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As salam aleikoum,

Cette partie est basée sur des faits réalistes, comme d'habitude. Vous pouvez prendre peur (MDRR) mais sachez que ce sont des évènements qui peuvent arriver dans la "vraie vie". J'ai lu des livres et je me suis beaucoup renseignée là dessus avant d'écrire cette partie. Donc ne venez pas me dire que c'est "trop fou", "surréaliste", "du n'importe quoi" pleaaase.

Bonne lecture 💋

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Je priais Asr quand j'ai entendu Djibril m'appeler. Que Dieu me pardonne mais j'ai rapidement fini ma prière avant de le rejoindre. À l'intonation de sa voix ça avait l'air grave.

Je me rend jusque dans le salon en courant et je vois Said allongé sur le canapé, l'air inconscient.




Djibril: il a fait un malaise


Moi: un malaise ?! Mais comment ça se fait ?? Il allait très bien quand on est rentré !


Djibril: ouai.. -se grattant le crâne, gêné- j'sais.. quand l'adhan a commencé il s'est tenu la tête, il m'a dit qu'il avait mal. J'pensais au début qu'il blaguait alors j'lui ai dit de se lever pour qu'on aille prier mais il m'a dit qu'il pouvait pas. Après il a fait son malaise sur le sol. J'l'ai mis sur le canapé et depuis on dirait qu'il dort


Moi: l'adhan ? Tu crois qu'il est... ?


Djibril: ouai.. j'ai l'impression que ouai..


Moi: Allahu akbar... qu'est-ce que l'on fait ??




Tout à coup Said s'est assis. Je ne pensais même pas qu'il s'était réveillé puisqu'il n'a fait encore bruit. Il m'a fixé, les sourcils froncés. Ses yeux avaient pris une couleur très bizarre... Bien qu'il ai les yeux marron pratiquement noirs, cette fois-ci je les trouvais changés... Il avait sa tête énervé, plus énervé que jamais d'ailleurs.

Un long frisson m'a traversé le corps, son regard me faisait flipper. J'avais comme l'impression qu'il voulait me tuer.




Moi: -doucement- Said..?


Said: -voix étrange- ME PARLE PAS ! CASSE TOI FAIRE LA MOURANTE AILLEURS SAL*PE ! 




Choquée. Plus que choquée même. De toute ma vie je n'ai jamais entendu une voix pareille. Elle sortait de... de je ne sais où. Mais elle était tout sauf rassurante et apaisante.
Il me faisait définitivement peur.




Djibril: Samia retourne dans la chambre


Moi: qu..quoi ? Non ! Je peux pas te laisser seul ici av..


Djibril: Samia ! T'es enceinte, tu dégages d'ici, dépêche




À court d'argument, j'exécute. Il n'a pas tort, je suis enceinte. Et vu l'état dans lequel Said est plongé je ne veux prendre aucun risque.

Mon Dieu... mon mari est.. il est.. je n'arrive même pas à réaliser ! Cela veut dire que tout ce temps il n'était pas lui même...?





{2} Said&Samia : notre combat. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant