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Point de vue Elena :
Je plongeai mon regard dans le sien, complètement noyée. Ce fut bien la première fois que je voyais ce regard là, comme s'il allait pleurer. Ses yeux étaient larmoyants et rouges. Mais je voyais qu'il se retenait parfaitement de lâcher ces larmes. Il ne voulait pas craquer. Pas devant moi.
- Que se passe-t-il ? Demanda le médecin.
- Tout va bien. Vous pouvez partir. Fit Damon, sans même me quitter du regard.
Étonnement, le médecin s'exécuta alors sans attendre, comprenant sans doute la situation. Il regroupa alors rapidement ses affaires et partit de l'appartement à peine deux secondes plus tard, nous laissant seuls Damon et moi.
Il attrapa mon visage entre ses mains, m'obligeant à le regarder encore plus intensément. Puis, il essuya mes larmes avec ses pouces.
- Je t'ai choisi. Parvins-je à dire entre deux sanglots.
- Moi aussi. Sourit-il en replaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille.
Je le regardai en fronçant les sourcils, complètement confuse.
- J'ai énormément réfléchi. Et la vérité, c'est que tu as raison sur toute la ligne.
- Quoi ? A...Attends...Tu...
- Je ne veux pas te perdre. Me coupa-t-il aussitôt. Et je ne veux surtout pas que tu prennes cette fichue pilule. Je n'en ai plus envie.
Je laissai tomber ma mâchoire, complètement abasourdie.
- Tu as raison Elena. Ce réseau, c'est juste un laps de temps. Ce n'est pas éternel. Et je peux être capable de vivre cette vie dont tu rêves, avec toi. Lança-t-il avant de plaquer ses lèvres contre les miennes.
***
Point de vue Damon :
Flash-back
Après être reparti du réseau, j'étais revenu chez moi, comme un con.
Elena n'était toujours pas rentrée. J'attrapai une bière dans mon réfrigérateur et me posai sur mon canapé en allumant la télévision.
Le parfait combo du mec en plein désespoir. C'était parfait.
Comme d'habitude, aucun programme n'était réellement intéressant. Je me demandais même pourquoi j'avais une télévision. Elle ne me servait finalement juste à produire un fond sonore la plupart du temps.
A peine cinq minutes plus tard, alors que ma bière était à peine entamée, quelqu'un frappa à la porte. Je fronçai les sourcils, me demandant bien évidemment qui cela pouvait bien être. Elena n'aurait pas cherché à frapper à la porte. Elle serait rentrée directement.
