•Chapitre 46•

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Hope.

Je me levais ce matin de ce lit qui m'étais malgré maintenant un an complètement étranger. Je ne voulais en aucun cas attiré une sorte de malédiction mais chaque matin j'aurais préférer ne plus me lever.

Ma vie était triste , ennuyeuse , sans goût , fade , j'aimerais tellement l'échanger avec n'importe qui. N'importe qui , n'importe quoi , n'importe où .

Rien qu'en un an j'avais traversé tellement d'étapes. Maintenant je n'avais rien ni personne sur qui m'appuyer. Nul ne pourrait me comprendre. On ne comprend que lorsqu'on est à ma place.

Comme tous les jours ,je me levais lourdement. Je pris peine à prendre ma douche et a me vêtir. La vue de mon reflet lorsque je me plaçais devant le miroir de salle de bain me donnait l'envie de gerber, de gerber immédiatement.

Mes yeux étaient si rouges ,j'avais des cernes . Non pas une mais tellement de cernes , je ressemblais a de la bave. Je me serais vu dans un autre corps , j'aurais pousser un cri de frayeur. Mon visage était remplit de rides ,je ne ressemblais plus à rien.

Mes cheveux rouges courts me donnaient l'allure d'un clown. Ils n'avaient plus l'allure d'autre fois. Ils n'étaient plus si longs si soigneux, si parfumés et si....Châtains.

Ils avaient perdu et leur couleur et leur parfum lorsque j'avais perdu ma vie.

J'étais morte oui .

En vrai je n'étais plus vivante.

J'étais morte parmi les vivants. Je suppliais chaque jour le ciel de m'enlever. J'avais envie de les rejoindre. De tous aller les retrouvés. Tous les trois. Ils m'avaient abandonné , j'en ai tellement été touchée.

Je m'attachais les cheveux rouges malgré leur petitesses en simple queue de cheval. Le tout ne ressemblait à rien. Après tout on s'en balance. Je n'en avais rien à foutre.

Je claquais la porte de ma chambre. Enfin la chambre ou je logeais maintenant. Une pauvre chambre d'université avec une colocataire on ne peut plus sympathique. Je n'en avais encore rien à foutre si le bruit de la porte claquée lui avait coupé le sommeil.

Tant que ça ne pourrait pas me faire revenir trois êtres chers , je m'en balançais.

J'arpentais le couloir qui menait aux salles de classes sans grande enthousiasme. Les mains dans la poche , la tête baissée, yeux sur mes chaussures compensées noires que je portais quasiment tous les jours , je manquais de rentrer dans quelque chose ....Ou ? Quelqu'un.

— Oh mais purée , m'exclamais je énervée.

Je faisais des grands gestes.Je détestais me faire couper. Je n'appreciais pas le fait qu'on m'extirpe de mes pensées. C'était mon monde , c'était ma seconde vie ou j'avais toujours la possibilité d'avoir les trois amours de ma vie.

— Désolé , désolé , désolé , vraiment. Je suis vraiment maladroit , s'en voulait t'il.

Je levais les yeux de l'horrible tâche de crème glacée qu'il avait eu à faire dans la seule robe colorée de propre qu'il me restait.

On savait très bien que j'étais en faute. C'était moi la responsable. Mais ça on s'en passait.

— Maladroit , ça tu l'as dis , grognais je.

Et mes yeux rougies se posèrent sur un grand homme aux cheveux châtains. Ses cheveux. Je détestais cette couleur dorénavant. Elle me donnait une mauvaise envie.

Il avait l'aspect d'un basketteur. J'aurais dis un professeur de l'Université. Son costume gris assorti à sa chemise bleu et sa cravate rouge prouvaient à tout les coups qu'il était un grand homme.

ÂME BRISÉE [En Cour]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant