Grand café

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En rentrant je me change rapidement et reste dans ma chambre le temps d'être au dîné.

Vers dix neuf heures je descends et m'installe a table.

-C'est quand qu'on part en vacance papa ?

-Je ne m'en rappelle...

-Le onze août.

Mon père me regarde comme si il me promettait de me le faire regretté.

-On reste combien de temps ?

-Deux semaines donc...

-Le vingt cinq août.

-Tu te trouves drôle ?! Tu veux te faire remarquer en faisant ta petite fille maligne.

-Mais je ne voulais pas...

Ma mère me coupe.

-Va dans ta chambre !

Sans rechigner, je prends du pain et monte dans ma chambre. Ça ne sert à rien de m'emporter, je préfère allez dans ma chambre et de ne plus les voir qu'autre chose.

Je remonte dans mon espace personnel et m'installe sur ma chaise de bureau. Je sors mes feuilles.

Je relis les dernières phrases et me replonge dans mon histoire. Ça me permet de m'évader, d'oublier mes problèmes.

J'ai du lire pendant plus de deux heures avant de m'endormir sur mon bureau.

C'est mon téléphone qui me réveille. Je relève la tête en sursautant avec une feuille collée sur ma joue.

Je me lève et m'étire. J'ai mal partout. C'est pas vrai ! Pourquoi je me suis endormie sur mon bureau ?! Maintenant j'ai des courbatures !

Allez ! Je me prépare et prends un biscuit sur le chemin de la cuisine. Déjà que je me tape mes géniteurs aux repas du soir, je ne vais pas en plus les voir au petit-déjeuner.

Je sors de chez moi et reprends ma routine. Faire la même chose tous les jours, à la même heure, aux même endroits.

Je marche, les écouteurs dans mes oreilles. Je rentre dans le café de George pour commander un bon cappuccino.

-Salut Georges !

-Hé ma belle ! Tu vas bien?

Je m'approche du comptoir et le tchèque rapidemen.

-J'ai connu mieux.

Je m'assois sur un des grands tabourets en face du bar.

-T'as une petite mine.

-Je me suis endormie sur mon bureau. Résultat! J'ai mal partout, alors s'il te plait double dose sur la caféine.

-Ok ! Mais je suis sûr qu'il n'y a pas que de la fatigue.

Je le regarde de travers. Ce vieux bonhomme doit être voyant.

-Allez...tu sais que tu peux me le dire.

Je m'accoude au comptoir.

-Je me suis encore pris le chou avec mes parents alors que j'ai rien fait ! Je leur est juste rappelé la date des vacances.

-Tu pars en vacance ?

-Pas moi...eux.

-Ils partent sans toi ?

Je secoue la tête de haut en bas, un air fataliste au visage.

-Quels parents indignent ! Je n'en revient pas !!

-Je préfère qu'il parte et me fiche la paix plutôt que j'aille avec eux et être dans une ambiance pire que celle de la maison.

-Mais tu aurais pu faire les choses à ta façon !

-Alors j'ustiliserais mon argent et j'irais où bon me semble.

-Tu m'épates !

Je regarde ma montre et vois qu'il est l'heure d'y allez.

-Il faut que j'y aille Georgy. Je suis contente de t'en avoir parler.

-Moi aussi Romy. A la prochaine!

Je pose mon indexe et mon majeur sur mon front et lui fait signe en avant en rigolant, je sors du café le sourire aux lèvres. Georges est comme mon grand-père. Je l'adore. Il c'est toujours occupé de moi. Mais mon sourire s'en va rapidement en voyant les grilles du lycée.

Love teacherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant