210. Carlos Garcia

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Thème: Amour

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Je refermais le pot. Léchant tout de même ma cuillère, cherchant la dernière bouchée de la confiture de fraise.

Je relevais la tête, quand je vis le troupeau débarquer dans leur appart. Ils me saluèrent tous de la main, tandis que Carlos venait m'embrasser la joue. Je lui souriais.

- Tu fais quoi déjà ? Dans notre appart ? Souriait-il.

- Katie m'a laissée entrer. Elle m'a dit de faire comme chez moi alors..

Je jetais un regard vers le pot de confiture, ainsi que les trois tartines grillées que je venais de préparer. Je me mordais la lèvre, me disant que je ne devrais pas abuser ainsi.

Carlos rigolait alors qu'il rejoignait ses meilleurs amis devant la télé. Je prenais une tartine à la main, me déplaçant à mon tour vers le canapé. Les infos se déroulaient. Au fil des actualités,  une retenait notre attention.

" Et pour bien plus de chaleur. Un groupe fait aujourd'hui parler de lui, plus que d'autres. Les Big Time Rush seront avec nous demain midi pour nous chanter leur tout dernier single 'Invisible'. Et bien sûr, pour vous donner un avant goût, voici quelques images de leur dernière tournée. "

Je souriais, regardant les garçons alors que ces derniers se sautaient dessus, cherchant un moyen de célébrer cela. Je me levais, décidant de sortir de l'appartement. Je pouvais par moment me sentir de trop. Je m'écartais alors de moi-même, ne voulant pas recevoir de remarque désobligeante.

Je soupirais me dirigeant vers l'ascenseur. Mais une voix m'appelait. Je me retournais alors aussitôt.

- Tu n'es pas heureuse pour nous ? Demandait Carlos.

Je fronçais immédiatement.

- Bien sûr que si, je le suis.

- Alors pourquoi tu es parti ?

Je le regardais, ouvrant la bouche, mais aucun son ne sortait. Je la refermais alors, baissant les yeux. Je jouais nerveusement avec mes doigts.

Par moment, dans nos moments à deux, je me retrouvais intimidée par Carlos. Je savais pourquoi. Les palpitations, les joues rosies, l'envie d'être plus proche que lui. Tout m'attirait chez lui, même ses moments brusques.

Je continuais à jouer avec mes mains.

- Je ne suis pas dans le groupe, alors je vous laisse e profiter un maximum, et vous préparez pour demain.

Carlos soupirait. Je comprenais qu'il savait que quelque chose d'autre me contrariait. Nous étions amis depuis un an. Ce n'est pas aussi longtemps que le groupe de garçons, mais pourtant il me me connaissait comme si cela faisait autant de temps.

Je soupirais, essayant de prendre encore mon courage à deux mains. J'essayais d'ignorer mes légers tremblements.

- Tu... Tu as toujours été plus pour moi. Je.. J'ai eu énormément de temps avant de comprendre que j'avais des sentiments pour toi. Je voulais vraiment avoir juste de l'amitié pour toi. Mais tu as ce sourire, et cette force. Je... Je ne sais pas si c'est moment de te le dire mais je t'aime beaucoup Carlos. Peut-être même de trop.

Je relevais la tête, légèrement, mais assez pour voir le visage de Carlos. Ce dernier avait un air doux, qui me faisait du bien. Mais ses yeux me blessaient. Il me faisait du mal sans les mots. En effet, Carlos paraissait triste. Et peut-être même désolé pour moi.

Ce regard là en disait beaucoup. Il en disait long sur ses sentiments pour moi. Et bien sûr, je comprenais rapidement ce que cela voulait dire.

- Mais bien sûr.. Tu n'as jamais eu ce genre de sentiment à mon égard.

- Lira..

- C'est bon.. Ça va, disais-je en esquissant un sourire, sans doute triste.

Je me retournais sans plus de mot, j'appelais l'ascenseur, alors que les portes s'ouvraient rapidement. Je soupirais, entrant dans l'habitacle. J'appuyais alors sur le rez-de-chaussée, savant que j'y trouverais Camille et Jo discutant autour d'une glace.

Je voyais les portes se refermaient petit à petit, alors que les larmes dévalaient déjà mes joues. Je soupirais, relevant le regard vers Carlos, qui cette fois baissait la tête. Puis les portes se refermaient.

Je profitais de ce calme, éclatant en sanglot. Je ne me controlais plus, je me liquifiais par mes larmes. Je laissais aller toute cette faiblesse et cette douleur sur le cœur. Je venais sans doute de briser une magnifique amitié. Je me maudissais à présent.

Je soupirais, levant la tête, tentant de respirer correctement. Mais mes sanglots ne s'arretèrent pas, je soupirais. Les portes s'ouvraient, cette fois sur mes meilleures amies qui riaient.

Quand elles me virent, elles m'interrogèrent du regard. Puis quand mes sanglots reprenaient, elles me serraient pour une étreinte qui ne se terminait pas. Nous allions alors chez moi, le temps de leur raconter. Puis elles cherchèrent un autre moyen de me soutenir, de changer mon moral.

Je soupirais, réalisant que sans ses filles, je ne pourrais pas avancer aussi bien à Los Angeles. Je pourrais tout faire pour elles.

Je devais avancer, comme elles me le disaient. Rien n'est perdu.

*********
Holà ! Désolé du retard.

J'ai finis de travailler mais ma dernière semaine ne s'est pas si bien passé. J'ai donc manqué trois jours... Mais ça commence à aller mieux que maintenant.

Je vais poster des News aussi sur ma fiction 'Moonrise'  pour vous dire ce que je dois vous dire.

Sinon, vos vacances se passe bien ? ^^

Gros bisous à vous !

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