Yeva
Moscou, trois ans plus tôt....
Je vais dans mon bureau pour mettre mon uniforme, je rajoute les médailles qu'on a posé sur le bureau. Une par une, je prends le temps de les admirés, je me regarde dans un miroir avant de sortir de la pièce. L'endroit n'a pas changé depuis mon départ, il n'y a que les noms sur les portes qui sont différents. Je monte l'escalier colossal puis je suis le couloir, je frappe à une porte sans nom. Je rentre sans autorisation pour voir mon nouveau patron, je le salue près de son bureau avant de m'asseoir, sans autorisation.
Yeva : Camarade.. C'est difficile d'avoir de vos nouvelles.
Gorski : Tu devais attendre mes nouvelles consignes.
Yeva : C'était trop long.. J'ai des vies à tués.
Il ouvre un dossier où je vois mon nom, il est volumineux et j'aperçois une photo de Katarina à l'intérieur.
Gorski : La charmante famille Johnson... Rachel.
Il me montre ma photo puis une autre.
Gorski : Ashley... Et Nicolas... Charmante petite famille... Mais je vois que tu as ton propre enfant camarade.
Yeva : L'Amérique.
Gorski : Je vais faire annuler votre mariage.. Ce n'est pas autorisé dans notre république socialiste.. Alors.. Voyons la suite de se dossier.
Son sourire me donne envie de prendre mon pistolet, je sais qu'il connaît déjà mon dossier. Après plusieurs minutes dans le silence, il me regarde en le fermant rapidement.
Gorski : Comment es-tu arrivé ici camarade ?
Yeva : J'ai des contacts.. Staline à plein d'amis sur la planète.
Gorski : J'ai le regret de t'informer que ta mission est annulée.. Le parti à d'autres projets... Plus sérieux.
Yeva : Dans mes souvenirs.. Tu n'étais pas très bon en stratégie.
Il me sourit lentement.
Gorski : Dans mes souvenirs tu avais dû mal à ouvrir tes cuisses.
Je tire vite, je me lève pour mettre mon pistolet à ma ceinture. Le soldat qui entre me regarde rapidement, je souris.
Yeva : Nettoyer mon bureau.. Rapidement.
Soldat : Oui camarade Staline !
Je récupère mon dossier, je prends certainement photo avant de brûler dans la cheminée tout ce qu'il contenait...
Moscou, trois ans plus tard...
Je referme lentement la porte, bien sur je regarde Katarina mais mes yeux se posent sur les enfants. Je m'approche un peu pour les regarder manger, Katarina s'empresse de me serrer dans ses bras, ce que je fais aussi pour sentir son odeur.
Katarina en chuchotant : Je pensais qu'il t'avais tué.. Je t'ai vu dans le journal.
Elle me sert encore plus fort et je regarde les enfants qui nous regarde à présent.
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Patrie
General FictionImaginez le monde si l'union soviétique était toujours présente et plus puissante que jamais...