Les Huit Royaumes (va être modifié)

Chapitre XXVI : Un rendez-vous interrompu

  Eliane avait croisé le vieil homme en descendant, celui-ci lui avait demandé d'une voix douce si les chambres étaient à leur convenance ce à quoi elle répondu oui, mais alors qu'elle allait partir, il la retint en parlant d'une voix inquiétante :

- Vous m'aviez dit que vous étiez six mais, je n'ai pas encore vue cette sixième personne.

- Les enfants dont vous avez parlé l'on entraîné avant qu'on ne puisse atteindre votre auberge. Mais rassurez-vous c'est un homme très bien et gentil.

- Un homme ? Répéta-t-il... Hum... je vois... J'espère pour vous que vous ne repartirez pas aux nombres où vous êtes arrivé dans mon auberge...

- Que voulez-vous dire ? La jeune femme haussa un sourcil, non sûr de comprendre les paroles de l'homme-Fée.

- Simplement que parfois, Tohar plaît tellement, que certains visiteurs ne veulent plus partir...

- Devon ne restera pas, bien que votre village soi magnifique, il a... d'autres projets.

- Vous parlez de Nienor ? Enfin, mademoiselle, soyez réaliste, entre Estë et Nienor, il n'y a pas à hésiter ! D'autant plus que Laurelin semble beaucoup l'apprécier et c'est une jeune femme...

- Très belle, certes ! Le coupa-t-elle soudain. Mais Devon sait où sont ses priorités, et même s'il devait rester ici, j'en serais heureuse pour lui, mais ce ne sera pas le cas ! L'assurance de la jeune femme fit sourire étrangement le vieil homme et il parla d'une voix amusé.

- Vous ne sembler pas être une Roturière banale, jeune demoiselle... Il la fixa longuement et prononça à voix basse. Vous me rappelez presque la Princesse Eliane d'Anar, votre visage lui ressemble étrangement.

- Si j'étais une princesse, recherché qui plus est, croyez-vous vraiment que je traverserais tous les Royaumes pour me rendre à Nienor ? Déclara-t-elle d'une voix arrogante.

- Vous avez surement raison... Il ne semblait pas convaincu mais il poursuivit, radoucissant sa vois. Je vous souhaite de profiter de notre village mademoiselle.

Eliane hocha la tête et sortit sans plus un mot. L'aubergiste était vraiment étrange, il lui avait donné froid dans le dos mais elle secoua la tête, ce disant qu'il n'était qu'un simple grand-père qui souhaitait le ''bonheur'' de sa petite fille. Elle remarqua soudain Ilyam, adossé contre le mut de l'auberge et elle en oublia aussitôt l'homme-Fée. S'approchant à pas de loup, elle murmura à son oreille, ce qui eut pour effet de le faire sursauter :

- Se tenir de la sorte est très peu convenable pour un Prince...

- Et surprendre quelqu'un comme vous venez de le faire, Princesse, est de très mauvais goût. Répliqua-t-il à voix basse.

- Je te rappel que je n'en suis pas une, contrairement à toi.

- Faux ! Nous sommes tous deux des Roturiers aujourd'hui ! C'est pourquoi nous allons pouvoir, pour la première fois, nous promener librement. Il lui tendit sa main, qu'elle prit en souriant et ils commencèrent à avancer dans la rue.

Bien qu'il y est plus de monde que lors de leur arrivée, il n'était pas désagréable de ce promener. Les Fées souriaient en les croisant, même les autres habitants qui étaient venu se reposer étaient de bonne humeur. Certains profitaient de la pelouse d'un vert intense qui bordait les larges pierres blanches qui formait les rues. Des arbres et des fleurs décorait le village et ils croisèrent de nombreux animaux qui se promenaient en toute liberté, se laissant même parfois caresser. Plus ils avançaient, plus les toits des maisons portaient des couleurs vives et flashy. Une musique entraînante se faisait entendre à quelques mètres, une foule incalculable était agglutiner devant ce qui semblait être la grande place. En approchant, Ilyam ouvrit soudain de grands yeux et parla d'une voix étrangler :