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Point de vue Elena :
Cette nuit était un vrai feu d'artifice. Tellement d'émotions et de sensations mélangées. C'était plus que parfait. Je ne pouvais pas être plus qu'heureuse d'avoir enfin retrouvé l'homme que j'aime. L'eau brûlante glissant sur mon corps, j'essayai tant bien que mal de calmer mes courbatures causées par cette longue nuit que nous avions passé Damon et moi. J'avais comme l'impression d'avoir couru un Marathon ou d'avoir fait deux longues heures de musculation sans m'arrêter une seule seconde. Malgré la douleur, je ne pouvais m'empêcher de sourire car chaque instant passé avec lui n'est qu'un simple bonheur. Je ressentais encore chaque baiser sur mes lèvres, chaque baiser sur mon cou et sur mon corps tout entier, ses mains effleurer ma peau, son souffle chaud fouetter mon visage et son parfum qui embaumait la chambre entière. Ses yeux bleus ne cessait de transpercer les miens comme si c'était la dernière fois qu'il allait me voir. C'était tout simplement intense. Alors que je savonnai lentement mon corps, un torse vint se coller contre mon dos sans que je m'en aperçoive. Je me mis alors à sourire bêtement en me retournant. Je croisai immédiatement son regard qui me scrutait de haut en bas.
- Ça va faire une heure que tu es dans cette douche et le petit-déjeuner est prêt. Me dit-il en remontant lentement son regard vers le mien.
- J'essaie de soulager mes courbatures et tu sais que je n'irais pas plus vite si tu es là.
Damon ne me répondit pas et attrapa la pomme de douche pour me rincer. Malheureusement pour moi, lui, portait son bas de jogging. Il prit ensuite une serviette et m'aida à l'enrouler autour de mon corps. Nous sortîmes alors de la douche et je me dirigeai vers les vasques. Alors que je m'apprêtai à me brosser les dents, Damon arriva de nouveau derrière moi et enroula ses grands bras musclés autour de ma poitrine.
- Tu sous-entends qu'il faut que je me dépêche mais tu fais tout pour me déstabiliser. C'est pas juste...Ronchonnai-je comme une petite fille.
- Je n'arrive pas à te quitter ce n'est pas de ma faute. Ricana-t-il en me regardant à travers le miroir.
- En plus de ça, j'ai mal partout. Tu m'as épuisé... Me plaignais-je.
- C'est ça de jouer à la dominatrice toute la nuit. Tu n'as pas l'habitude alors que moi, si. Souffla-t-il à mon oreille.
- Le petit-déjeuner attend je crois. Changeai-je de sujet.
Un long frisson parcourut mon corps entier.
- Mais tu n'as pas dominé très longtemps n'est-ce pas ? Tu aimes quand je te domines avoue-le. Continua-t-il à murmurer près de mon oreille.
- Sans la touche à la "Cinquante Nuances de Grey" bien-sûr. Affirmai-je timidement.
