Bientôt en cellule ?

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PDV ???

??? : Monsieur, le colis est arrivé.

??? : Amenez-le.

??? : Vous êtes sûr de vouloir l'ouvrir ici ?

??? : Vous êtes débile ma parole, je vous ai dit de me l'amener !

L'incapable me servant d'assistant court me chercher le colis, celui que j'attendais depuis longtemps, trop longtemps. Le bruit de ses talonnettes résonne jusque dans mon bureau, je vais lui interdire de porter ces maudites chaussures si ça continue ou bien je peux le renvoyer. Non la première option est bien plus préférable, je risquerais d'avoir beaucoup de mal à retrouver un imbécile de confiance tel que lui.

??? : Où dois-je vous poser le colis ?

??? : Sur mon bureau, s'il-vous-plaît.

Mon assistant dépose la précieuse boîte et attend que je lui dise quoi faire.

??? : Vous pouvez disposer, prenez votre journée.

Il sort silencieusement de mon bureau. Quant à moi, je fais glisser le carton pour le rapprocher. Je l'ai enfin, ce pistolet indétectable par les magnétomètres. Je ne remercierai jamais assez mes amis d'avoir une imprimante 3D suffisamment développée pour pouvoir fabriquer des pièces d'armes. Je vais pouvoir passer à travers les portiques sans me faire repérer. Juste ce dont j'ai besoin pour mener à bien mon plan, Camila Cabello ne fera bientôt plus partie de ce monde.

Je range l'arme dans son étui autour de ma taille et la recouvre avec ma chemise. Je n'ai plus rien à faire ici maintenant, je dois faire un petit repérage pour finaliser mon plan.

PDV ALLY

Ally : ...À demain, dix-huit heures au café au coin de la rue...Oui parfait...bisous Taylor, je t'aime.

Lauren : Taylor ? Quelle Taylor ?

Je me retourne brusquement vers la porte de mon bureau, les yeux écarquillés tandis que Lauren me fixe, les yeux plissés. Camila arrive toute souriante par derrière Lauren mais nous ne bougeons pas d'un poil, ce qui ne la dérange pas le moins du monde.

Camila : Salut la naine !

Elle dépose des gobelets de café sur mon bureau et se rend compte du blanc environnant.

Camila : Euh, j'ai raté un épisode ?

Lauren : Elle a dit ''bisous Taylor, je t'aime'', je peux savoir de quelle Taylor il s'agit ?

Sa bouche forme un o alors qu'elle nous regarde une par une sans jamais resserrer sa mâchoire. Lauren croise les bras et prend appui sur le mur face à moi, avec toujours son regard noir. Camila se rapproche lentement de moi.

Camila : T'as été conne là Ally, dit-elle en chuchotant.

Lauren : Je t'ai entendu, tu sais.

Nous rions nerveusement, comment échapper à une Lauren surprotectrice ? Je pense qu'il n'y a tout bonnement aucun moyen, aucun stratagème pour passer entre les mailles du filet.

Camila : Sa copine Taylor Jau-ju...Jaguar !

Camila se reçoit un violent coup de coude dans les côtes de ma part, qu'est-ce qu'elle peut être bête parfois, elle m'a encore plus enfoncée. Là c'est définitif, je suis grillée, il n'y a plus aucun retour en arrière. Lauren se rapproche de moi, les yeux toujours aussi plissés.

Lauren : Jaguar ou Jauregui ?

Ally : Hahaha, c'est drôle ! Non ? Bon...

Elle s'assied sur mon bureau et attend patiemment que je lui réponde.

Camila : En fait c'est...

Lauren : Elle sait parler.

Camila se retourne et me frotte le bras pour m'aider un tant soit peu. Je me force à sourire et commence avec appréhension.

Ally : Alors voilà, je sors avec...

Ma sonnerie nous interrompt, c'est Taylor. Pourquoi faut-il toujours que je mette des photos de contacts alors que je sais mieux que quiconque que ça va s'afficher si on m'appelle ?! Malheureusement pour moi Lauren prend en main mon portable avant moi.

Lauren : Allô sœurette ? On va parler quand je serais rentrée à la maison.

Et elle raccroche sans rien dire de plus. Elle se lève, fait un pas et me serre dans ses bras.

Lauren : Bienvenue dans la famille ! Si tu lui fais du mal, je te brise en mille morceaux, littéralement.

Elle sourit à Camila puis à moi. Elle me jette un coup d'œil et me fait un sourire narquois avant de courir et de s'échouer tel un cachalot sur mon sofa 100% cuir italien. Je ne dis rien sachant que c'est la soeur de Taylor, même si je sais que Lauren va grandement profiter de la situation. En parlant du loup, elle attrape le gobelet de café que j'avais dans la main, boit une gorgée et le remet dans ma main. Camila, quant à elle, pose ses deux mains à plat sur mon bureau et me regarde, déterminée.

Camila : Ally, si nous sommes là c'est pour une raison très précise. Nous savons qui est El Niño et nous avons suffisamment de preuves pour l'incriminer.

Ally : Quel est mon rôle dans tout ça ?

Lauren ouvre ma boîte de donuts pour se servir. Elle s'assied sur mon bureau, ses jambes se balançant d'avant en arrière. Elle engloutit la moitié de mon donut et me dit en me montrant bien sa bouche pleine.

Lauren : Tu seras celle qui l'enfermera pour toujours dans une vieille cellule décrépie au fin fond du Mississippi.

Ally : Dans ce cas, passez-moi ces preuves qu'on en finisse !

PDV DINAH

Regina : Dinah, Dinah ! J'ai une nouvelle à t'annoncer !

Ma petite cousine se jette sur mes genoux tout en trépignant d'impatience. Elle n'a jamais été calme, ce n'est certainement pas aujourd'hui qu'elle le deviendra.

Dinah : Qu'as-tu de si important à m'annoncer ?

Regina : J'ai trouvé mon prince !

Je lui souris, attendrie par la petite moue qu'elle me fait. Étant d'humeur joueuse, je décide de la faire râler un peu. Comme toute Hansen qui se respecte, je lui fait une blague de haut niveau.

Dinah : Je vais te décevoir mais les seuls princes que tu trouveras sont tous au rayon biscuit.

Regina : Sérieusement Dinah ?

J'éclate de rire devant sa mine déconfite, je n'ai jamais été aussi fière d'une de mes blagues. Franchement, je dois avouer que je me suis surpassée cette fois-ci. Regina recouvre très rapidement sa fierté et me regarde d'un oeil mauvais, prête à sortir une de ses stupidités.

Regina : Moi je vais peut-être finir ma vie avec des biscuits mais au moins je ne fais pas comme toi. Quand on a une princesse à ses côtés, on la montre au monde entier, surtout si elle s'appelle Normani.

Dinah : Je, euh enfin, je...fin voilà quoi.

Regina : C'est ce qui s'appelle plus communément se faire clouer le bec !

Je monte à l'étage dans ma chambre, encore stupéfaite de la réplique cinglante de ma petite cousine à mon encontre. Je me suis bien fait avoir en même temps, elle a raison. Ça fait trop longtemps que je laisse traîner, cette semaine dernier délai, je m'afficherai au bras de ma princesse.

Personal Trainer [ Camren ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant