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203. Quatre / Tobias Eaton

Thème : Amour
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Je soupirais, rangeant un peu plus de matiériel. Le groupe dans lequel j'étais affectée était bordélique. Ce n'était jamais facile quand il fallait ranger le matériel. Et à nouveau manque de chance, aujourd'hui, c'était mon tour.

Je soupirais me débarassant d'un sac de boxe. Étant plus petite, je sautillais, essayant de le faire descendre. Deux mains se joignaient à moi, libérant le sac de boxe sans difficulté.

Je soupirais, me tournant vers cette personne.

- Je suis sencé le faire, disais-je en posant mes mains sur mes hanches.

- Mais tu es plus petite, disait Quatre en se moquant.

Je levais les yeux aux ciel alors qu'il posait le sac à terre. Il entourait mes hanches de ses bras et me rapprochait de lui.

- Tu vas toujours à la fête ce soir ?  Me demandait-il doucement.

- Tu veux dire au bal ? Disais-je sarcastiquement.

C'était le nom que tout le monde lui donnait. Le Bal. Autrement dit, le seul moment où les filles étaient habillé d'une robe pour leur féminité. Le lendemain, elles devaient revêtir leurs habils d'Audacieux.

Les hommes avaient le libre choix entre rester dans leurs habils d'Audacieux ou venir en smoking.

Quatre serrait ma taille me rapprochant de lui.

- C'est une fête.

Je souriais devant sa ténacité.

- Je ne sais pas, j'ai encore à ranger la salle. Et puis, une robe ce n'est pas mon truc, avouais-je en me décalant un peu de lui.

Je continuais à ranger, prenant le sac de boxe et l'amenant dans sa base de rangement, au côté des autres sacs.

- Tu vas quand même venir, Tris et Christina veulent vraiment te voir. Elles m'ont suppliées de te faire dire "oui".

- Surtout Christina j'imagine, disais-je en souriant, pensant à tout les moyens dont elle peut avoir recourt.

-  Surtout Christina, disait-il en soupirant, sans doute par désolation.

Je finissais par ranger les dernières armes que j'avais réunis.

- Je vais y réfléchir, disais-je en soupirant. Mais je ne dis pas oui.

Des lèvres se posaient sur ma joue alors que des bras entouraient mon cou, sans être brusque. Un baiser se posait sur mes cheveux. Je ne pouvais m'empêcher de sourire.

- Va voir mon lit quand tu auras fini, il y aura une surprise pour toi, disait-il en se séparant de moi, se dirigeant vers la sortie de la pièce.

- Le genre de surprise qu'offre ton corps ? Rigolais-je.

- Cette surprise t'attendra dans la salle de bain en train de se changer, disait-il en me lançant un clin d'œil.

Je rigolais, le voyant refermer la porte. Je soufflais. Je m'amusais à ranger les dernières lances, me concentrant sur ses dernières paroles.

Il allait se changer ? Il était déjà dans ses affaires d'Audacieux. Il voulait dire smoking. Je rangeais la dernières lances, regardant la pièce. Tout était rangé.

Je soupirais, sortant subitement de la salle. Je me depéchais de rejoindre la chambre de Quatre, qui devenait la nôtre au fur et à mesure du temps.

Je tournais à un croisement puis directement à ma gauche. Je trouvais facilement le lit de Quatre, puisqu'un gros nœud bleu tronait sur une boîte en carton. Je souriais, sachant que cet homme connaissait tout de moi.

Je détachais le nœud ouvrant la boite. Du papier rose me bouchait la vue sur ce qu'il contenait, je veillais à le retirer. Je prenais le contenu, l'enlevant de la boîte, et le dépliant devant moi.

Mes yeux se mettaient à briller, devant moi une robe bleu. Elle avait de la dentelle sur les épaules, des straces sur le torse puis diminuait à partir de la taille, tout en bleu roi. Le bas de la robe contenait plusieurs teintes de bleu marine, roi, caraïbes et clair. Je souriais, posant la robe sur le lit. Je rangeais le carton et le nœud plus loin.

Je commençais à me déshabiller.

~

Je lissais ma robe sur moi, me tournant devant le miroir. J'avais retiré ma queue haute pour laisser mes cheveux long lâché.

Je soupirais, alors que j'avais mis que du mascara, ayant déjà de beaux yeux bruns d'après Quatre.

Un clinquement de poignée me ramené à la réalité. Je me retournais, voyant Quatre, la chemise à demi-ouverte. Le pantalon noir le moulait affreusement bien. Je me mordais la lèvre alors que ses yeux ne faisaient que monter et descendre.

Je m'approchais de lui. Lui s'approchait de moi. Je souriais alors qu'il prenait ma main. Son bras entourait ma taille. Il m'entrainait dans une danse calme. Je lui suivais, le regardant dans les yeux. Ses yeux brillaient, comme le premier soir où nous nous étions embrassés.

Je penchais légèrement la tête, me mordant la lèvre par manie.

- Tu es.. Magnifique.

- Tu es pas mal non plus, disais-je en entourant mon second bras autour de son cou. Mais il va falloir fermer cette chemise où elles vont toutes baver sur toi.

- Et alors ? Souriait-il narcissiquement.

- Il n'y a que moi qui peut baver sur toi, que moi, disais-je en rapprochant mes lèvres des siennes.

Je sentais Quatre frissoner. Je souriais, assez fière de moi.

- Il ne faut pas être en retard, disait-il en me tirant à sa suite.

- Où on peut arriver en retard, disais-je en haussant les épaules.

- Je préfère mon plan. On va à cette fête, on voit un peu de gens, et on retourne dans ma chambre où je m'occuperais de t'arracher cette robe.

Des frissons me parcouraient de partout. C'est dingue ce que cet homme pouvait me faire rien qu'avec des paroles. Je souriais, sans doute plein d'étoiles dans les yeux.

- Et ce petit tour de personne devra durer combien de temps ? Demandais-je.

- Une heure, disait-il en me forçant à tournait vers le couloir de la salle.

- Trente minutes, surrenchérissais-je.

Quatre se tournait vers moi, me souriant. Je fondais mes lèvres sur les siennes. Le mouvement se faisait presque automatiquement mais toujours avec cette passion qui nous dévorait. Sa langue voulait traverser, mais je lui mordais la lèvre avant de reculer, m'en allant vers la salle de réception.

- Trente minutes Quatre. Montre en main, disais-je avant de me dirigeait vers Tris et Chris.

Je me retournais pendant qu'elle me complimentait sur ma robe.

Je voyais Quatre, toujours dans l'ombre, ayant du mal à calmer ses pulsions sans doute. Je souriais, alors qu'il se tournais vers la salle, m'envoyant un regard noir.

Je souriais toujours alors que les filles attiraient mon attention. Ma réaction était équivaut à la sienne. J'étais à présent, moi aussi, brulante de désir.

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Petit imagine sous la chaleur. J'espère qu'il vous plaira ^^