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As salam aleikoum,

J'espère que vous avez passé une bonne fête de l'eid. J'vous cache pas que j'ai galéré à écrire cette partie et que j'en suis pas vraiment satisfaite mais bref.
Bonne lecture ❤️

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Nous sommes vendredi. Et qui dit vendredi, dit jumu'aa. J'ai donc décidée d'aller à la mosquée, espérant me changer les idées en même temps.

J'écoutais attentivement les paroles de l'imam. Le prêche d'aujourd'hui concernait le mauvais œil et l'attitude à avoir afin d'éviter celui-ci. Qu'Allah nous en préserve.

Une sœur se relève de sa salât et se tourne. Cette même sœur, c'est Samia. Elle me regarde et détourne sa tête, ignorant ma présence.

Comme un déclic, j'ai fait le lien entre les paroles de l'imam, leur couple et la situation du mien. Et si.. ? Non, quand même pas. Je ne peux pas leur rejeter la faute.. même si je ne doute pas une seconde qu'Hichem en serait capable.

Nous prions puis nous nous prenons toutes dans les bras. Personne n'est au courant de ma grossesse. Disons que mon ventre ne se voit pas encore de fou et que mon jilbeb est suffisamment large pour qu'on ne le remarque pas. Je le cacherai aux yeux de tous jusqu'à ce que mon ventre me le permette. L'imam nous a bien fait comprendre les dangers du mauvais œil pour que je prenne le risque maintenant d'exposer ma grossesse.



J'étais sur le point de faire la bise à Samia, malgré tout, lorsqu'elle m'a arrêté dans ma lancée.



Samia: ça va ? Ta vie se passe bien ?


Moi: pardon ?


Samia: oh pitié arrête de faire l'innocente ! Tu ne te sens pas hypocrite de venir me saluer en souriant alors que je récolte tout ce que tu as détruit dans le passé ?


Moi: je ne vois pas où tu veux en venir là


Samia: tu ne vois pas ? Vraiment ?!




Le ton commençait à monter, de son côté seulement. Je ne suis pas du genre à m'afficher en public, surtout ici. Je ne sais pas ce qu'il lui prend mais apparemment la prière n'apaise pas tout le monde.




Samia: tu te pavanes tranquillement avec ton connard de mari pendant que moi je dois subir les coups du mien, ça te fait sentir bien hein ?!




Entendre quelqu'un parler de Said de cette façon a immédiatement fait monter ma tension. Espèce de.. -soupire- astaghfirullah. Je l'aurai bien giflée celle-là. Mais j'ai préféré me taire.

Une sœur qui a entendu tout le bruit que Samia faisait, est intervenue.




: -à Samia- hcheum ma sœur ! Ne laisse pas ta colère t'emporter et surtout dans la maison d'Allah. Réglez vos problèmes en dehors de la mosquée.




Le rouge m'ai monté directement aux joues. Même si je n'étais pas responsable de ce bazar, j'avais honte de me retrouver dans une telle situation. Au final ils se sont bien trouvé ceux-là, aussi tarés l'un que l'autre.

{2} Said&Samia : notre combat. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant