Travailleuse

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Elle est partit en coup de vent. Je ne comprends pas. J'ai dit ou fais quelque chose de mal ? C'est bien la première fois que quelque chose m'échappe et je n'aime pas ça du tout.

Tout à l'heure j'ai bien cru que la situation allez déraper. Quand j'ai vu ses belles lèvres roses juste sous mon nez. Elles m'appellaient. Je ne pouvais pas faire ça. Elle est mon élève...mais..à chaque fois que je la vois j'oublie ce détail.

Pour évité un accident j'ai dévié ma trajectoire sur sa joue.

Sa peau était si douce. Je voulais la prendre dans mes bras mais je me suis retenu. Il le fallait.

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Le matin était compliqué. Je n'ai pas dormi de la nuit. Je n'ai fais que penser à ma petite Romine et quand j'arrive à fermer l'œil, je rêvais d'elle mais pas de façon très gentleman. J'ai vraiment honte des rêves que j'ai pu faire.

Je me lève et me sert un bon café.
Je me prépare et pars directement au lycée.

Cette après midi, j'ai la classe de Romy. Sans le vouloir, je me voulais déjà y être. J'espère que sa joue va mieux.

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Je regarde la classe de Romy passer la porte.

Et c'est à la fin que je la vis. La dernière, après tout le monde, la tête baissée.

Automatiquement, mon regard se porte sur sa joue. Elle avait enlevé le pansement. Sa pomette était un peu rouge avec autour une couleur violacé.

-Bien ! Installez vous. Vous pouvez vous asseoir. Aujourd'hui on va travaillé sur le partage colonial d'Afrique à la fin du dix neuvième siècle.

Je regardais mes élèves qui semblaient plus ou moins intéressés de ce que je venais de leur annoncé.

Mon regard resta plus longtemps sur la place de Romy. Elle avait tout organisé sur sa table. Ses feuilles, stylos, règle, tout était prêt sur son bureau. Elle me regarde en attendant patiemment que je continu.

Elle n'a pas dû avoir de cours sur ce sujet car elle semblait intéressée et réactive.

-Romine. Je voudrais te voir à la fin de l'heure.

Tout le monde se retourne vers elle et la dévisage.

Elle regarde autour d'elle gênée.

-Tr..très bien.

-Continuons !

Je fis mon cour dans le calme en jetant quelques coups d'œil sur ma Romy. Elle écrivait sans s'arrêter. Elle faisait attention à tout ce que je disais.

A la fin du cour, je regarde Romine ranger ses affaires et venir timidement vers moi.

-Ne recommence pas. Pourquoi avoir peur comme ça ?

-Vous êtes mon prof, et être convoqué à votre bureau n'est pas la chose que je préfère.

Je rigole face à ses bêtises.

-De un, tu n'es pas convoquée Romine. Je t'ai juste demandé de passer à mon bureau. De deux, il faut que tu arrêtes d'avoir peur de venir me voir. Je voulais que tu me rappelles ce que j'ai dit en cour.

-Quoi ?

Elle fronça les sourcils en papillonant des yeux.

-Je veux que tu refasses le cour.

-Euh...ok.

Elle se racle la gorge et pris ma voix.

Love teacherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant