CHAPITRE 38

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PDV MATTEO :

Nina était partit depuis plusieurs minutes , et je n'avais toujours pas bougé. Les paroles de Luna m'ont bloquer , elle m'aime . Comment continuer de lui faire la tête après ça ? Dès que mon regard croisera le sien , il me sera impossible de résister en sachant la nature de ses sentiments . J'aurais préféré le savoir autrement , mais au fond , qu'es qu'on s'en fout . Nous partageons les mêmes sentiments , alors qu'es que je fais encore là ?

Heureux comme je ne l'ai jamais été , je cris à Gaston qui était retourné sur le canapé en riant , que je fonçais retrouver mon amour .
Je vérifie une dernière fois mes cheveux et part mettre une belle chemise à la place du pauvre polo que je porte en ce moment . Je me parfume rapidement et sort de la maison en réfléchissant à quel endroit elle pourrait être . Le parc , évidemment.

En arrivant sur le trottoir en face du parc concerné, je perçois Luna , ma Luna traverser la route en courant , sans faire attention . Le bruit d'un klaxon rechurgit à ma droite , attirant mon regard . Une voiture arrivait sur elle , et elle roulait beaucoup trop vite pour s'arrêter .
Mon sang ne fit qu'un tour et j'eu l'impression que mon coeur cessa de battre .
Sans me poser de questions , j'accouru jusqu'à Luna et la poussa rudement sur le côté avec moi . Je venais de nous esquiver le pire , on était tout deux au sol , mon corps sur le sien , j'étais essoufflé.
Ses iris rayonnant fixait les miens , elle ne respirait plus et ne faisait aucun geste avant de réaliser ce qu'il s'était passé. On souffla de soulagement en même temps et je nous releva . Quand nous fumes debout , elle me sauta dans les bras et me serra fort . Je lui frotte le dos doucement , afin de la rassurer .

- Matteo..merci , vraiment merci , merci infiniment. Sans toi je ne sais pas ce que je serais devenu ,c..c'est la deuxième fois que tu me sauve la vie ...

- Chuuut, c'est fini maintenant . Et puis , je crois que c'est mon rôle de ton protéger . Plus jamais je ne te laisserais seule , j'ai eu tellement peur de te perdre, ma princesse...

Elle s'écarta légèrement , juste histoire de me regarder . Son sourire est grand , elle a du comprendre que je ne lui en voulais plus suite au surnom . Ses yeux étaient rouge et mouillés , elle avait pleurer.

- Ça fait longtemps que tu ne m'avais plus appeller ainsi ...

- J'dois avouer que ça m'a manqué...tu m'a manquée...

Et alors que nos lèvres commençaient à se rapprocher , une veille dame nous interrompit. Inquiète de notre état , elle nous demanda comment nous allions . Au fur et à mesure, des autres adultes venait à notre encontre . Poliment, je les dégagea tous autant qu'ils étaient .
Lorsque que l'on est débarrassé de tout ce monde, Luna se met sur la pointe des pieds , mais je posa mon doigt sur ses lèvres. Elle recula, vexée.

- Je ne t'ai pas repoussé ma princesse, je veux juste qu'on aille dans un meilleur endroit pour nous retrouver, si tu vois ce que je veux dire .

Ses yeux se mirent à briller de milles feux et son sourire déjà très présent , s'élargit plus .

- Suis moi , mon melon .

* * *

Mains entrelacé, nous marchions sur la magnifique plage de Buenos Aires. À chaques pas effectués, nous nous éloignons de la masse abondante de personnes , hommes et femmes , adulte et enfants se baignant ou bronzant tranquillement . Nous tenions chacun nos chaussures dans notre main de libre, nous étions donc pied nu et le sable nous brûlait légèrement. On était très silencieux, nous profitons du moment parfait qui nous est offert.

Eres Mía [LUTTEO]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant