Nous avons donc mis en place des élections, j'ai regardé les résultats puis j'ai consulté les dossiers de tous nos nouveaux collaborateurs le lendemain matin. Certains sont plus intéressants que d'autres, le nombre de dossiers sur le bureau de Yeva est colossal. Néanmoins nous arrivons à les traités jour après jour, je regarde la presse américaine durant l'hiver le plus froid de notre histoire.
Un tribunal vient de condamné Yeva à la peine de mort, elle lit notre journal le lendemain avant de me le montrer. Elle sourit avant d'aller regarder par la fenêtre, nous nous préparons le soir pour aller manger avec les représentants. Dans l'immense salle à manger du kremlin, je suis Yeva qui se fait saluer par chacun d'entre eux. Elle ne sert pas leurs mains, ce qui n'est pas mon cas.
Lorsque nous passons à table, il y a de la soupe et des pommes de terre. La photographie que nous voyons dans la presse le lendemain matin en témoigne, comme mon ventre légèrement rond. Mais cela le journal n'en parle pas, j'assiste à la réunion du matin avec Yeva qui reste debout. Tout le monde l'écoute et personne n'ose dire quoique ce soit, je me lève quand elle a terminé, j'en vois certains regardés mon ventre.
Katarina : C'est un nouveau régime que nous sommes entrain de mettre en place aujourd'hui.
Je regarde chacun de leurs visages, ils sont plus de trente et Yeva finit par me rejoindre.
Katarina : Vous devrez être aussi irréprochables que notre généralissime.
Elle pose délicatement sa main dans mon dos.
Katarina : Vous allez appliquer chacune de nos lois déjà présentes et celles qui vont venir... Vous allez aussi devoir apprendre notre langue.. L'armée devra être prioritaire sur ce point.
On chuchote à leurs oreilles pour certains d'entre eux.
Katarina : C'est même obligatoire.
Yeva : Comme vous venez de le comprendre.. Ma femme est bien plus communiste que je le suis.
Elle sourit et d'autres rigolent avant de se lever pour applaudir, je me tourne vers ma femme pour applaudir aussi. Elle se contente de regarder tout le monde, je la suis ensuite pour aller déjeuner avec les enfants. Nous allons ensuite dans notre bureau et je reste debout près d'elle pour la regardé ouvrir un dossier.
Katarina : Certains n'ont pas eu l'air d'apprécier ma grossesse.. Ça m'inquiète.
Yeva : Je vais faire un petit voyage.. Très court pour voir tous les pays.
Katarina : Ça va te prendre un mois.
Elle rigole avant de se lever pour me prendre mes mains.
Yeva : Encore quelques mois et je verrais le visage de mon petit garçon.. Lui il sera général.. Comme tout nos enfants d'ailleurs.
Katarina : Qui sera généralissime ?
Yeva : On verra qui aura le plus de belles médailles à nous montrer.. Va te reposer un peu.. Je ne pars pas aujourd'hui.
Katarina : Je vais aller au cinéma avec les enfants sans doute.
Yeva : Fait le privatisé pour toi.
Katarina : Inutile.. Je vais aller à celui du kremlin.. Moi aussi j'ai mes petites pièces secrètes.
J'embrasse sa joue avant de partir et j'entends sa voix.
Yeva : Comme tu n'as pas voulu savoir le sexe mon amour.. Je vais te dire que nous en avons plusieurs !?
Je lui souris en partant puis je vais rejoindre les enfants, les jours passent avant qu'elle ne parte pour visiter toute l'union. Je profite donc des enfants, il n'y a que dans la soirée où je regarde sur internet pour savoir où et celle qu'elle fait. Quand elle est au Brésil, je sais qu'elle ne va plus tarder à revenir. Je déjeune avec les enfants quand le militaire du chuchote se penche à mon oreille, je souris en regardant les enfants.
Militaire : Camarade.. Vous devez rejoindre votre bureau immédiatement.
Je cesse de sourire puis je me lève pour le regardé.
Katarina : Qu'est-ce qui c'est passé ?
Il baisse sa tête avant de rejoindre la porte qu'il ouvre, je m'empresse d'aller dans le bureau où il entre après moi. Il y a trois militaires déjà présents et et je reste debout près d'eux, celui qui chuchote est le seul qui ose prendre la parole.
Militaire : Un groupe armée à réussi à faire arrêter le convois de notre généralissime... Elle était en visite dans une plantation de café.
Katarina : Où est-elle ?
Militaire : Nous sommes dans l'ignorance.
J'en regarde un autre qui tousse et il ouvre sa bouche.
Militaire : C'est un kidnapping.. Il n'y a qu'un seul responsable.
Militaire : Vous devez mobilier l'armée camarade.. Un tel crimes doit être punie avec une sévérité inégalée.
Katarina : Mobiliser toutes nos forces.. Je veux savoir qui est responsable immédiatement.
J'en vois deux qui sortent puis un autre qui se sert du téléphone dans le bureau, celui qui chuchote est toujours près de moi.
Katarina : Avez-vous d'autres informations ?
Militaire : D'après les procédures du généralissime.. Vous devez vous rendre dans le bunker.. Immédiatement.
Katarina : Ce sont ses directives ?
Militaire : Elle a approuvé cette directive.. Il s'agit d'un autre généralissime.. Celui-ci camarade.
Il regarde le seul portait qu'il y a dans la pièce, celui de l'ancêtre de Yeva. J'écoute pour aller chercher les enfants et ma mère, nous descendons un escalier, nous prenons l'ascenseur pour rejoindre un endroit secret. Je laisse mes enfants avec ma mère dans une pièce immense, je suis celui qui chuchote dans une autre. Je m'assois autour d'une table, je regarde les militaires partout puis l'un d'entre eux réclament le silence.
Militaire : Son chauffeur vient de nous informer que les coupables parlaient anglais.
Tout le monde me regarde lentement, dans le silence le plus total j'imagine des choses épouvantables avant d'ouvrir ma bouche.
Katarina : Prévenez tous nos citoyens immédiatement.
Je me lève rapidement.
Katarina : Je veux qu'ils puissent eux aussi ressentir la même colère que moi.. Déployer notre système de défense immédiatement.. Je veux que toutes nos troupes soient prêtes à partir.
Le silence se brise quand ils décrochent tous leurs téléphones, je quitte la pièce et je me tiens mon ventre dans le couloir. Celui qui chuchote me prend mon bras, il s'approche ensuite de mon oreille.
Militaire : Notre généralissime à conçu un système de défense très performant.. Mais il n'est pas opérationnel parmi les nouveaux membres de l'union.
Katarina : J'ai des contractions.
Militaire : L'infirmerie est à quelques mètres camarade.
Katarina : Ce n'est pas le moment.
Militaire : C'est le moment camarade.. Ils doivent sortir.
Il me prend dans ses bras avant de me porter, il avance lentement pendant que je regarde le portrait de Yeva accroché au mur...
VOUS LISEZ
Patrie
General FictionImaginez le monde si l'union soviétique était toujours présente et plus puissante que jamais...