33 - SETH

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Attention : Contenu à caractère sexuel

Je ne sais pas vraiment si mes paroles ont eu un quelconque impact, si elle a compris que le sentiment amical que j'éprouve pour elle, cette sensation d'affection de sa part m'est précieuse. Beaucoup de choses tourbillonnent dans mon esprit, sait-elle mon secret ? Comprend-elle ce que je peux ressentir et pourquoi j'agis de cette manière ? Je me réfugie dans une petite salle complètement déserte. J'étais passée plusieurs fois devant et je n'avais jamais vu quelqu'un y aller.

Je me suis donc assit sur les marches d'une petite estrade et regarde autour de moi, silencieux. Je ferme les yeux contrôlant ma respiration, cherchant à contrôler la colère qui menacé d'éclater. Depuis mon arrivée ici, celle-ci avait été mise à rude épreuve.

Toujours les yeux clos, je laisse finalement mon dos heurter le plancher. Les lèvres pincées, j'entends arriver dans ma direction des pas sulfureux que je connais que trop bien. J'imagine ses hanches ondulées. Un léger sourire aux lèvres en pensant à la dernière fois que nos corps sont entrés en collision.

— Seth ? Qu'est-ce que tu fais tout seul ?

— Rien, je pourrais te retourner la même question Mhara...

— Je... Je voulais voir comment tu allais, ton état de ces dernières semaines m'a vraiment inquiété.

Je la regarde, étonné, par sa sincérité palpable. Je me redresse, et la vois s'installer à coté de moi, elle me toise longuement avec un léger sourire soulagé. Devrais-je être content de constater que Mhara était accrochée à moi comme une sangsue ? Je ne sais pas très bien comment je dois prendre son intérêt, car après tout, je ne devais m'accrocher à personne et personne ne devais s'accrocher à moi en retour. Le cercle vicieux de ma vie.

— Je vais bien... soufflais-je doucement.

— Je suis contente que tu ailles mieux en tout cas.

— Tu es venue juste pour me dire cela Mhara ?

Elle pivote vers moi, nos corps ne sont qu'à quelques centimètres l'un de l'autre.

— Ce pourquoi je suis venue, n'as pas vraiment d'importance, dit-elle avec un triste sourire. Je suis sincèrement contente que tu te sentes mieux. J'ai eu peur pour toi.

— C'est très généreux de ta part.

Elle se lève alors après avoir posé tendrement sa main sur mon épaule.

— Je ne peux pas être le prince charmant que tu souhaiterais Mhara, dis-je en la regardant partir. 

Elle se stoppe.

— Qui a dit que je voulais un prince charmant ?

Elle s'était arrêtée attendant une réponse à sa question. Je me suis alors levé et avance silencieusement vers elle. Elle ne s'aperçoit de ma présence, que lorsque mon souffle s'abat sur sa nuque. Je laisse mon index glisser le long de celle-ci avant de lui murmurer :

— Je pense que nous pouvons trouver un arrangement alors...

Je la tourne soudainement vers moi en plaquant mes lèvres contre les siennes. Mes mains s'agrippent contre ses hanches et plaque son bassin contre le mien afin de rompre la moindre distance qui pourrait nous séparer. Elle laisse mes mains glisser dans ses cheveux. Dans un élan charnel je la fais reculer. Son dos finis par heurter un mur. Nos baisers sont passionnés, mes lèvres glissent le long de son cou. Je laisse mes lèvres susciter son désir intérieur, ses ongles s'enfoncer légèrement dans ma nuque. Elle laisse un gémissement s'échapper de sa bouche lorsque je mords la peau de son cou.

J'entends des pas se rapprocher de la salle, je me recule vivement, le coeur battant et les cheveux en pétard. Mhara se rhabille rapidement avant que Théodore ne rentre dans la pièce.

— Tient Seth, justement je te chercher.

— C'est pas le moment Théo...

— Je voulais juste...

— J'ai dit ce n'est pas le moment ! grondais-je en regardant Mhara dans les yeux avant de sortir de la pièce.

Je suis partie en direction des dortoirs, et monte jusqu'à ma chambre. Je n'ai pas à attendre longtemps avant d'entendre la poignet de ma porte grincer. Je me penche en sa direction. Elle vient d'entrer discrètement en fermant derrière elle la porte. J'avance de quelques pas. Mhara me rejoint et se stoppe devant moi, défaisant un par un les boutons de son chemisier.

Son regard sur moi est sulfureux remplis de désir. Je l'imite en retirant mon t-shirt et le jette à travers la pièce, laissant mon torse légèrement musclé à sa vue. Ce qui ne semble pas lui déplaire lorsqu'elle se mord sa lèvre inférieure.

J'attrape sa main et la plaque contre mon torse, l'aidant à retirer son haut en faisant glisser le tissu sur ses épaules. Elle le laisse tomber au sol, avant que je la soulève et l'amène jusqu'à mon lit. Je la pose délicatement en laissant mes mains glisser le long de ses hanches, dévorant sa peau par de multiples baisers. Je peux ressentir les bouffées de chaleur dont elle est éprise. Son corps se cambre sous le mien tandis que mes lèvres descendent le long de son ventre.

Je défaits le bouton de son jean et l'en débarrasse rapidement. Je me colle contre elle furtivement pour sentir la chaleur de ses lèvres contre les miennes. Très vite elle me plaque sur le lit et me chevauche m'offrant l'un de ses sourires narquois dont elle est la seule à connaître le secret.

Ses doigts fin glissent contre la peau de mon bas-ventre. Elle déboutonne à son tour, agilement mon jean et joue avec l'élastique de mon caleçon.

Destitués de nos derniers vêtements nous n'avons pas perdu de temps à laisser onduler nos corps nus l'un contre l'autre. Mhara au-dessus de moi, laisse danser son corps, laissant aller sa tête en arrière tout en étouffant des frémissements de plaisir. Je toise ce spectacle avec beaucoup d'entrain, et pince sensuellement mes lèvres avant de la faire basculer et me permettant de la surplomber. Je commence une danse charnel contre son corps, écoutant la douce mélodie de ses gémissements raisonner dans la chambre.

Je ne sais pas combien de temps notre passion avait duré, combien de temps nous avions partagé ce moment. Dans un dernier gémissement d'extase, je sens le corps de Mhara se détendre d'un seul coup.

Je laisse tomber mon corps à côté du sien, laissant un soupir s'échapper de mes lèvres. Elle se tourne en ma direction me souriant.

— Tu sais y faire avec les femmes... dit-elle malicieusement.

— Tu n'as pas encore tout vu.

— Eh bien la prochaine fois, tu m'en feras découvrir un peu plus...

— Qui te dit qu'il y aura une prochaine fois ?

— Peut-être parce que je ne te demanderais pas plus que ce que tu voudras bien me donner de toi...

— Et si je ne peux te donner que mon corps ?

— Alors je ne te donnerais que le mien... souffle-t-elle avec sensualité avant de se pencher au-dessus de moi et de m'embrasser. 


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Mystic High - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant