes ses machines, me fend le coeur. Il est si vulnérable... Il a l'air fragile, qu'un rien ne peut le briser et c'est ce qu'il est au fond. Brisé, par ma faute...
- On va te laisser un peu seule avec lui... déclara ma mère.
Ils sortent de la chambre et je m'assois au bord de son lit. Je prends sa main dans la mienne puis une nouvelle larme s'échappe.
- Je suis désolé Will... Je donnerai tout pour revoir tes yeux et entendre ton rire. C'est déjà rare chez toi alors maintenant...
Je reprends ma respiration saccadée et quelqu'un applaudit à la porte.
- Tellement émouvant... Ah Lysandre, tu sais ça serai plus simple pour lui si tu n'étais pas là...
- Koll.Il penche la tête comme le font les chiens qui ne comprennent pas ce qu'on leur dit. Je me lève pour être à sa hauteur et le fusille du regard.
- Il t'a parlé de moi ? Étonnant.
- Il n'y a rien d'étonnant à ce qu'on ne parle pas d'un meurtrier.
- Tu ne veux pas... Rejoindre mes rangs ? Comme Cléa ?
- Je ne suis pas elle.
- Tu lui ressemble étrangement pourtant. Tu sais, a mon avis c'est seulement pour ton physique. S'il ne t'en a pas parler...
- Il m'en a parler, coupais-je. Et il m'a aussi que je n'ai rien à voir avec elle.
- Mmm, d'accord. C'est vrai que tu as quelque chose que Cléa n'avait pas. Tu as des couilles, des putains de vraies couilles !
- Dégage de là, Koll. D'ailleurs comment on t'a laisser entrer ?
- S'il t'a tout dit tu devrais savoir que je l'ai élevé.
- Oui et ?
- Par conséquent, je suis un peu comme son père adoptif.Je le regarde dans les yeux. Les siens sont bleu comme l'océan et ses cheveux noirs de geaie. Son regard passe de moi à Will, allongé dans son lit d'hôpital. Depuis que Koll se tient devant moi, mes larmes se sont transformées en colère. Et je ne serai pas contre de mettre une autre giffle aujourd'hui.
- Dis moi, pourquoi il est dans cet état ?
- Tu ne sais vraiment pas ?
- Non. Alors ?Je n'ose pas lui dire de peur d'empirer les choses. Mais une pensée me vient à l'esprit. Il n'a pas hésité à tuer Cléa, alors que cette fois ci il préfère se sacrifié pour ma vie. J'espère le déstabiliser en lui disant la vérité.
- Il s'est drogué jusqu'à se que son coeur s'arrête.
- Pourquoi ? Il connaît ses limites pourtant.Quoi ? Je ne pensais pas que c'était volontaire et que justement, il n'avait aucune idée de ses limites. Une larme s'échappe mais disparaît la seconde d'après.
- Outch. Ça fait mal hein ? Tu en connais peut être la raison ?
- Oui.
- Vas y, dis moi alors. Tu ne voudrais pas inquiété son père tout à même.
- Si c'est le but et c'est pour ça que je vais te dire la raison. Il est comme ça car je lui est demandé de choisir entre moi ou toi.
- Et ? Tu crois que ça va m'inquiéter ? Il m'a déjà choisi dans le passé.
- Tu ne comprends pas. S'il c'est drogué c'est pour ne pas avoir à choisir. Il préfère mourir à ma place, ce qui veut dire que je ne mourrai pas de sa main. Il peut ne plus me parler certe et tu essayerais de l'influencer seulement il m'a fait un promesse. Il m'a fait la promesse de ne pas me tuer.Sa mâchoire se serre sous la colère. Il a compris, compris qu'il n'a pas toutes ses chances avec lui. Il sait que je ne suis pas pareil que Cléa et que je tenterai tout mon possible pour l'éloigner de lui, quitte à se qu'il tombe dans le coma invonlontairement.
- Je le connais, c'est moi qui l'ai élevé. Il a le même caractère que moi.
- Mais il n'a pas tes gènes. Et apparemment tu le connais pas aussi bien que tu le penses.Tout de même, j'admet que son air implacable est le même que Koll. Mais ça n'a rien à voir. Je laisse Koll à sa solitude et me rassois à côté de Will. Son visage à repris des couleurs habituels tout de même un peu pâle. Je me demande quand il se réveillera pour que je puisse de nouveau voit ses yeux etinceler quand il sourit.
Mes parents entre dans la chambre et font une drôle de tête en voyant Koll.- Bonjour, dit ma mère. Lysandre, je croyais qu'il n'avait pas de famille.
Je regarde Koll méchamment et prend un ton froid.
- Il n'en a pas.
Mon père comprend ce que je veux dire. Il demande à Koll de sortir et il s'exécute. Avant de fermer la porte, il me fait un sourire provocateur. Je me retourne vers Will et le contemple, comme hier. Ses pomettes, sa mâchoire, ses lèvres... Je sens toujours son baiser douloureux en moi... Il m'a tellement surpris à ce moment là. Je ne pensais pas que mes paroles auraient tant de répercution sur lui et qu'il ferait se qu'il n'avait pas osé avant. La porte s'ouvre de nouveau alors je tourne la tête de pyertde revoir Koll. A la place je vois une fille de douze ans, seule, qui a l'air d'être aussi mature qu'un adulte.
- Bonjour... Qui êtes vous ? Seul la famille peut entrer et je ne vous connais pas...
Non ce n'est pas possible... Non, je dois rêver.
- Et toi, qui est tu ?
- Clémence, sa soeur.Si, c'est possible... Mais je ne comprends pas, je me pose trop de questions d'un coup. Il y en surtout une qui me brûle les lèvres.
- Est ce qu'il sait qui tu es ?
Elle baisse la tête vers le visage de Will et sourit tristement.
- Non. Tu connais l'histoire ?
- Oui, mais pas ici.
- Viens.On sort de la chambre et même de l'hôpital pour s'assoir sur en banc toute les deux.
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Bad Boy Protecteur [En Réécriture]
Teen FictionCette fille, tout ça à cause de ma ressemblance avec cette fille ! Je n'aurai jamais du me rendre à cette fête et lui parler... Je ne peux plus faire machine arrière maintenant, j'en suis incapable. Autant aller jusqu'au bout pour découvrir la vérit...