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Je vais pour refermer la porte mais il est plus rapide que moi et coince son pied.

<<Casse toi Zayn. On a dit qu'on se parlait plus.>> je souffle donnant des coups dans son pieds avec mes soquettes.

<<Sa fait longtemps que t'ai pas venue en cours, 4 jours pensais-je.
Je voulais savoir si t'allais bien mais vue l'État de tes yeux j'ai ma réponse.>> il me regarde droit dans les yeux cherchant des réponses à ses questions.

Je ne comprends vraiment pas ce qu'il fait là on a été claire pourtant, plus personne ne se parle et ne reste à côté de l'autre même en cours lorsque que l'on est à côté on séparait nos tables. J'hésite entre le remercier de s'inquiéter de mon etat et entre lui mettre une bonne claque pour oser venir me voir après les mots blessants porter à mon égard.

Mais tout cela part d'une bonne action, alors comme la fille bien éduquée que je suis je vais lui laisser une chance.

<<Ce n'est pas à cause moi, j'espère ?>> il me demande vraiment sérieux, sa question n'était pas une blague mais pourtant je rigole.

<<Tout ne tourne pas autour de toi, Zayn.>>je secoue la tête en lui ouvrant la porte.

<<On est en dépression ?>> il entre en faisant un signe de menton vers le salon ou l'on peut très clairement voir que depuis tout à l'heure je me goinfre comme un porc.

<<On peut dire sa>> j'hausse les épaules, en sautant à ma place.

<<Prison Break ? J'adore cette série mais par pitié dit moi que tu n'es pas amoureuse de Scofield ?>> il me supplie du regard en s'asseyant près de moi.

<<Il est magnifique intelligent et à le sens de la famille. Comment ne pas l'aimer ?>> je prends mon paquet de chips que je continue de manger.

<<Il est gay.>> je rigole en m'allongeant.

C'est le seul argument qu'il a ? Bon j'avoue son argument et en béton mais ne peut-il pas me laisser vivre mon histoire avec lui de loin, un amour à sens unique ou dans chaque fanfiction l'héroïne finie par le rencontrer.

<<Alors tu devrais l'aimer aussi >> je me relève lui souriant, en me mettant en tailleur face à lui.

<<Tu me cherches ?>> il demande de rapprochant un peu plus de mon visage.

<<J'en sais rien....peut-etre ?>> je continue de rapprocher mon visage.

Nos visages sont très près et aucun de nous ne rompt le contact visuel. Je ne sais pas ce qu'il est entrain de se passer mais je sais ce que je veux, sentir les lèvres de Zayn, sur les miennes.

<<Uhm, Uhm>>

Je me recule d'un coup et me tourne vers Siwan qui doit faire un mauvais rêve. Je m'allonge à ses côtés oubliant la présence de Zayn un moment est ce que l'on aller faire pour rendormir Siwan.

<<C'est ton petit frère ?>> me demande Zayn en s'approchant de nous.

Il a enlevé ses chaussures et se trouve en tailleur à mes côtés.

<<Je-enfin->> je cherche les mots ne pouvant pas dire que c'est mon petit frère, la justice à voulu qu'il le soit jusqu'à mes 18 ans.

Mais maintenant j'ai 18 ans et je ne veux plus que l'on pense que Siwan et mon petit  frère, que je suis trop jeune pour m'occuper de lui. Que le monde me regarde avec pitié car pour eux c'était une erreur de l'avoir aussi jeune. Que je ne peux - pour tout être humain qui a des convictions arriéré- être là mère de Siwan, je veux qu'on arrête de penser cela.

Je pleure en me souvenant de tout ce que j'ai enduré après la naissance de Siwan, comment je me suis battue pour avoir la garde de Siwan que le juge a finalement accorder à ma mère. De la grossesse z risque que j'ai enduré car Michael est riche et qu'il avait une dizaine d'avocats qui me tournait autour jour et nuit attendant le moindre faux pas de ma part pour m'incendier.

<<Viens là.>> Zayn m'ouvre ses bras et je m'y cache à l'intérieur inhalant son parfum.

Je met ma tête dans le creux de son coup et pleure silencieusement. Une fois calmé, je relève et sèche mes larmes.

<<T'est tout mouillé à cause de moi. Je rigole en séchant mes larmes. C'est compliqué.>> je regarde Siwan pour lui faire comprendre de quoi je parle.

<<Tu peux me faire confiance, tu le sais. Moi je l'ai fait.>>

Il prends mes mains et les serre fort pour me donner du courage.

<<C'est mon fils.>> je lâche cela comme une bonne tel Hiroshima ou Nagasaki.

Je ne lâche pas Zayn du regard analysant toute ses émotions. Il passe de l'incompréhension à la surprise,la colère et la tristesse ont aussi été lisible sur son visage, mais il ne lâche pas mes mains et me tire même vers lui pour me prendre dans ses bras.

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