ÂME BRISÉE [En Cour]

•Chapitre 41•

Hope

— Ça va Hope? , Je mets du parfum encore une fois ?

Stressais monsieur confiance.

Voir Cameron comme ça, perdant tout ses moyens me faisait le plus grand bien. J'avais passé la moitié de ma journée à me marrer.Il avait été tellement stupide en si peu de temps. J'avais même filmer certaines de ses actions idiotes.

- Allez , répond moi putain , s'exaspère t'il.

- Cameron , je croisais les pieds et me raclais la gorge.

Il était figé et m'ecoutait attentivement, comme si ce que je m'appretais à dire était indispensable à sa vie. J'adorais me sentir comme ça. Le narguer rigoler tout ça. Ça n'arrivait pas toujours.

- Va prendre une dernière douche , tu empeste le parfum , Naya ne supporterait pas partager le même air que toi.

Un peu comme moi en ce moment.Un parfum sent bon a l'origine mais faute de stress , mon adorable frère qui était du coup devenu maladroit avait passer deux bonnes heures a se mettre du parfum et dans les cheveux et sur le corps. Il puait le parfum.

Cameron voulait que tout soit parfait et tout devrait l'être. Combien d'années a essayer de me faire sourire. C'était mon tour maintenant. Et la seule occasion.

— Écoute moi Cam , me levais je.

J'avais assez profiter de la situation.

— On va reprendre tout. Ça fait deux jours que rien reporte ce moment.

— Ce n'est pas si facile Hope , fit il en soufflant.

— Je le sais. Mais tu es Cameron , l'homme prétentieux qui ne pleurs jamais , qui n'a peur de rien. Tu as oublié tout ça ? Ceci n'est rien comparé a ce qui t'attends si tu veux vraiment t'engager...

Il inspirait.

— Tu dois le faire. Maintenant , Souriais je.

Il avait besoin de mon soutien.

— Compte sur moi pour que tout soit parfait.

— Merci Hope..

Je crus qu'il verserait une larme mais bon on en était pas encore la.

— Va prendre une très bonne douche. N'exagère plus en parfum, porte une belle chemise et reviens.

Il acquiesça et s'exécutait.

Une heure me suffire pour ranger la maison, mettre tout en place , des bougies , de la musique.

Je finissais par commander un bon plat pour les tourtereaux. Mexicains s'il-vous-plaît.

Fière de mon boulot, j'appuyais sur le bouton play de la télécommande que j'avais dans les mains et la posait délicatement sur la table, admirant mon chef-œuvre.

La musique romantique qui passait m'empêchais de retenir quelques maudites larmes. Je les essuyais de la main et me retournais.

J'avais senti une présence...

— Alors ?

Il dit un tour sur lui même. Sa confiance était du coup revenu ?

Un beau Jean noir un blouson en cuir et un chandail en dessous. Tout était simple mais parfait. C'était Cameron.

Ses cheveux blonds brillaient et donnaient un air Bad Boy. Ils étaient en batailles.

Son parfum environnait l'espace. Maintenant il n'empestait plus. C'était parfait.