25 - SETH

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Trois jours, j'étais resté trois putain de jours sans avoir la force de me lever sur mes jambes. Sans même pouvoir ouvrir les yeux plus d'une heure. Aujourd'hui était un exploit et l'infirmière m'a même dit que je pouvais retourner dans ma chambre à condition de venir la voir souvent. La directrice néanmoins avait souhaitait à ce que je reste me reposer et m'avais dispensé de cours.

Mais je n'en pouvais plus de ne rien faire. Je n'en pouvais plus d'être en état de léthargie le plus total. Car dans l'instant c'est ce à quoi je ressemblais. Mes jambes ne m'obéissaient plus vraiment, mon visage était complément blafard et des cernes marquaient mon visage, me faisant ressembler à un mort-vivant. Il paraissait que le poison que j'avais encore dans le corps était très robuste et que j'aurais certainement du mal à m'en remettre. C'était mal me connaître, de croire que j'allais attendre sagement que ce qui me bouffait de l'intérieur parte tout seul.

C'est d'ailleurs pourquoi j'avais décidé de reprendre les cours dès demain. Et même si ma semaine était décisive pour mon état. Je ne tenais pas à me laisser enterrer avant l'heure.

Je me couche lentement en maintenant mes plaies recousues, qui me faisaient horriblement mal.

Après une bonne nuit où j'avais eu du mal à trouver le sommeil à cause de mes plaies qui m'empêcher de prendre une position correcte. Je m'étais levé. En retard. Je ne me presse pas pour autant. De toute manière je doute que j'aurais pu aller plus vite très sincèrement. Je passe un t-shirt, pour ensuite me poser une minute avant de décider d'enfiler un pantalon. S'était vraiment toute une histoire. Je sentais ma tête tourné et mon esprit me jouer quelques fois des tours. Je me regarde dans le miroir et perds espoir en voyant qu'un pétard avait très certainement explosé dans ma chevelure. Je passe une main pour essayais de les discipliner et prend mon sac avant de sortir.

Je mets cinq minutes pour descendre dans le grand couloir. Je grogne intérieurement en essayant de rester positif et m'élance a travers les couloirs. Mademoiselle Pinçont allait très certainement me faire remarquer mon retard. Je marche un peu de travers tout en frôlant les murs pour pouvoir me tenir quand mes jambes ne m'écoutent plus. J'aperçois alors la directrice.

« Putain manquait plus qu'elle... »

Elle me regarde avec une mine choquée avant de presser le pas vers moi. Je fais mine de rire et tente de me presser, il ne rester plus que 100 mètres pour atteindre ma salle.

— Monsieur Wood soyez raisonnable...

« Trop tard elle ma prise pour cible ». 

Malheureusement je n'avais pas était assez rapide.

— Je vais très bien...

— Non, vous tenez à peine debout, disait-elle en me suivant vers la salle.

— J'en ai marre de rester allongé toute la journée, je vais bien ! M'exclamais-je en ayant pas remarqué que j'avais haussé le ton et que j'étais devant la porte de la classe. Tout le monde me regarder. J'avais oublié cette fâcheuse manie qu'ils avaient tous.

Je devais avoir une mine effroyable vue leurs visages. Je regarde l'ensemble des élèves qui me toise. Puis j'agrippe la lanière de mon sac et jette un regard à la directrice et la professeur qui semblait triste de me voir dans cet état. Je rentre dans la pièce et commence à grimper les marches pour aller retrouver la place qui m'était maintenant attitré.

A la deuxième marche mes jambes ne m'avaient pas répondu, et me manque de m'étaler dans les escaliers. Je sens une main me rattraper de justesse. En relevant le regard je vois une fille qui se trouvait en réinsertion, je la remercie du regard et finis par aller m'asseoir en grimaçant de douleur.

Mystic High - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant