Love teacher

Douceur

Lorsqu'il m'a embrassé c'était comme si un feux d'artifices avait explosé dans mon ventre.
J'en frissonnais encore. Il l'avait fais avec tellement de délicatesse.

-C'était la première fois qu'on t'embrasse ?

-Ça se sent t'en que ça ?

-Non...

Il pose ses doigts sur mes lèvres. Oui...mon premier baisé.

-Je ne pourrais jamais m'en passé.

Cette phrase me fis comme un électrochoc.

-Je...je suis fatiguée. Je voudrais bien aller dormir.

-Tu n'as plus faim ?

-Non merci.

Je me lève et prends mon assiette pour la mettre dans le lave vaisselle.

-Laisse je m'en occupe.

-Non ! Tu fais déjà beaucoup de chose pour moi. Je peux faire ça tout de même.

-Dis moi, pourquoi si c'est compliqué entre nous, tu me tutois depuis que je t'ai retrouvé dans la rue ?

-T'as raison. Je te laisse ranger.

Il faut que je réfléchisse à ce que je fais.

Je me retourne et m'installe sur le canapé.

-Qu'est-ce que tu fais ?

-Ça ne se voit pas ?

-Mais tu ne dors pas là.

-Où veux-tu que je dorme ?

-Tu vas prendre mon lit.

-Non hors de question !

-Je dors sur le canapé et toi sur le lit point.

-Non !

Je reste bien ancrée dans le fauteuil.

-Tu l'auras voulu.

Il s'approche et me porte comme tout à l'heure.

-Non !

-Et si !

-Tu es fière en plus !

-Tellement.

Il ouvre la porte de sa chambre et me pose sur son lit.

Je me redresse et l'observe. Elle était aussi sombre que l'appartement. Plusieurs meubles étaient présent et une porte menant à une autre pièce au fond.

-Bonne nuit Romine.

-Bonne nuit...Christophe.

J'étais tellement fatiguée que ma phrase était sortie difficilement.

Avant de partir il me toucha la joue du bout de ses doigts et posa un baisé sur mon front.

-À demain.

Je n'ai pas eu le temps de lui répondre que le sommeil m'emporte. Les émotions d'aujourd'hui étaient beaucoup trop fortes que la normal.

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Je me lève de bonne humeur. Je n'ai jamais aussi bien dormit de toute ma vie.

Quand je me relève, je suis prise d'une quinte de toux.

Je vais jusqu'à mon sac et regarde mon portable.

Neuf heure moins le quart. Quoi ?! Je suis en retard !

Je sors du lit précipitamment ce qui fait que je me prends les pieds dans le drap et est faillit me prendre une gamelle.

Oula. Ça tourne....j'ai faillit tomber mais des bras forts et protecteurs me retiennent.

-Doucement. Qu'est-ce qui te fait te précipiter comme ça ?

-Je suis en retard !

-J'ai prévenu que tu n'irais pas.

-Quoi ?

Il pose sa main sur mon front et une mine sévère s'affiche sur son visage.

-Tu es chaude. Trop chaude.

-C'est gênant Christophe.

-Non ! Tu as beaucoup de fièvre !

-Non je me sens très bien.

Je m'échappe de ses bras et essaye de bouger mais vacille.

-Tu vois tu es malade. On ne joue pas avec ça Romy. Tu restes au lit.

Oh non ! Pas ça.

J'essaye de me dégager de ses bras une nouvelle fois. Je bouge dans tous les sens pour pouvoir rejoindre les toilettes.

J'arrive à me glisser comme une anguille hors de ses bras et cours jusqu'aux toilettes et passe la tête au dessus de la lunette.

Une fois la voix libre, je rend toutes les pâtes de la veille.