•Chapitre 12•

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Hope

— A plus!

Les filles me faisaient la bise .On avait passé une folle soirée. Avec Julien que nous avions croisés, on s'était fait une belle soirée .Puis chacune rentrait

.Me trouvant alors seule au seuil de ma porte.Je respirais un bon coup puis m'avançais lentement,j'ouvrais la porte et rentrais puis la refermais une fois à l'intérieur.

À peine avais  je tournée le dos que je sentis une énorme douleur sur ma joue droite .wow,Une gifle ?

Ça gratte énormément.Je levais la tête quand j'aperçus maman en colère. Pourquoi d'ailleurs?

Par réflexe j'avais une main sur la joue ,caressant celle ci pour essayer de ne plus ressentir la douleur. Je la regardais droit dans les yeux quand elle me donnait une deuxième claque .

Soirée gifle c'est ça ? Pourquoi me frappait elle comme ça ? De toute manière c'était dans ses habitudes.

—  Non ,mais ça va pas non? Idiote!

S'exclamait elle .

— D'où tu me regardes ? Tu me regardes comme ça droit dans les yeux ?tu t'es prise pour qui?

Terminait elle.

Elle était totalement ivre .Ça se voyait qu'elle avait passée toute sa journée a boire .Comme c'est pathétique.J'étais tellement déçu d'elle .

—  Où est ce que tu étais petite insolente ?

Me demandait elle .

Le pire c'était que je n'arrivais pas a verser de larmes ,la douleur étant présente . Cela ne fit pas une seconde ,je m'appretai a répondre qu'elle ajouta.

—  Idiote  je m'adressais a toi,tu me réponds quand je te parle.

J'étais toujours à l'entrée, figée, les cheveux en batailles après cette série de gifles qui m'avait bien presque abîmées la mâchoire.

Toujours la main sur la joue ,la tête baissée je ne répondis rien. Elle m'attrapait les cheveux qu'elle tirait comme si c'était du papier jusqu'à me jeter sur la moquette du salon. Sans perdre du temps elle sautait sur moi et commençait à me rouer de coups. Des coups par ci , par la , elle me donnait des paires de gifles , me donnait des coups de mains ,avec ses genoux et ses coudes .

Elle me frappait et se défoulait sur moi autant qu'elle pouvait et ceci avec toutes ses forces.

Sans même considérer le fait que j'éprouvais de la douleur. Moi sous les coups, je ne faisais qu'implorer son pardon.Je la suppliais d'arrêter mais elle continuait de plus bel.Je me sentais faiblir ,toute fatiguée, toute épuisée de cette situation.

Je pensais mourir une bonne fois pour toute vu qu'elle ne s'arrêterait pas de si tôt. Mais la seule personne qui me restait pour veiller sur moi se montrait. Cameron était rentré, suite aux bruits il avait sûrement deviné ce qui se passait et était venue à mon secours.

Encore merci grand frère.

Je l'entendais crier sur maman et la poussée. Il la tirait et la  jetait loin de moi. Puis il me prit et me mettait dans le coin du salon.

— Mais ça va pas? Qu'est ce qui ne tourne pas rond chez toi maman ? Bon sang.

Il hurlait , énervé. Je pouvais apercevoir son agacement, les mains tremblantes qu'il ne tardait pas a fourré dans sa tignasse blonde qui était ébouriffés.

— Ne te mêle pas de ça, répondit maman .

—  Me mêler ? Tu es dingue? C'est ta fille putain ,Tu veux la tuer c'est ça ? Tu veux en finir avec elle ? Pourquoi ?

Il continuait de crier.

— Elle me regarde dans les yeux d'un air dégoûté et en plus elle sort se balader.

Sortait elle pour se défendre.

— Mais c'est absurde , tu n'as même pas de raisons valables pour la tabasser et en plus tu es ivre.Pourquoi tu t'acharne a lui pourrir la vie? C'est hope,c'est ta fille, celle que tu aimais tant ,que tu protegeais et que tu voulais voir heureuse. Maintenant tu te transforme en son pire cauchemar?,  Sérieusement maman tu déconne putain...

Il les lui avait crachés a la figure sans réfléchi. Dans mon état je pouvais bien suivre la scène. Cameron était tellement énervé. Et cela me fit chaud au coeur.

Non pas que je voulais qu'il soit en colère contre maman ,je l'aimais toujours . Je me demandais parfois si je n'étais pas folle ou quelques choses du genre. Continuer d'aimer une maman pareille ? Chaque fois que je subissais ce genre de choses je l'aimais encore plus fort , cela commençais par me faire peur.

Qu'est ce que j'avais? Mon Dieu. Mais le fait de voir mon frère me défendre et s'énerver contre les personnes qui me faisait du tord me reconfortais tellement. Parce que je pouvais a ces moments la savoir que je n'étais pas seule. Cameron est devenu tout pour moi ,je l'aimais tellement fort mais maman encore plus fort. Et j'étais heureuse grâce à lui.

Ma mère était essoufflée, elle s'en alla tout en colère de la maison ,bien qu'il soit 21h .

Où pouvait elle aller ? Si ce n'est dans un bar encore .La pauvre.

Cameron s'ebourifiait les cheveux comme pour signifier qu'il n'en pouvait plus et ça je pouvais le comprendre. Je le voyais déposer son sac dans l'un des fauteuils .

Un sac?

Ce sac attirait particulièrement mon attention , j'essayais de deviner ce qui se cachait à l'intérieur. C'était un sac à dos noir très grand avec la marque ''HP''ecrit en rouge vif. Je le regardais attentivement jusqu'à voir une substance blanche jaunâtre .Je ne voyais pas très bien ,ce qui fit que je ne pu distinguer la couleur exacte de cette substance . Mais au fond de moi je savais ce que c'était.

A cet instant où je venais de deviner , j'eus une énorme blessure. Une blessure encore plus forte que celle de la mort de papa. Une blessure encore plus forte que l'etat dans lequel j'étais. Une blessure tellement grande .

Je laissais couler une larme qui vint se bercer sur ma joue et penchais la tête en arrière.Je vis ensuite Cameron venir me prendre dans les bras puis m'emmener la haut, dans ma chambre. Il me posait sur mon lit puis allait dans la salle de bain chercher la trousse de secours .Je le regardais faire ses vas et viens .

J'espérais que je m'étais tromper sur ce que j'avais vu ,mais non. Je remarquais sur son jean bleu la même substance .Et là , je décidais de fermer les yeux .De fermer les yeux pour m'en aller ,juste un moment.Cela me permettrais de reposer mon esprit .

C'est alors que je commençais a fermé les yeux et que je sentis Cameron soigné mes blessures.

Je me laisser aller dans les bras de morphée, sachant que mon frère veillait sur moi...

Et que demain serait un autre jour , moins effrayant je le souhaitais.

ÂME BRISÉE [En Cour]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant