Violette
Amusée, je ne pouvais m'empêcher de garder mon sourire. Ah pour une surprise, c'était une sacrée surprise dis donc. Tout le monde a l'air ravi !
— C'est qui... celle-là ? intervint la bombe aux cheveux noirs, en me lançant un regard colérique.
— Sa nouvelle maîtresse qui l'aime à la folie. Et toi ? répondis-je, amusée.
— Tu as encore des maîtresses, Ciel ? Tu te fiches de moi ? Tu m'avais certifié que tu étais et resterais bien seul !
— Ce n'est pas ma maîtresse, bordel ! Ça se voit quand même !
— Qui est-elle pour toi alors ? pesta sa prétendante.
— Ah non je me suis trompée, désolée, repris-je. En réalité je suis son adorable petite-am... »
Ciel me coupa pour plaquer sa main contre ma bouche. Il me lançait un mauvais regard, tandis que j'haussais un sourcil. Bon, monsieur n'aime pas trop les blagues.
— Ce n'est personne pour moi. C'est juste la gamine de mes voisins que je devais garder pour les dépanner. Rien de plus.
— La fille de tes voisins ? Tu te fous de ma gueule, là ? Elle n'a pas dix ans je te signale ! s'emporta encore une fois Nancy, énervée.
—Si si je te jure ! C'est vraiment une gamine ! continua Ciel, avant de retirer sa main de ma bouche.
Je grommelais, pendant que Nancy ramassa son t-shirt d'un geste vif et colérique.
— Cela fait des jours que je veux te voir, pour finalement découvrir que tu caches une nouvelle maîtresse sous le lit ! Tu es vraiment un cas désespéré et tu le resteras jusqu'à la fin de ta vie ! finit-elle, avant de déguerpir en moins de deux de l'appartement.
La porte d'entrée claqua avec force, pendant que Ciel se retournait pour me fixer de haut en bas.
— Tu es une putain de fouteuse de merde ! Je n'y crois toujours pas ! Tu m'étonnes que tu n'aies pas de mec aujourd'hui !
— Désolée si j'ai cassé ton super plan de la matinée. Mais à un moment il faut prendre ses responsabilités. Tu es mon babysitteur, donc reste le au moins jusqu'au bout, relançai-je en attrapant une paire de chaussette dans son armoire.
— Et là tu comptes partir sans rien me donner en retour ? Tu rigoles ? me demanda-t-il rapidement, presque consterné.
— Je t'ai déjà beaucoup donné Ciel. Après tout, nous avons failli finir en prison hier soir et tu m'as aussi causé bien d'autres soucis. Mais merci pour la superbe nuit.
Ciel leva les yeux, poussant un nouveau grommèlement. Il lança ensuite un regard sur la peluche que je tenais, et reprit la parole :
— C'est la mienne ; je la mérite après tout ce que j'ai fait.
— Tu rigoles ? C'est ma peluche ; tu as déjà la tienne je te rappelle, renchéris-je, en essayant de reprendre le bien qu'il venait de me voler.
Ciel s'amusait à lever son bras en l'air, sachant pertinemment que j'aurai du mal à l'attraper. Mais n'abandonnant presque jamais dans ma vie, je commençais à sautiller près de lui. Il lâchait un rire, amusé de me voir sauter comme une idiote.
— Allez mon chien, vas-y ! Tu veux la baballe ? Si oui, alors saute ! s'amusa-t-il comme un idiot, avant que mon pied ne vienne rencontrer ses parties intimes.
Directement un gémissement s'échappa de ses lèvres, tandis que je récupérais ma fameuse peluche. Ravie, je laissais l'animal blessé à mes côtés, commençant donc à partir de la chambre. Hélas pour moi, Ciel et moi avions un terrible point en commun. Nous étions très têtus : quand nous voulions une chose, nous l'avions presque toujours. Et si je comptais partir de son antre, je me sentais balancer en arrière, atterrissant sans aucune finesse sur le lit. Dos contre le matelas, je vis une silhouette surgir de nulle part. Ciel se plaça au-dessus de moi et posa ses poings près de mon visage.
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Love Colors
Teen FictionQuand Violette gifle un parfait inconnu aux cheveux bleus et aux gestes déplacés à la bibliothèque, il va de soi qu'elle escompte ne jamais le revoir ! Pourtant les voici invités à la même soirée et contraints à se fréquenter à cause (ou grâce ?) d'...