Les Huit Royaumes (va être modifié)

Chapitre IV : Un sentiment inconnu

  Les festivités battaient leur plein et les rires, ainsi que la musique, avaient reprit leur place. Mais alors que tous riaient, buvaient, dansaient et mangeaient à leur faim, Oruhn et son fils se tenait à l'écart du beau monde qui festoyait avec entrain.

- Cette sale gamine n'a vraiment aucun respect ! Grogna le Roi à voix basse. Comment ose-t-elle parler ainsi à l'Empereur du Royaume le plus puissant ?!

- Père, reconnaissez que vous n'y êtes pas allez de main morte avec cette pauvre jeune femme.

Le Roi lança un regard assassin à son fils, qui portait toujours son masque blanc.

- Dans quel camp es-tu ?! S'indigna-t-il.

- Dans le votre, bien évidemment, c'est juste qu'elle devait se sentir déjà assez mal et vous... Ilyam se tut et soupira. Je veux seulement dire que vous avez peut-être exagéré...

- Moi, exagéré ?! Oruhn couina ses mots avec indignation et secoua la tête. Non, cette jeune femme n'est pas faite pour être couronnée Princesse, et encore moins en tant que Reine ! Elle n'a aucune manière et aucun respect !

- Comme vous... Marmonna le jeune Prince sans que son père ne l'entende.

- Maintenant file ! J'ai des affaires à régler ! Oruhn s'éloigna sans plus de mots de son fils pour allez à la rencontre des autres Rois.

Tous l'accueillirent avec un sourire – quelque peu forcé pour certain. Oruhn avait prit un verre en cristal rempli d'un liquide alcoolisé qui se trouvait près des Roi et le tendis à Eustash avant de s'incliner et parler d'une voix qui se voulait sincère.

- Je vous pris d'excusez mes mots, ceux-ci ont dépassés ma pensée. Cessons nos querelles et soyons heureux en ce jour sacré ! Le Roi d'Anar le gratifia d'un sourire chaleureux et plein de bonne attention.

Il accepta avec joie le verre que son confrère lui tendait et tous trinquèrent à la paix.

« Pour qu'elle perdure encore de longues années ! »

Ilyam avait fait un signe de remerciement aux Rois avant de disparaître à travers une foule d'Elfes et de Fées qui riaient à gorge déployées.

Dehors, Eliane réfléchissait aux mots de son frère mais ainsi qu'à ceux de son père. Ce denier lui avait fait une violente remontrance en lui disant que la paix perdurait en faisant parfois preuve de tact et en ayant du respect envers ses aînés.

« Ce n'est pas avec des actes pareils, même s'ils partaient d'une bonne attentions, que la paix persistera ! » A ces mots, la jeune femme avait baissé la tête sous les yeux truste de sa mère et de son frère. Eustash acheva sa fille en lui disant que, désormais, c'était à lui de rattraper son erreur et que l'Arbre Sacré avait eu raison de ne pas la bénir, puisqu'elle n'avait aucune manière. Lorsque son père eut fini, la jeune femme trouva enfin un moment pour s'éclipser de la fête.

C'est ainsi qu'elle s'était retrouver sur le ponton en bois qui se trouvait sur la rive du lac Dovassa qui alimentait l'Arbre Sacrée en eau. C'était la seule eau de tout Araria que tous avait interdiction de toucher et de boire. Eliane regardait l'eau translucide en jurant contre Oruhn, cet homme hautain et vile qui avait insulté son père et elle-même et elle avait beau chercher, rien ne lui faisait penser qu'elle avait eu tord de lui répondre de la sorte.

Alors qu'elle pestait, encore et toujours contre Oruhn, un bruit de bois qui craque la fit sursauter. Elle fit volte face et tomba nez à nez avec un homme masqué aux cheveux blanc et aux habits princier. Elle reconnu aussitôt le Prince d'Othar et s'inclina tout en parlant d'une voix tremblante.