Reniée

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En rentrant chez moi j'étais fatigué. J'avais évité son regard pendant tout le cours. Je savais que si je le regardais dans les yeux, ma résolution serais fichu.

Je vais dans la cuisine me prendre un yaourt et le mange dans le salon.

-Depuis quand tu es devenu une traînée ?

-Quoi ?

Je me retourne vers mon père et le regarde sans comprendre.

-Je ne suis pas une traînée ! Qu'est-ce qui te prend ?

-Non toi qu'est ce qui te prend ?! Tu n'as pas honte de couché avec ton prof d'histoire ?!

-Je n'ai jamais fais ça !

-Arrête de mentir ! Tu es devenu une pute ma fille !

-Je te dis que je n'ai couché avec personne ! Et depuis quand je suis ta fille hein ?! Vous ne vous occupé pas de moi !

-Je t'interdis de me parler sur ce ton !!

Paf. Une gifle. Tiens ça faisait longtemps.

-Tu n'es qu'une bonne à rien ! Tu n'es pas digne d'être dans cette famille !

Ça fait mal. J'ai l'impression que mon cœur s'est comprimé avant de se brisé.

-Comment tu peux dire ça ?! Tu n'es qu'un monstre ! Je ne vous ai jamais rien fait! Jamais je ne vous ai mentit. Vous m'avez regné uniquement parce que vous êtes jaloux ! C'est vrai après tout ! Pourquoi est-ce que vous m'en voudriez à ce point sinon ?!

Et une deuxième. Je pose ma main sur ma joue pour atténuer la douleur.

-Tu ne sais même pas réglé tes problèmes par la parole tu utilises la violence !

-Va-t-en ! Sors de chez moi je ne veux plus jamais te voir !

J'ouvre la bouche étonnée de ce qu'il vient de me dire.

-Je suis plus qu'heureuse de ne plus jamais vous revoir !

J'ouvre la porte et la claque fort.

Manque de bol, il pleut.

Je marche ne sachant pas où allait. Je n'ai personne d'autre à par mes parents et ma sœur.

Je continue de marcher, sous la plus et dans le froid.

Je suis sorti de chez moi précipitamment et je n'ai qu'un tee-shirt qui est complètement mouillé.

J'ai tellement froid que je grelotte.

Mes jambes ne tiennent plus. Il faut que je m'assois.

Je m'accroupie contre le mur d'une maison et pose ma tête sur mes genoux. Et la je lâche tout. Mes larmes devallent mes joues sans retenue. J'evacu toute ma tristesse.

Je ne fais plus attention au temps. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis assise sur le sol tel une malheureuse. Je ne paye pas de mine. Les cheveux applatit sur mon visage, mes vêtements trampés. Je suis mouillée jusqu'aux os.

-Romine ?

Je relève la tête et essaye tant bien que de mal à voir la personne qui m'a appelé. Sa voix m'est familière.

-Monsieur D...Driaque ?

Il cour jusqu'à moi et s'accroupie.

-Qu'est-ce que tu fais ici? Mouillée en plus ! Viens je te ramène chez toi !

-Non !

Il me regarde étonné.

-C'est à cause d'eux si je suis là. Il m'ont chassé de chez moi.

Je l'entends grommeler quelque chose sans pour autant comprendre ce qu'il dit.

Love teacherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant