Chapitre 25

137 12 3
                                    

Yeva

Durant des jours, je me suis assuré d'arrêter tous les personnes impliqués dans des détournements de fond. Ils sont jugés dans les jours qui suivent puisque leurs dossiers étaient déjà près, j'ai trouvé un juge à Moscou non corrompu. Je regarde les procès avec Katarina dans mon bureau, je la regarde plus que la télévision. Tout chez elle m'avait manqué, les enfants commencent à parler russe un mois plus tard.

Je souris un peu, je signe des lois pour faire obtenir plus de liberté à tout le monde. Je fais un voyage dans les plus grandes villes, seule, j'ai peur qu'on s'en prenne à ma famille plutôt qu'à moi. Ce qui ne réjouis pas du tout Katarina de rester enfermé au kremlin, mais elle y reste, je pense qu'à à aussi peur comme moi. Lorsque j'autorise une certaine loi, je fais venir beaucoup de monde au kremlin.

Pour un dîner, j'ai donc présenté ma femme à tout le monde. Je l'ai laissé avec le juge puisqu'elle avait plein de choses à lui dire, je discute avec d'autres personnes en la regardant dans sa robe magnifique. Je la vois même rire avec le juge alors je me retiens de sourire, je vais la chercher pour passer à table. Je fais un petit discours avant de commencer à manger, je pose ma main sur sa cuisse lorsque je n'ai plus faim.

Katarina en chuchotant : C'est toi qui a choisi le menu ?

Yeva : Oui.

Katarina en chuchotant : Ce n'était pas une question.. Ça se voit.. Il n'y a rien de luxueux à manger.

Yeva en chuchotant : Attend de voir le dessert.

Elle me sourit légèrement avant de se remettre bien droite, je me penche pour approcher ma bouche de son oreille.

Yeva en chuchotant : Il ne sera pas ici.. Tu aurais pu le deviner ça.

Je pince sa cuisse puis je regarde les invités, je les raccompagne jusqu'au hall avant de vite aller dans ma chambre. Je la vois allongé dans le lit et je ferme la porte derrière moi rapidement, je commence à retirer ma veste quand la porte s'ouvre. Je me retourne rapidement, je vois un visage que je ne connais pas puis un pistolet.

Inconnu : De la part de Zolotarev.

Il me tire dessus à huit reprises avant de se tirer une balle dans la tête, je me retourne pour voir Katarina qui court vers moi. Je me mets à genoux en l'entendant hurler, elle m'allonge puis elle appuie sur mes blessures.

Yeva : Retire tes mains.. Ça ne sert à rien... Katarina.

Elle hurle sur sa mère puis sur les enfants pour qu'ils retournent dans leurs chambres.

Yeva : Il était derrière toi pendant le dîner.. Je l'ai vu.

Katarina : Arrête de parler.. Ça va s'arranger.

Yeva : Je serais morte dans quelques minutes.. Il n'y a rien à faire.

Katarina : Tu ne saigne pas beaucoup.

Yeva : Je saigne dans le dos.. Regarde.. Dis-moi ce que je veux entendre ?

Katarina : Tu ne vas pas mourir.. Pas comme ça.

Yeva : C'est.. Zolotarev.

Katarina : Ouvre les yeux !?... Je vais le tuer tu m'entends !?.. Avec mes mains.

Yeva : Je ne veux pas être exposé.. Je veux être où tu seras.. Dans le sud au soleil.. Ne les laisse pas m'exposer.

Katarina : Je t'aime... Ouvre les yeux.. Ils arrivent.. Je les entend.

Yeva : Tu vas me manquer camarade.

Je ne la quitte pas des yeux quand on me prodige des soins, elle m'embrasse en se mettant près de mon visage.

Katarina en anglais en chuchotant : J'ai trouvé un endroit fabuleux où on aurait pu vivre toi et moi.. Dans le Montana... Une petite maison en bois entouré d'arbres gigantesques.. C'est là que je voudrais être avec toi.. Pour toujours.. Que nous et rien d'autre.. Je vais être près de toi.. Jusqu'à ce que tu ouvre tes yeux.. Ne dors pas.. Je ne suis pas prête.. Je l'ai déjà vécu ça.. Mais là je te vois.. Ouvre tes yeux.. Tu le tuera toi-même.

Je la regarde avant de ne plus pouvoir garder mes yeux ouverts...

Katarina

Je la suis dans l'hélicoptère où je peux continuer à caresser son visage, je la suis jusqu'au bloc opératoire avant d'attendre à proximité. Le couloir se rempli de militaire au fil des minutes qui passent, celui qui lui chuchotait régulièrement à oreille se penche près de ma bouche.

Katarina : Je veux Zolotarev vivant.

Militaire : Oui camarade Staline.

Il se redresse, il me salut avant de partir aussi vite qu'il n'est arrivé. Je regarde le chirurgien quand il sort des heures plus tard, il retire le masque de sa bouche lentement.

Chirurgien : Elle est en vie.. On va l'emmener dans une chambre.

Katarina : Je veux que tout le monde soit fouiller.. Si on lui fait du mal ici.. Vous serez jugé pour complicité.

Chirurgien : Mon père est sorti de prison grâce au généralissime.. Je vais rester à ses côtés.

Je le regarde dans les yeux puis je suis le brancard qui la transporte jusqu'à une chambre, je m'endors sur sa main. Je me réveille quand son cœur cesse de battre, je regarde le chirurgien qui la réanime vite. Je reprends ma respiration en même temps qu'elle, je pleure quand cela recommence un peu plus tard...

Patrie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant