Chapitre 8

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— Mais... que, quoi ? répliqua-t-elle d'une voix perdue, tandis que je partais m'asseoir sur une table au loin.

— C'est mon grand-père, je suis son petit-fils. Voilà, quoi. Rien de spécial et rien de bien folichon, précisai-je en étirant mes bras.

— Oui Violette. Ce petit garnement est bien mon petit-fils. Mais j'aurai cependant aimé savoir que vous entreteniez une relation. Après tout, je ne suis pas un inconnu, déclara mon grand-père d'une voix amusée, alors que j'observais Violette pâlir.

— Ah mais non ! Pas du tout ! C'est une grande erreur !

— Je ne suis pas contrarié, Violette, ricana mon grand-père. C'est juste que je suis étonné de vous savoir ensemble, c'est tout.

— Non ! Ce n'est pas ce que tu crois, continua-t-elle, tandis que je décidais de lui venir en aide.

    La blague a assez duré je pense. Elle va finir par s'évanouir et nous vomir des pétunias à ce rythme-là.

— Nous sommes amis, juste ami, ajoutai-je.

— Amis ? Et encore, hein ! Calme-toi ! Nous ne sommes que de simples inconnus ! précisait Violette, les sourcils froncés et les joues un peu rosies.

— Je rigolais. Nous sommes bien un couple, complétai-je-je rapidement, avant de la voir ouvrir la bouche.

Quoi ? Elle rejette mon aide. Je me venge de nouveau, c'est aussi simple que cela.

— Trop choupinou avec ses rougeurs... ricanais-je.

    Je posais un bras sur ses épaules, laissant ensuite ma tête se caler sur la sienne et mon menton s'appuyer dessus.

— Désolé de ne pas t'avoir informé, le vieux. C'est juste qu'on est allés un peu vite, mais cela n'empêche pas qu'on s'aime à la folie. Je t'assure qu'une grande histoire d'amour nous lie déjà.

— D'accord, je comprends. C'est bien, les enfants. Je suis ravi d'apprendre cela ; mon employé favori qui s'est liée avec mon petit-fils, c'est fabuleux !

    Je lui offrais un sourire pour prouver notre bonheur et notre joie. Nous discutions ensuite un moment avant qu'il reparte dans son atelier.

— Bon ce n'est pas tout la jeunesse, mais je dois retourner au travail. Je vous laisse quelques minutes entre vous et on se rejoint tout à l'heure.

    Juste avant de passer la porte, mon grand-père me lança un clin d'œil rempli de plusieurs promesses, puis disparaissait par la suite dans sa pièce favorite. Je souriais toujours, puis laissais mon regard se reporter sur ma jolie amie.

— Tu n'aurais pas pu me dire que c'était ton grand-père ? Et tu n'aurais pas pu dire qu'on était que de simples connaissances, aussi ? Tu ne fais que mentir sur tout, c'est fou ça.

— Relax chérie. Il sait que je lui ai menti et il doit savoir que nous ne sommes que de simples potes.

— Tu as intérêt pauvre idiot. Et nous ne sommes pas amis, arrête.

— Mais attends... C'est donc pour ça que tu t'es retrouvé ici dans la bibliothèque, lors de notre fameuse bousculade ? me questionna-t-elle rapidement, alors que j'acquiesçais ses propos.

— Ouais. Je devais lui rendre une petite visite. Mais bon, disons qu'entre-temps je suis tombé nez à nez avec une tignasse violette au fort caractère de merde.

— C'est sûr que toi et ton caractère pourri, tu ne l'as pas obtenu de ton grand-père. Tu es méprisant, chiant, et surtout un gros menteur, marmonna-t-elle en se dirigeant vers le local.

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