Chapitre XXXIII : Le journal d'Anof

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  Il est dit qu'un Royaume existe derrière les forêts dangereuses d'Othar, un Royaume portant le nom de Nienor – Deuil. Il est aussi dit que les habitants qui s'y trouvent sont, pour la plupart, entre la vie et la mort en raison de son climat froid et tempétueux. J'ai apprit qu'il y avait, sur cette île entouré d'un lac au caractère capricieux, des Être qui pourraient m'aider.

J'ai du traversé de nombreuses épreuves avant de parvenir à atteindre la fin de la forêt d'Othar, mon don m'a énormément été utile et les créatures, que je pensais impossible à dompter, ont été finalement une bouchée de pain.

Lorsque je suis arrivé aux abords du lac, j'ai compris que la tache qui serait la plus difficile était celle-ci.

L'eau de ce lac peut ce montrer tantôt calme, tantôt furibonde. Ma barque, à plusieurs mètre de la rive à été violemment détruite par une vague qui ne sortait de nulle part, et j'ai du nager sans me faire dévorer par les énormes créatures qui peuple ce lac démonique.

J'espère que cet Être dont on m'a parlé vaut la peine que je mette ma vie en jeu.

En arrivant sur la rive, j'ai aussitôt regretté le climat de mon Royaume, une bise violente me giflait le visage et me glaçais de la tête au pied, comme si elle voulait me gelée sur place pour ne pas que j'avance.

J'ai lutté pour ne pas perdre connaissance et j'ai entendu un rire satanique devant moi. Deux yeux noirs me faisaient face et, dans l'ombre d'une forêt aux arbres ravagés, j'ai aperçut un sourire de dément.

Je me suis aussitôt placé en formation de combat mais la créature à ricaner et m'a dit d'une voix désincarnée.

« Mon Maître... mon Maître vous attendait... »

Une créature au visage bambin est sortit de l'ombre et s'est approché de moi. Il ne portait qu'une simple tunique échenillée et ses pieds, difforme et aux ongles crochus, étaient nus.

Il attrapa mon bras avec sa petite main potelé et me tira avec une force herculéenne en direction de la forêt qui semblait avoir été dévastée quelques minutes plus tôt.

Un brouillard épais nous a entourés en quelque seconde, je ne voyais même plus la rive qui pourtant était – de toute évidence - juste à quelque mètre derrière moi. Un mélange d'odeur planait dans l'air. Je pouvais sentir la mort autour de nous, l'odeur acre de la fumée des arbres calcinés, ainsi qu'une odeur de moisie. Je tentais de retenir ma respiration mais nous avons marché de longues minutes, voir plusieurs heures avant que je discerne une sorte d'arche en pierre recouvert de lierre en face de moi.

Celle-ci émanait une lumière faible et lorsque nous l'avons traversé, le brouillard se dissipa aussitôt, lançant découvrit un village, qui semblait – à première vue – abandonner. Mais je vis que dans les ruines des maisons de briques et de pierres délabrés, des lumières de bougies étaient présentes. J'aperçu même des personnes (si l'on peut les appeler ainsi) sortir leurs têtes de leurs chaumières pour regarder ce qu'il ce passait.

Entres hommes, femmes et enfants, ils avaient tous la même particularité, ils se ressemblaient. Les mêmes yeux noirs, le même air de bambin avec leurs visages ronds et leurs crânes chauves, pour certains hommes et enfants. Les femmes, qui ne ressemblaient aucunement à des femmes, étaient pourvus de cheveux mais certaines étaient dégarnies et laissant entrevoir un sommet de crâne ronds et luisant.

Je ne pouvais m'empêcher de les regarder étrangement mais tous faisaient de même, peut-être que pour eux, j'étais une créature hideuse. Je tentais de marcher la tête haute quand soudain, j'entendis un cri qui me pétrifia. Dans le ciel, de nombreux oiseaux volaient en faisant des rondes mais lorsque l'un d'eux descendit en piqué, je réalisais qu'il s'agissait non pas d'oiseaux, mais de Dragons. Encore plus terrifiant que ceux que l'on pouvait rencontrer à Othar. Je me suis crispé et la créature qui me servait de rire pouffa de rire.

Les Huit Royaumes (va être modifié)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant