Chapitre 13 : Reversal of jacket

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Point de vue Damon :

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Point de vue Damon :

- Alors comme ça, on ne prévient pas ses parents quand on sort de prison ? Fit ma mère, en me fixant intensément.

Je reconnaissais dans sa voix cette légère rancœur, comme si elle m'en voulait. Non, c'était sûr. Elle m'en voulait. Je le voyais parfaitement dans son regard qui me fusillait. Je restai incrédule, complètement sous le choc. Après tout ce temps, voilà que ma mère osait se pointer chez Elena.

Elle fixa ensuite Elena, toujours postée près de la porte. Cette dernière ne semblait plus bouger d'un poil.

- C...Comment tu as trouvé où Elena vivait ? Demandai-je, stupéfait.

- Malgré que je fasse partie de la vieille génération, je sais me servir d'internet comme tout le monde. La localisation, c'est plutôt magique. Sourit-elle faussement.

Je secouai la tête.

Tellement pitoyable.

- C'est quoi ce délire ? Qu'est-ce que tu fous ici ? Marmonnai-je en grimaçant.

- Je suis venue voir mon garçon. Je n'ai pas le droit ?

Elena et moi échangeâmes un regard. Un silence de plomb commença doucement à s'installer. Ma mère se racla la gorge en posant ses mains parfaitement manucurées sur ses hanches.

- Puis-je entrer maintenant ? Me demanda-t-elle.

- Ce n'est pas à moi que tu dois demander. Tu es chez Elena ici. Répliquai-je froidement.

Elle orienta alors son regard vers Elena, sans rien dire de plus.

- Oh...euh...oui...bien-sûr. Fit Elena en se décalant pour laisser entrer ma mère.

Je soupirai bruyamment. J'aurai préferé qu'elle refuse de la laisser entrer. J'allai certainement passer un sale quart d'heure.Ma mère s'avança seule dans le salon et prit place sur le sofa, suivie ensuite par Elena qui s'installa à ses côtés. Quant à moi, je préférai rester debout, face à elle, les bras croisés contre mon torse.

- Tu aurais pu nous prévenir ton père et moi que tu étais libéré. Commença-t-elle à épiloguer.

- Lorsque vous êtes venus me rendre visite, vous m'avez clairement fait comprendre que je vous étiez dégoûtés au plus haut point. Sans oublier le coup que j'ai reçu par mon très cher père. Alors à quoi bon vous tenir au courant ? Renchéri-je.

- En même temps, que pouvais-tu attendre de nous ? Tu t'attendais à recevoir des félicitations peut-être ? Ricana-t-elle.

- Bref. Coupai-je. On ne va pas remettre cette stupide conversation sur le tapis. Oui, je suis libre depuis plusieurs mois maintenant, point barre. Dis-je avant de me diriger vers le petit bar du salon où se trouvait une précieuse bouteille de bourbon et me servais un verre bien rempli.

The Angels belongs to the Devil | TOME IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant