Chapitre treize

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Il m'avait mis en rogne et avait éclaté ma petite bulle de bonheur. Je m'étais réfugié dans une petite clairière à la frontière du territoire. Plusieurs louveteaux jouaient autour de moins pas du tout dérangeaient par ma présence. Cela me fit remonter plusieurs souvenirs. Les yeux braqués au sol, je revoyais plusieurs flashes qui me montrer du sang, des gémissements de douleur ainsi que des pleurs. Je ne pus bouger. J'en étais incapable. Je revoyais toute la souffrance, la douleur et la peur que j'ai produite et qui me hante encore toutes les nuits.

Mes ailes s'étaient sorti automatiquement comme pour me défendre et formaient un cocon blanc et noir. Je pouvais sentir que les petits loups s'étaient reculé apeurée.

Je sentis deux mains se poser sur ma protection avant de sentir des doigts courir à travers mes plumes, ce qui me fit frissonner. Je sentais mon rythme cardiaque ralentir pour devenir stable, ma respiration ralentit également. Je paillonnai des yeux avant de réussir à ouvrir mes ailes pour voir un petit garçon accroché à mon aile gauche qui chantonnait une musique apaisante.

Je penchai la tête légèrement vers la droite pour mieux le voir. Sa tête à moitié enfuie dans mon plumage, je ne pus voir qu'il avait une couleur de peau caramel ainsi que des cheveux noirs bouclés, ses yeux était fermé et il empoignait avec une grande force mes plumes. C'était un enfant très jeune, environ quatre ans.

J'essayai de me défaire de sa prise plusieurs fois. Il ne voulait pas lâcher, je ne comprenais pas pourquoi.
- eh, mon mignon. Tu peux me lâcher maintenant ? Dis-je d'une voix douce.
Il ouvrit les yeux et je fis choquer de voir exactement les mêmes que moi.
- Je ne te lâcherai plus, maman.

Point de vue du loup de Jayden :

Je vais le tuer. Littéralement. Je vais lui arracher chaque membre avant de le découper en morceaux. Il n'avait aucune limité et m'avait privé de ma douce. Je haïssais la Déesse de m'avoir confié à ce con. J'étais malheureux et il s'en foutait tant qu'il avait ce que LUI voulait.

Ma pauvre douce, mon rayon de soleil. Je sentais ses sentiments se dégrader au fur et à mesure des minutes loin de moi. Un léger déchirement se fit ressentir au fond de moi en la sentant être réconforter par quelqu'un d'autres que moi. Cela me contrarier beaucoup. JE devais être le seul à réussir à la consoler et l'apaiser. Je sentis à travers notre lien un grand sentiment d'amour.

Je grognai. Je mordais les barreaux de la cage qui m'emprisonnai. J'étais fou de rage. J'allais tuer la personne qui fit ressentir ce doux sentiment à mon âme-soeur.
- JAYDEN LAISSE MOI LE CONTRÔLE MAINTENANT. Dis-je énervé.
- Non.
Sa réponse était sèche et distante. Ce qui me fit grogner.
- Très bien, tu ne me laisses pas le choix. Dis-je froidement.

Je m'acharnai sur les barreaux pour qu'ils cèdent. Cela me prit plusieurs heures, mais je continue jusqu'à épuisement. Les barreaux étaient maintenant éparpillés à différents endroits de l'immense espace noir. Une fois sortie, je pris facilement le contrôle de l'enveloppe charnelle que je partage avec Jayden. Je l'enfermai dans ma cage avec des nouveaux barreaux qui étaient apparus.
- LOUP REPREND TA PLACE. JE TE L'ORDONNE.
Je grognai devant son manque de politesse.
- Mon nom est Hélios. Tu n'as aucun ordre à me donner, tu es ce que tu es grâce à moi, alors, soit reconnaissant. Sans moi, tu serais simplement un humain lambda sans importance. Dis-je durement.
Sans aucun scrupule, je le laissais dans le noir, seul à crier.

J'ouvris les yeux et m'étirai. Je fis craquer mes doigts un par un avant de me lever du lit où je me trouvais. L'autre femelle était là. Elle dormait profondément. Tant mieux. Je reniflai l'air et sentis une odeur de mâle sur le corps de la jeune femme. Qu'elle catin. Une vraie honte. Mon humain était tellement faible qu'il n'arrivait pas à utiliser correctement les sens développés que je lui offrais. Imbécile.

Je ne fis pas plus attention que cela et me levai. Ce n'étaient pas mes affaires et je n'allais sûrement pas lui dire, j'attendais le bon moment. Une fois sur pied, j'attrapai un léger t-shirt noir avec un jogging qui se trouvait parterre, j'enfilai le tout et pris la directement de la place du village.

Il y avait beaucoup d'activité le soir. Et je ne fis pas étonner de la retrouver là en présence de plusieurs membres des deux clans. Je fonçai sur elle et la pris par le bras avant de l'attirer derrière un mur à l'abri des regards. Je la plaquai durement contre le mur et entrepris de lui embrasser le cou en laissant quelques marques.
- Mon loup, que fais-tu ? Dit-elle haletante.
- Hélios, appelle moi Hélios ma douce. Dis-je en laissant mes canines éraflaient la peau tendre de son cou.
Elle frissonna avant d'essayer de me repousser. Je grognai et me plaquai un peu plus contre elle.
- Hélios, stop. Dit-elle énervé.
Je continuai.
- À qui as-tu déversé tout ce sentiment d'amour ? Dis-je contrarié.
- Es-tu jaloux ? Dit-elle amusée.
Je grognai plus fort.
- Réponds moi Gabriella. QUI ? Dis-je au bord de l'explosion.
Elle perdit rapidement son sourire et planta ses yeux dans les miens. Sa main se leva doucement pour se déposer sur ma joue ou elle entrepris de me la caresser tendrement.
- Mon fils, Hélios. À mon enfant. Dit-elle dans un murmure.

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