Chapitre 4

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Trois ans plus tôt

Cela faisait plus d'une semaine que j'étais en vacances chez mon oncle et que je voyais Wendy tous les jours. Aujourd'hui ma cousine veut me présenté son amie de l'école. La porte sonne et part ouvrir. J'aperçois une petite blonde mais ce n'est pas Wendy.

- Bonjour tu dois être Anna?

La petite blonde me répond et je la fait rentrer elle et sa mère. La maman d'Anna et une femme avec un air sévère. Ses cheveux noir relevés en chignons, elle me fait penser à une secrétaire. Elle se tient bien droite et son maquillage accentue son air de mère sévère. Elle porte un manteau en fourrure et des escarpins. J'appelle mon oncle pour qu'il descende.
La porte sonne à nouveau, je souffle et me dirige à nouveau vers la porte.

- Salut !! Me dis Wendy toujours aussi joyeuse.

- Salut ! Je la fais rentrer et elle s'installe comme chez elle.

J'ai à peine le temps de lui dire quoi que ce soit qu'elle monte en courant à l'étage. Je la suit pour savoir se qu'elle mijote. L'autre jour elle m'avait apporter un pull rouge avec un renne dessus. Je préfère la surveiller. Je monte alors deux à deux les marches et arrives en haut. J'essaye de me guider grâce aux bruits d'éléphant qu'elle fait. Elle est dans ma chambre. Je pousse doucement la porte et l'observe. Elle est entrain de me mettre des peluches de noël dans toute ma chambre.

- Je peux savoir ce que tu fais?

Elle sursaute quand elle entend le son de ma voix.

- Je fais la déco et après tu viendras avec moi. Je compte bien gagner mon pari monsieur le gros malin.

- D'accord mais la je pense qu'il y a assez de trucs dans cette chambre.

- Oui tu as raison.

Je redescends et elle me suit. Nous enfilons de nos veste et nos sortons. On décide d'aller se chercher un chocolat dans le café de Mme Popins. C'est une dame d'un certain âge mais toujours en pleine forme. Elle a des cheveux gris, elle porte toujours ses lunettes et son tablier sur elle. Dans le village tout le monde la considère comme sa grand-mère. J'apprécie énormément cette femme.
Nous ressortons et nous ne nous parlons toujours pas. Le silence n'est pas pesant mais plutôt apaisant. La boutique de jouet et bondé de parents et de leurs enfants qui souhaitent parler de leurs listes au Père-Noël. Wendy décide de brisé le silence.

- Alors monsieur je déteste Noël est-ce que tu commences à l'apprécier? Elle me regarde attendant impatiemment ma réponse.

Je réfléchis pour la faire patienté encore plus et me décide à répondre.

- Non mais c'est pas grave. Je dis tout cela en la regardant et en lui tapotant le haut du crâne.

Elle croise alors ses bras sur sa poitrine et fais la moue. En voyant sa tête je ne peux m'empêcher de rire.

- Pourquoi tu ris? S'énerve-t- elle.

- Parce que l'on dirait une enfant de 5 ans en l'occurrence tu en as 16 jeune demoiselle.

Je finis de boire mon chocolat chaud quand elle me balance une boule de neige en pleine face. Je tourne alors ma tête vers elle et part jeter mon gobelet pour me baisser pour former une boule de neige dans la pomme de ma main. Wendy continue toujours de  rire et je profite de cette occasion pour lui lancer ma boule de neige. Cette fois-ci c'est moi qui me met à rire. Sa tête était juste hilarante elle ne s'attendait pas à ce que je proteste.

- Alors on fait moins la maligne?

- J'ai pas dit mon dernier mot.

Elle part alors chercher des...des enfants.

- Qu'est ce que tu fais avec ses enfants sérieusement ?

Ils avaient tous une main dans leurs dos se que je remarquais que plus tard. Ils se mettent alors tous à me lancer des boules de neiges. Je pars en courant chercher moi aussi des enfants. Elle veut la guerre elle l'aura.

Je reviens avec ma petite armée et une bataille géante se fait dans les rues du village. Des passants nous observent et se mettent à rire. D'autre ne font pas attention à nous et les enfants qui passent s'incruste dans un des camps pour continue notre petite bataille. Au bout d'un moment on se jette tous au sol en signe de paix pour cesser la guerre. La tête de Wendy et proche de la mienne. Elle tourne sa tête vers moi et me pose la question fatale et existentielle pour elle.

- Alors c'est toujours nul noël?

Je me relève et me frotte le manteau qui est couvert de neige.

- Oui toujours madame l'enfant.

Elle se relève et secoue ses cheveux pour enlever la neige. Elle regarde alors autour d'elle et je fais de même pour essayer de comprendre ce qu'elle cherche. Elle me prend soudainement la main et me tire vers un attroupement de personne.

- On va faire du patin! Me dit-elle fièrement en me montrant la patinoire.

- Si tu veux.

Elle part nous payer des patins et reviens avec deux paires. On les met et nous rentrons dans la patinoire. Je tiens alors fermement la patinoire car je n'en ai jamais fait. Elle se retourne alors comprenant que je ne l'a suis plus. Elle revient vers moi gracieusement.

- Alors Monsieur ronchon on ne sait pas patiner?

Je me redresse et essaye de paraître naturel. Ce n'est pas une petite blonde qui va m'abattre.

- Si je sais en faire mais je ne veux pas montrer mon talent aux autres de peur qu'ils deviennent jaloux.

- Je pense que ton alter ego et surtout très surdimensionné.

Elle croise alors ses bras sur sa poitrine et attend que je lui montre mon talent. C'est au bout de cinq minutes que je décide de lui avouer que je ne sais pas en faire. M'attendent à ce qu'elle se mette à rire je suis surpris quand elle me prend les mains pour m'aider à avancer.

- C'est facile. Regarde.

Elle me montre alors comment faire. Quand je la vois on dirait que tout est bien plus facile c'est lorsque que j'essaye que je commence à comprendre que ce n'est pas si simple que ça.

- Prend mes mains et regarde-moi. Surtout ne regarde pas tes pieds.

Je fais alors ce qu'elle me dit et commence à patiner. Je suis alors surpris de la facilité. Ce n'était pas si dur finalement.

- Tu vois t'y arrive!

- C'est parce que j'ai un très bon professeur.

Elle me rougit et je trouve qu'elle est vraiment très mignonne. On se connaît depuis peu mais nous sommes vraiment très complices. Elle me lâche alors les mains me faisant revenir à la réalité.

- Attend je vais tomber.

Elle se met à rire et avance. Je décide de me reprendre et d'essayer de la suivre et j'arrive à me débrouiller plutôt bien.

Au bout d'une heure nous sortons et décidons de rentrer au chaud chez nous.

- Tu veux rester manger?

- Euh je ne sais pas. Peut être une autre fois.

- Ok.

J'aurais préféré qu'elle reste manger. Je passe mon bras autour de ses épaules et décide de la raccompagner jusqu'à chez elle. Elle n'habite pas très loin de chez mon oncle.

J'ai besoin de toi...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant