Chapitre 17

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- Tu connais toute l'histoire ? me demande Clémence.
- Oui. Et j'ai un tas de questions à te poser.
- Vas y.
- Comment tu sais qui il est ?
- Il y a un un peu moins d'un an, mes parents se sont disputés et mon père à ressorti une "histoire" d'après ma mère. Il a dit que c'est de ça faute s'ils sont pauvres car elle n'aurai pas du mettre un gamin au monde sans le vouloir. Ils se sont séparer apres. J'ai demandé des explications et quand on m'a dit la vérité j'ai changé. Depuis que j'ai retrouvé sa trace il y a six mois, je garde un oeil sur lui, sans qu'il le sache.
- Donc tu sais pour le gang ?
- Oui et j'ai vu Koll dans le couloir. Lui il ne me connaît pas et heuresement.
- Tu connais tout les prénoms des fréquentations de Will ?
- Non pas tous, mais les plus importants comme Koll et Lysandre.
- Tu... Tu connais Cléa ?
- Cléa ? Non. Mais je vous ai entendu parler d'elle alors je sais ce qu'il c'edt passé. Désolé...
- Ce n'est pas grave. Tu sais quoi d'autre ?
- Le choix qu'il doit faire. Je ne le connais pas alors je ne sais pas qui il va choisir. Et c'est pour ça que je compte lui dire qui je suis. Ça pourra l'aider de savoir que quelqu'un de sa famille ne l'a pas abandonné... Ça pourrait l'aider à choisir le côté des gentils, te choisir. C'est tout ce que je sais.
- Je comprends que c'est dur pour lui. Et ça doit l'être pour toi aussi.
- Tellement... Je ne vis plus avec mes parents mais chez une amie. Ils s'en fiche totalement...

Je la regarde puis lui sourit faiblement. Je la prends dans mes bras pour m'assurer qu'elle ira bien. On retourne dans la chambre et mes parents me demandent des explications sachant que je viens de dire que Will n'a pas de famille. Je leur mens en disant qu'ils sont morts, qu'il ne lui reste qu'une soeur. Clémence n'a que douze ans mais elle est très intelligente, peut être même plus que tout ceux dans cette pièce, moi y compris. Le médecin passe pour noter les changements de son état. Il nous dit que ça s'améliore et qu'il devrait se réveiller dans deux jours. En attendant qu'il se réveille, on retourne à la maison pour la fin de la journée.
Le lendemain je vais retrouver Alice et Johanna au lycée. Elles me demandent des nouvelles de Will. Mark vient me voir et je m'apprête à partir, seulement Johanna me retient.

- Je te dois des excuses. Par rapport à hier, j'aurai pas du te demandais si ça allait. Ça se voyait bien que non.

Je le regarde désespérée par son comportement. Désolé pour hier, mais pas désolé de t'avoir fait souffrir en te quittant. Il ne mérite pas ces excuses.

- C'était une mauvaise idée, déclare Johanna en voyant la tête que je fais. Tu devrais partir.

Il écoute ce qu'elle dit. Elle me prend dans ses bras quelques secondes avant que l'on parte en cours.
Les deux jours passe à une lenteur terrible. Je me prépare comme tout les matins sauf que mon père me dépose à l'hôpital puis part au lycée. Will n'est toujours pas réveillé mais je vais passer tout la journée dans sa chambre en attendant son réveille. Clémence se joint à moi une heure plus tard mais personne ne parle.
Cela fait six heures que je suis dans sa chambre quand il ouvre enfin ses yeux. Ses iris grises m'avaient manquées... Je me redresse mais ne me lève pas, de peur qu'il m'en veuille toujours. Il me regarde et sourit faiblement. Après tout je m'en fiche s'il m'en veut... Je me lève puis le prend dans mes bras, soulagée de le voir vivant. Comme ces derniers jours que j'ai passé, des larmes coulent sur mes joues. Il fait lentement glisser sa main le long de mon dos pour me réconforter. Je me retire de ses bras puis m'assois sur le bord du lit, à ses côtés.

- Tu m'as fais peur Warrent.
- Plus que les deux cent trente kilomètres heures ?
- Beaucoup plus...
- Je suis désolé d'avoir fait ça Lysandre... Je parle pour la drogue et la dispute. Je ne devrais pas hésiter.

Je prends peur. Est ce qu'il a choisi ? Et qui ?

- Tu...

Je suis incapable de formuler une phrase.

- Je te choisi toi. Je suis désolé pour la drogue, la dispute mais pas quand je t'ai embrassé, ça je ne regrette pas.

Mon monde qui s'était effondré semble se rebâtir en un instant, seulement avec deux petites phrases. Je souris, je ne peux rien faire d'autre que de sourire. Il penche sa tête vers moi, de la même manière que pendant l'orage, sauf que cette fois si, il m'embrasse vraiment. Le premier était doux et déchirant, celui là est passionné et réconfortant. L'electrocardiogramme se met à biper de plus un plus vite, signe que son coeur s'emballe. Je me sépare de lui et on rigole. Le fameux rire qui a traversé la maison silencieuse la dernière fois.
Il remarque enfin Clémence perchée sur le rebord de la fenêtre. Son regard se retourne vers moi.

- C'est qui ? demanda t-il perturbé.
- Il faut qu'on parle sérieusement, je veux dire plus sérieux que notre relation. Mais pas ici, repose toi d'abord.
- Il y a un problème ?
- Oui et non. Clémence n'est pas un problème mais Koll va en être un. Tu t'en doute...
- C... Clémence ?

Je vois son visage se décomposer lentement. Je ne me doutais pas qu'il savait le prénom de sa soueur, je ne sais pas quoi faire...

- Oui, Clémence. Ta soeur...

Sa mâchoire se serre comme toujours, des yeux deviennent plus foncé ce qui est un très mauvais signe. Je prends sa tête entre mes mains et la tourne vers moi.

- Je t'assure qu'elle ne posera pas de problème.

Je ne voulais lui dire maintenant mais il est trop tard. Je lui raconte ce que Clémence m'a dit en fesant attention aux mots que je prononce. Devant sa soeur, il a repris son masque qu'il a au lycée donc j'ai l'impression de parler à un mur. Il dit qu'il comprend alors que je sais que tout n'est pas clair pour lui, il est fatigué. Je dois cependant lui parler de Koll, mais pas maintenant. Seulement je dois lui demander autre chose.

- Tu peux nous laisser s'il te plait ? dis-je a l'intention de Clémence.
- Bien sûr.

Elle quitte le pièce et ferme la porte derrière elle. Je regarde Will, qui sait déjà la question que je vais poser.

- Pourquoi tu as fais ça ?
- Pour te protéger.
- Tu ne peux pas me protéger comme ça. Et si tu meurs, qui te dit qu'il ne va pas me tuer de ses mains après ?
- C'est parce que je suis un vrai con.
- Ça c'est sur.

Il sourit puis il m'embrasse. Je ne sais pas si cela veut dire que l'on est ensemble mais une chose est sûre, je ne le laisserai pas recommencer.

Bad Boy Protecteur [En Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant