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215. Nathan Drake (2)

Thème : Amitié

Voilà ! Je dois avouer que j'adore vraiment écrire sur Nate, et en plus utiliser le personnage déchirant de Lara Croft. Vous allez voir l'ensemble dans la suite 😉
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Je remuais la feuille dans mes mains, en pleine réflexion. Je la reposais à l'écart des autres, me piégant au milieu de feuille. Je bougeais une nouvelle feuille qui en cachait une autre. Plusieurs signes de croix, une carte de la Sibérie ayant des ronds rouges, des photos de paysages ou des peintures. Tout ce tas de feuille ressemblaient à des chiffons au sol.

La seule chose dont je prenais soin dans le manoir été les affaires de mon père. Ses magnétophones me hantaient. Je ne trouvais plus le sommeil depuis des mois.

Je détournais le regard quelque instant sur l'horloge, marquant que deux heures du matin était passé. Je soufflais, rebaissant le regard sur les feuilles. Je déplaçais mon doigt sur la carte.

Le plateau, la montagne, l'hypothèse que la cité soit derrière cette dernière.

- Papa, il faut que tu me guides, disais-je en soufflant.

Je décidais de laisser les feuilles comme elles étaient placées. Je me levais, me retournant pour partir vers la fenêtre. Le jardin du manoir s'étendait jusqu'à se perdre dans la pénombre. Le ciel était couvert, la lune se cachait mystérieusement.

Les arbres et fleurs paraissait épris d'une malédiction. Tout était noir, maudit, peut-être abimés. Mais rien n'était mort.

Soudainement, je me retournais. Un bruit venait du couloir m'intriguait. Je prenais rapidement la première chose qui me venait. Je me dirigeais vers le derrière de la porte. Je soufflais silencieusement. La porte s'ouvrait lentement, ne m'écrasant pas. Je soupirais quand l'olbre de la personne passait devant moi.

Je resserrais mes mains sur l'objet avant de passer la porte et de lever l'objet au dessus de ma tête. J'allais frapper quand la personne se tournait vers moi.

- Oh bon sang, soufflais-je en baissant les bras. Nate, qu'est-ce que tu fais là ?

- Et toi ? Dans le noir ? À deux heure du matin ? Un... piolet à la main ?! Me demandait-il.

Je regardais mes mains, découvrant un effet mon piolet. Je le lâchais, le posant sur le bureau. Je me tournais vers Nate qui regardait les feuilles éparpillées.

- Tu es sûr une nouvelle piste ?

- J'ai déjà commencé avec Noah. Mais j'ai encore besoin d'un peu plus de temps, disais-je.

Nate scruttait chaque feuilles, une par une. Je finissais par me racler la gorge, attirant l'attention de Nate qui ne me regardait toujours pas.

- La Source Divine ? Me demandait-il.

- Si tu savais ! Mon père avait raison ! Elle existe bien ! La Sibérie cache bien quelque chose. Derrière la montagne, où même à l'intérieur. C'est vrai ! Les Trinitaires sont déjà sur le coup. Mais ils ne connaissent pas l'endroit exacte. Alors que je connais l'entrée. Il me manque juste le trajet, mais je prend l'avion demain. C'est incroya...

- Lara, me disait Nate.

Je me tournais vers lui en souriant. Mais son regard se faisait plus froid, plus dur à voir. Il avait pitié, pitié pour moi. Et sans doute inquiet.

Je fronçais les sourcils.

- Tu n'as pas besoin de faire tout ca, me disait-il.

- Si bien sûr ! Son nom doit être inscrit dans les mémoires. C'est lui qui a commencé les recherches, disais-je alors que Nate se rapprochait de moi.

Je soupirais alors que je m'attendais à un discours à la Drake.

- Lara, tu... Tu n'as pas besoin de faire ça. Tu recherches pas seulement la Source pour toi et sa mémoire. Tu espéres d'une certaines façon le ramener, disait-il précipitamment.

- Mais je peux, la Source ne fonctionne pas comme la chambre d'ambre. On peut ! Nate imagine. Je-

- Lara ! Il est mort ! Me criait-il.

Je le regardais cette fois dans les yeux. Je voyais qu'il tentait de m'aider. Je voyais qu'il essayait. Je voyais qu'il me tenait. J'ouvrais la bouche, tentant de sortir un son. Mais ma voix restait en moi. Je soupirais, me retournant en enlevant les mains de Nate sur mes joues.

Je me tournais vers le bureau, là où une photo de lui était posé. Je le regardais avant d'avoir soudainement une haine. Je prenais le cadre et l'envoyer à l'autre bout de la pièce. Je prenais ma lampe, l'envoyant aussi rejoindre le cadre brisé.

Je tentais de respirer mais je suffoquais. Je prenais une photo de nous deux, quand j'étais enfant, et l'envoyais à travers la fenêtre.

C'est à cette instant que Nate bloquait tout mes mouvements, me bloquant dans ma colère avant tout. Je me débattais, laissant mes larmes couler. Puis je me laissais aller dans ses bras.

Il me retournait, m'offrant ses bras pour pleurer. Je soupirais, relevant son odeur qui me calmer instinctivement. Quelques visions de mon père refaisaient surface mais mes larmes m'avaient épuisées pour que je puisse repleurer. Je respirais fort, tentant de me calmer malgré tout. Je soupirais, toujours dans son cou.

- Ça fait tellement mal, disais-je la voix cassée.

Nate continuait à me serrer plus fort. Je me laissais bercer comme une enfant. Je me reposais dans ses bras.

- Tu veux toujours aller chercher cette Source ? Me demandait-il.

- Pour la mémoire seulement, répondais-je en murmurant.

- Alors tu vas d'abord faire une nuit complète.

- Je fais des cauchemars, disais-je désolée en me décalant de lui.

- Je serais là pour te protéger, me disait-il en me montrant ses armes toujours sur lui.

Je rigolais, remarquant que c'était notre marque de fabrique à tout les deux. Je le remerciais, alors qu'il me poussait en dehors de la pièce, allant dans ma chambre.