Chapitre XIX : Le contrat

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  Lorsqu'Ilyam et Eliane franchir le seuil de la porte d'entrée de Mélosia, celle-ci les attendait, les bras croisés sur sa poitrine. Son visage était indéchiffrable et avant qu'Ilyam ne puisse parler, Eliane prit une voix assurée :

- Vous aviez raison, ce n'est pas parce-que votre Maître a écrit ce recueil que je dois tout prendre au pied de la lettre. Mon destin sera celui que je désire, et non pas comme votre Maître l'a écrit.

Mélosia regarda à tour de rôle les deux jeunes gens, la main dans celle de l'autre et enfin, un sourire se dessina sur ses lèvres pulpeuses.

- Je suis heureuse d'entendre cela, mais avez-vous pensez à ce qu'il se passerait si les écrits de mon Maître disait vrai.

- Je mettrais fin à mes jours. Ilyam répondu aussi tôt, gardant ses yeux couleur feu dans ceux de la Leprechaun.

- Et si Eliane venait à te sauver de nouveau ?

- Je ne le ferrais pas, parce-que je sais que cela n'arrivera pas. Répliqua la jeune femme avec conviction ce qui fit rire Mélosia.

- Si tu en a la certitude alors très bien. Allez-vous couchez maintenant, demain je vous lève avant le soleil, nous avons une longue route jusqu'à Nienor.

Ils hochèrent la tête et montèrent en silence pour regagner leur chambre après s'être embrassé une dernière fois.

Mélosia attrapa sa tasse et regarda à l'intérieur en souriant.

- Jeune fille, ce soir, tu viens d'accomplir ce qu'on pourrait appeler un miracle. La pipe à la bouche, son sourire ne cessait de croître en imaginant la tournure qu'allait prendre les événements.


  Dans le Royaume d'Othar, tous les sujets étaient déjà profondément endormis. Et alors qu'Ariane, la tante d'Ilyam, dormait dans le lit d'Oruhn après une nuit sauvage, elle se réveilla en sursaut. Regardant autour d'elle et ne voyant pas son amant, elle décida de rejoindre ses cartiers avant qu'un domestique la trouve dans la chambre Royal. Elle enfila sa robe de chambre en soi verte émeraude et sortit à pas de loup dans pour traverser le couloir de l'aile Royal ou personne, même pas elle, n'avait, normalement, le droit de ce trouver. Mais alors qu'elle allait atteindre le couloir qui la mènerait au couloir qu'empruntaient tous les sujets, une silhouette masculine surgit soudain de la nuit, avançant vers elle. Tétanisée par la peur, Ariane se stoppa net, les jambes tremblantes. Ce n'était Oruhn qui marchait dans sa direction, l'homme était un peu plus petit que lui et il était plutôt mince. Ses cheveux étaient en bataille sur sa tête et lorsque la femme parvenu à voir son visage, celui-ci était d'une beauté sans pareil. Ses yeux étaient gris, presque transparent, son visage, aux traits masculin, affichait une assurance à toute épreuve. Ses lèvres arboraient un sourire fier mais sans être hautin. Il portait une grande cape noire lui couvrant tout le corps, ce qui laissa Ariane songeuse du corps que pouvait avoir cet homme. Il s'inclina respectueusement devant elle et parla d'une vois sensuelle.

- Madame bonsoir, j'ose espérer que je n'ai point perturbé votre sommeil avec ma démarche quelque peu lourde. Ariane hocha négativement la tête sans pouvoir parler. Vous m'en voyez ravi madame. Je me présente, Dairiun, je viens pour rencontrer le souverain de ce Royaume et je dois vous dire que, même dans mes rêves les plus fous, jamais je n'aurais cru croiser une créature aussi sublime que vous. Ariane se sentit pousser des ailes et un sourire béat étira ses fines lèvres rouges. Aurais-je le plaisir de connaître votre nom, qui doit-être tout aussi magnifique que votre visage ?

- A-Ariane, m-monsieur... balbutia-t-elle.

- Ariane ? Répéta-t-il d'une voix suave. Cela vous va à ravir. Les joues de celle-ci virèrent aux rouges et il reprit d'une voix doucereuse. Aurais-je le plaisir de vous revoir, Ariane ?

Les Huit Royaumes (va être modifié)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant