Chapitre 17 - Where is she ?

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Une semaine qu'il pleuvait. Comme si dieu pleurait Carolane, tout comme moi. Elle ne s'était toujours pas réveillée et elle me manquait. Putain et Gigi me faisait de plus en plus de crises de jalousie. Mais était-elle folle ? Qu'est-ce qu'elle voulait que je fasse avec une comateuse ? Tout ça était un peu de ma faute en plus. Si ces photos et vidéos n'étaient pas sorties, elle serait toujours là et n'aurait jamais cherché à s'enfuir.

Pour la énième fois, je pénétrais dans sa chambre. Je répétais chacune de mes actions à la lette. J'avais pris l'habitude maintenant. Ses hématomes avaient eu le temps de disparaitre mais elle n'était apparemment pas décidé à se réveiller de si tôt. Si elle se réveillait un jour d'ailleurs... Non !

Elle se réveillera.


« Tu sais mon album est sorti. Il connait un franc succés. Je suis sûr que tu l'aimerais. Toute façon je crois que tu as toujours était l'une de mes plus grandes fan. Befour est sorti aussi et je t'avouerai que quelques chansons sur l'album sont pour toi. J'espère que tu sauras reconnaitre lesquelles. »


Je continuais de parler, encore et encore, j'avais l'air d'une vraie pipelette. Alors que je parle rarement. Ça se trouve elle ne m'entendait même pas. Je caressais sa main, tant je la serrais je cru presque que sa main habituellement froide était chaude. Elle avait bonne mine aujourd'hui tout de même. A chaque fois que je relevais les yeux, j'espérais voir ses grands yeux bleus me transpercer. Ils me manquaient aussi. Mon cœur se serra en repensant au regard vide qu'elle avait sur les dernières photos des paparazzis.

Quotidiennement pétillants, là ils avaient l'air éteints. Ses yeux étaient pour moi de précieux rubis.


« Cinglé. » Je m'insultais.


Je faisais carrément un éloge à ses yeux. Et je parlais comme si elle était morte. Elle n'y était pas putain de merde, Zayn. Je me levais et me décidais à aller me chercher un café. Jetant un dernier coup d'œil à Carolane.

Je remontais une bonne demi-heure plus tard et mon cœur fit un bond en voyant le lit de Carolane, vide. Mes yeux balayèrent rapidement la chambre, « Carolane ? »

J'étais anxieux, agité. Au lieu d'être heureux, j'étais fort mal à l'aise. Je me sentais dans un sentiment inconfortable d'insécurité. Elle n'était pas dans la salle de bain non plus. J'avais toujours ce même sentiment désagréable. Bordel. Je sortis de la chambre en courant, rejoignant l'accueil pour prévenir de sa disparition. Mais le regard de la femme me glaça le sang et me surprit, elle me regardait comme si j'étais fou. Alors j'insistais encore et encore pour lui faire bouger son cul. La colère montait maintenant.

« Allô, réagissez ! »



« Monsieur, calmez-vous... »


« Carolane a disparue bordel ! »


« Mais monsieur Malik... Carolane Okland est décédée il y a 3 jours, rappelez-vous, c'est vous qui avait d'abord tenté de la sauver. Elle a fait un arrêt respiratoire et nous n'avons pu la sauver... »

[Handling] z.mOù les histoires vivent. Découvrez maintenant